Test d'Assassin's Creed sur Xbox 360 et PS3
La Confrérie s'est prononcée, l'ordre a été donné, son contrat est de l'éliminer. Ce n'est pas pour l'argent, ni pour le plaisir, c'est pour l'honneur et la paix. Mais c'est aussi pour le frisson de la chasse. Il étudie le moindre de ses déplacements, apprend ses habitudes, examine ses faits et gestes, le suit à la trace, se débarrasse des gardes et des témoins gênants. Il essaye de comprendre la façon de penser de sa cible. Il goûte à l'odeur de la mort, il attend le moment adéquat, l'adrénaline lui parcourt les veines, sa cible est en vue, la lame surgit, la cible est éliminée. C'est un assassin.
En 1191 après Jésus-Christ, Altaïr est un Maître Assassin. Au cœur de la Troisième Croisade, la Terre Sainte est à feu et à sang. La principale victime de ce conflit est le peuple. L'Ordre des Assassins s'est donné pour mission de mettre un terme au conflit. Leur méthode : éliminer ceux qui le maintiennent en l'état. Un noble but, mais des méthodes peu recommandables. Où est le bien ? Où est le mal ? Qui fait le bien ? Qui fait le mal ? Beaucoup de questions et une devise : « Rien n'est vrai, tout est permis ». Altaïr, arrogant et sûr de lui, est envoyé en mission afin d'empêcher les Croisés, dirigés par Richard Coeur de Lion, de mettre la main sur l'Arche d'Alliance. Hélas, sa rancoeur lui fait commettre de nombreuses erreurs et il ne respecte pas les trois crédos des assassins. Il fait échouer la mission, élimine des innocents et mets en danger ses frères de la Confrérie. Étant le meilleur élément de la guilde, il échappe à la sanction suprême, mais se voit mis en disgrâce. Redevenu simple novice, il va devoir regagner son rang dans l'Ordre des Assassins en accomplissant toute une série d'assassinats qui le conduiront de Masyaf à Damas, jusqu'à St Jean d'Acre, en passant par Jérusalem.
Il est des moments que l'on aurait aimé vivre, où l'on aurait aimé être présent afin de participer à l'Histoire. Le titre d'Ubisoft Montréal va permettre à toute une génération de joueurs de participer à l'un de ces moments. Depuis la création du premier jeu vidéo, de nombreux titres ont apporté leur pierre à l'édifice, faisant franchir de nouvelles étapes, permettant de dépasser certaines limites pour proposer de nouvelles expériences de plus en plus immersives. Assassin's Creed vient apporter la nouvelle pierre à cette fabuleuse construction qu'est le jeu vidéo. Pour la première fois, nous avons l'impression d'évoluer dans un véritable film, où les acteurs seraient libres d'agir comme bon leur semble, proposant une immersion totale au sein d'un monde vivant et cohérent. Les quatre années de développement ont permis d'aboutir à une œuvre magistrale digne du septième art où le joueur est immédiatement plongé dans un scénario passionnant à la mise en scène parfaite portée au sommet par une réalisation visuelle et sonore incroyablement précise, fine et détaillée. Car c'est bien cela Assassin's Creed, une formidable aventure épique qui absorbe pleinement le joueur. Ce dernier finit par oublier qu'il s'agit d'un jeu et se retrouve surpris en train de râler après certains détails qui lui semblent incohérents, alors que ces derniers font qu'il se trouve en face d'un jeu et non de la réalité.
Altaïr possède une panoplie d'animations très spectaculaires.
Altaïr est un Prince de Perse à l'agilité démesurée et à la finesse d'animation incroyable. Tout lui est possible afin de mener à bien sa mission. Ses capacités acrobatiques semblent infinies et ses techniques de combats, de plus en plus spectaculaires, en impressionneront plus d'un. Grimper aux murs, bondir d'un toit à un autre pour sauter sur une poutre et rebondir jusqu'au rebord d'une fenêtre afin d'escalader une façade pour atteindre un point d'observation haut perché se fait de la manière la plus aisée qui soit. Même si cette prise en main demande un certain temps d'adaptation au tout début, elle devient rapidement très naturelle. Notre héros peut courir, sprinter, marcher, se dissimuler en prenant l'apparence humble d'un érudit à la marche lente, mais aussi chevaucher sa monture et partir à l'exploration du Royaume. Quelle que soit l'action entreprise l'animation est d'une finesse exemplaire. Et cela ne concerne pas qu'Altaïr. La foule est l'une des plus réalistes qu'il nous ait été permis de voir. Alors que tous ont quasiment la même voix, chacun vaque à ses occupations, réagit en fonction du comportement des autres, des actions de notre héros, mais aussi des événements provoqués. Projetez une sentinelle du haut d'un toit et vous déclencherez un mouvement de panique, bousculez les porteuses de vases un peu brutalement et elles les feront tomber, au risque de provoquer l'intervention de la milice. Que dire aussi de ces mendiantes qui vous harcèlent pour une pièce, vous empêchant de dérober les plans secrets de votre cible ou d'assassiner un témoin gênant, ou encore de ces fous qui vous bousculent en grognant. C'est d'un réalisme bluffant. L'ambiance sonore finit d'immerger le joueur avec les crieurs des souks vantant les mérites de leurs produits, les harangueurs de foules, les divers bruits ambiants, les remarques des personnes commentant vos actions surprenantes, les avertissements des gardes et les cris de vos poursuivants. Ces derniers, ne vous lâcheront pas et il vous faudra faire preuve d'agilité pour disparaître à leurs yeux dans les endroits prévus pour, le temps qu'ils abandonnent la poursuite. Vous pouvez aussi choisir l'affrontement direct. La panoplie d'actions d'Altaïr dépend de l'arme qu'il a en main et de son avancée dans la hiérarchie de l'Ordre des Assassins. Chaque type d'arme dispose de toute une série d'animations spectaculaires rendant les combats impressionnant par leur chorégraphie. Même si ces derniers semblent manquer de rythme, ils vous mettront bien sous pression, d'autant plus qu'il n'est pas rare d'affronter plus de cinq adversaires simultanément.
Les combats bénéficient de superbes chorégraphies mises en avant par de somptueux combos.
Afin de regagner ses galons au sein de l'Ordre des Assassins, Altaïr devra se débarrasser de neuf personnes. Pour cela, il doit réapprendre les bases de son métier : entrer en territoire hostile, enquêter sur sa victime, préparer le terrain pour l'assassinat. Ces trois postulats se répèteront à chaque nouvel objectif. Ce qui paraît comme très répétitif n'est pas ressenti comme tel par le joueur en raison de ce que les développeurs ont réussi à mettre en place : une grande liberté bien guidée. Pour aller d'une ville à une autre (à pied ou à cheval), le joueur est libre de suivre le chemin qui lui semble le meilleur, de s'attarder, de partir à la recherche des drapeaux qui parsèment le Royaume et les villages traversés et de découvrir tous les points d'observation. Ces derniers permettent d'avoir une vision d'ensemble de la zone et de faire apparaître les points importants sur la carte du Royaume ou des villes. Une fois devant la ville, il faut y pénétrer, pour cela il convient d'être discret. Venir en aide à un citoyen en difficulté vous offrira une opportunité de rêve en vous dissimulant parmi les érudits. Une fois en ville, il faut localiser le Bureau de l'Ordre où vos objectifs vous seront donnés. Afin de déterminer où se situent ces derniers, il faudra grimper sur les toits jusqu'au sommet des points d'observation. Pour redescendre, le saut de la Foi, toujours spectaculaire, vous le permettra. Ensuite il faut passer au sauvetage des citoyens pour se mettre des complices dans la poche, interroger certaines personnes, dérober des documents à d'autres, trouver des informateurs et les aider dans leur tâche... Pour finalement aboutir à la mission d'assassinat. Une fois cette dernière réussie, vous retournez au fief de l'Ordre voir le Grand Maître qui vous récompense en vous restituant une partie de votre arsenal.
C'est là une autre finesse d'Assassin's Creed. Alors que d'autres titres se contentent de vous rendre plus puissant, ici, Altaïr n'est pas plus fort mais plus agile et dispose de plus de possibilités d'action. Peu à peu, il pourra utiliser des lames puis des dagues de jets, il pourra bousculer les gens, esquiver les attaques, contre-attaquer, se rattraper lors de chutes... Gagner des niveaux ne fait qu'enrichir encore plus la jouabilité et le plaisir de diriger Altaïr. Et cela sera bien utile. Les quartiers des villes se débloquent au fur et à mesure des missions et le joueur en prend plein les yeux à chaque fois. Les gardes deviennent de plus en plus suspicieux à votre approche et les courses poursuites deviennent fréquentes. Les miliciens sont capables des mêmes prouesses que vous et leur échapper est un réel challenge qui mettra tous vos talents à contribution. À vous de choisir la finesse où la manière brute. L'intelligence artificielle est performante, mais assez variable avec des moments plutôt laxistes où vos erreurs seront rapidement pardonnées et d'autres où tout le monde cherchera à vous mettre des bâtons dans les roues.
Une mise en scène magistrale avec des séquences scriptées jouables.
Terminons sur la réalisation exceptionnelle de ce titre. Certes, il possède bien quelques défauts comme quelques bugs d'affichage ou de collision, une intelligence artificielle variable, mais ils passent quasiment inaperçus et n'empêchent nullement de profiter du titre. Le champ de vision est infini et les villes ont été retranscrites de la façon la plus proche de l'apparence qu'elles devaient avoir à l'époque rendant l'immersion encore plus profonde. Les extérieurs du Royaume sont de toute beauté, les effets d'ombres et de lumières sont de grande qualité. Tout ce monde est rendu vivant par des animations soignées dans ses moindres détails, le passant anonyme dispose de plusieurs attitudes, la foule est composée de nombreuses personnes bien différentes et au comportement variable, les balades en cheval sont un véritable plaisir, les acrobaties d'Altaïr ne cessent de nous étonner, les chorégraphies des combats sont visuellement dignes d'un film. L'ambiance sonore est incroyable de variétés et de richesse. Pour en profiter pleinement, jouez au casque ou ayez un environnement 5.1. La bande-son, composée par Jesper Kyd, est digne du cinéma. Il nous propose de véritables morceaux épiques mélangeants sonorités médiévales et actuelles. La durée de vie est conséquente avec une vingtaine d'heures de jeu minimum et beaucoup plus si vous visez la perfection. La rejouabilité est importante étant donné la grande liberté qui nous est donnée d'accomplir nos forfaits. Le jeu parfait n'existe pas, mais Assassin's Creed est certainement ce qui s'en rapproche le plus à l'heure actuelle.
Comme des images animées parlent beaucoup plus qu'un long discours, vous retrouverez un peu tout ce que nous avons exprimé au travers de ce test en visionnant les vidéos ci-dessous qui mettent en avant l'exploration du Royaume à cheval, la découverte de points d'observation, des balades sur les toits, quelques acrobaties de l'agile Altaïr et des combats.
Que ce soit sur Xbox 360 ou Playstation 3, nous avons face à nous un véritable chef-d'œuvre, un titre magistral qui se vit plus qu'il ne se raconte, qui absorbe le joueur dans son univers cohérent, riche et vivant. Ce dernier en oublie qu'il est en train de jouer. Une étape vient d'être franchie et Assassin's Creed ne peut que se placer comme une référence pour de nombreux titres à venir. Ses quelques défauts de jeunesse lui sont rapidement pardonnés tant le plaisir de jeu qu'il nous procure est intense. Avec une réalisation, une mise en scène et un scénario digne du septième art, Assassin's Creed est le jeu que tout possesseur de console de nouvelle génération se doit de détenir dans sa logitheque. Le titre d'Ubisoft est peut-être bien le jeu de l'année.
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Comparer les prix de Assassin's Creed sur Playstation 3
L'assassin cri de bonheur
En 1191 après Jésus-Christ, Altaïr est un Maître Assassin. Au cœur de la Troisième Croisade, la Terre Sainte est à feu et à sang. La principale victime de ce conflit est le peuple. L'Ordre des Assassins s'est donné pour mission de mettre un terme au conflit. Leur méthode : éliminer ceux qui le maintiennent en l'état. Un noble but, mais des méthodes peu recommandables. Où est le bien ? Où est le mal ? Qui fait le bien ? Qui fait le mal ? Beaucoup de questions et une devise : « Rien n'est vrai, tout est permis ». Altaïr, arrogant et sûr de lui, est envoyé en mission afin d'empêcher les Croisés, dirigés par Richard Coeur de Lion, de mettre la main sur l'Arche d'Alliance. Hélas, sa rancoeur lui fait commettre de nombreuses erreurs et il ne respecte pas les trois crédos des assassins. Il fait échouer la mission, élimine des innocents et mets en danger ses frères de la Confrérie. Étant le meilleur élément de la guilde, il échappe à la sanction suprême, mais se voit mis en disgrâce. Redevenu simple novice, il va devoir regagner son rang dans l'Ordre des Assassins en accomplissant toute une série d'assassinats qui le conduiront de Masyaf à Damas, jusqu'à St Jean d'Acre, en passant par Jérusalem.
Il est des moments que l'on aurait aimé vivre, où l'on aurait aimé être présent afin de participer à l'Histoire. Le titre d'Ubisoft Montréal va permettre à toute une génération de joueurs de participer à l'un de ces moments. Depuis la création du premier jeu vidéo, de nombreux titres ont apporté leur pierre à l'édifice, faisant franchir de nouvelles étapes, permettant de dépasser certaines limites pour proposer de nouvelles expériences de plus en plus immersives. Assassin's Creed vient apporter la nouvelle pierre à cette fabuleuse construction qu'est le jeu vidéo. Pour la première fois, nous avons l'impression d'évoluer dans un véritable film, où les acteurs seraient libres d'agir comme bon leur semble, proposant une immersion totale au sein d'un monde vivant et cohérent. Les quatre années de développement ont permis d'aboutir à une œuvre magistrale digne du septième art où le joueur est immédiatement plongé dans un scénario passionnant à la mise en scène parfaite portée au sommet par une réalisation visuelle et sonore incroyablement précise, fine et détaillée. Car c'est bien cela Assassin's Creed, une formidable aventure épique qui absorbe pleinement le joueur. Ce dernier finit par oublier qu'il s'agit d'un jeu et se retrouve surpris en train de râler après certains détails qui lui semblent incohérents, alors que ces derniers font qu'il se trouve en face d'un jeu et non de la réalité.
Altaïr est un Prince de Perse à l'agilité démesurée et à la finesse d'animation incroyable. Tout lui est possible afin de mener à bien sa mission. Ses capacités acrobatiques semblent infinies et ses techniques de combats, de plus en plus spectaculaires, en impressionneront plus d'un. Grimper aux murs, bondir d'un toit à un autre pour sauter sur une poutre et rebondir jusqu'au rebord d'une fenêtre afin d'escalader une façade pour atteindre un point d'observation haut perché se fait de la manière la plus aisée qui soit. Même si cette prise en main demande un certain temps d'adaptation au tout début, elle devient rapidement très naturelle. Notre héros peut courir, sprinter, marcher, se dissimuler en prenant l'apparence humble d'un érudit à la marche lente, mais aussi chevaucher sa monture et partir à l'exploration du Royaume. Quelle que soit l'action entreprise l'animation est d'une finesse exemplaire. Et cela ne concerne pas qu'Altaïr. La foule est l'une des plus réalistes qu'il nous ait été permis de voir. Alors que tous ont quasiment la même voix, chacun vaque à ses occupations, réagit en fonction du comportement des autres, des actions de notre héros, mais aussi des événements provoqués. Projetez une sentinelle du haut d'un toit et vous déclencherez un mouvement de panique, bousculez les porteuses de vases un peu brutalement et elles les feront tomber, au risque de provoquer l'intervention de la milice. Que dire aussi de ces mendiantes qui vous harcèlent pour une pièce, vous empêchant de dérober les plans secrets de votre cible ou d'assassiner un témoin gênant, ou encore de ces fous qui vous bousculent en grognant. C'est d'un réalisme bluffant. L'ambiance sonore finit d'immerger le joueur avec les crieurs des souks vantant les mérites de leurs produits, les harangueurs de foules, les divers bruits ambiants, les remarques des personnes commentant vos actions surprenantes, les avertissements des gardes et les cris de vos poursuivants. Ces derniers, ne vous lâcheront pas et il vous faudra faire preuve d'agilité pour disparaître à leurs yeux dans les endroits prévus pour, le temps qu'ils abandonnent la poursuite. Vous pouvez aussi choisir l'affrontement direct. La panoplie d'actions d'Altaïr dépend de l'arme qu'il a en main et de son avancée dans la hiérarchie de l'Ordre des Assassins. Chaque type d'arme dispose de toute une série d'animations spectaculaires rendant les combats impressionnant par leur chorégraphie. Même si ces derniers semblent manquer de rythme, ils vous mettront bien sous pression, d'autant plus qu'il n'est pas rare d'affronter plus de cinq adversaires simultanément.
L'Assassin colle Hector
Afin de regagner ses galons au sein de l'Ordre des Assassins, Altaïr devra se débarrasser de neuf personnes. Pour cela, il doit réapprendre les bases de son métier : entrer en territoire hostile, enquêter sur sa victime, préparer le terrain pour l'assassinat. Ces trois postulats se répèteront à chaque nouvel objectif. Ce qui paraît comme très répétitif n'est pas ressenti comme tel par le joueur en raison de ce que les développeurs ont réussi à mettre en place : une grande liberté bien guidée. Pour aller d'une ville à une autre (à pied ou à cheval), le joueur est libre de suivre le chemin qui lui semble le meilleur, de s'attarder, de partir à la recherche des drapeaux qui parsèment le Royaume et les villages traversés et de découvrir tous les points d'observation. Ces derniers permettent d'avoir une vision d'ensemble de la zone et de faire apparaître les points importants sur la carte du Royaume ou des villes. Une fois devant la ville, il faut y pénétrer, pour cela il convient d'être discret. Venir en aide à un citoyen en difficulté vous offrira une opportunité de rêve en vous dissimulant parmi les érudits. Une fois en ville, il faut localiser le Bureau de l'Ordre où vos objectifs vous seront donnés. Afin de déterminer où se situent ces derniers, il faudra grimper sur les toits jusqu'au sommet des points d'observation. Pour redescendre, le saut de la Foi, toujours spectaculaire, vous le permettra. Ensuite il faut passer au sauvetage des citoyens pour se mettre des complices dans la poche, interroger certaines personnes, dérober des documents à d'autres, trouver des informateurs et les aider dans leur tâche... Pour finalement aboutir à la mission d'assassinat. Une fois cette dernière réussie, vous retournez au fief de l'Ordre voir le Grand Maître qui vous récompense en vous restituant une partie de votre arsenal.
C'est là une autre finesse d'Assassin's Creed. Alors que d'autres titres se contentent de vous rendre plus puissant, ici, Altaïr n'est pas plus fort mais plus agile et dispose de plus de possibilités d'action. Peu à peu, il pourra utiliser des lames puis des dagues de jets, il pourra bousculer les gens, esquiver les attaques, contre-attaquer, se rattraper lors de chutes... Gagner des niveaux ne fait qu'enrichir encore plus la jouabilité et le plaisir de diriger Altaïr. Et cela sera bien utile. Les quartiers des villes se débloquent au fur et à mesure des missions et le joueur en prend plein les yeux à chaque fois. Les gardes deviennent de plus en plus suspicieux à votre approche et les courses poursuites deviennent fréquentes. Les miliciens sont capables des mêmes prouesses que vous et leur échapper est un réel challenge qui mettra tous vos talents à contribution. À vous de choisir la finesse où la manière brute. L'intelligence artificielle est performante, mais assez variable avec des moments plutôt laxistes où vos erreurs seront rapidement pardonnées et d'autres où tout le monde cherchera à vous mettre des bâtons dans les roues.
Terminons sur la réalisation exceptionnelle de ce titre. Certes, il possède bien quelques défauts comme quelques bugs d'affichage ou de collision, une intelligence artificielle variable, mais ils passent quasiment inaperçus et n'empêchent nullement de profiter du titre. Le champ de vision est infini et les villes ont été retranscrites de la façon la plus proche de l'apparence qu'elles devaient avoir à l'époque rendant l'immersion encore plus profonde. Les extérieurs du Royaume sont de toute beauté, les effets d'ombres et de lumières sont de grande qualité. Tout ce monde est rendu vivant par des animations soignées dans ses moindres détails, le passant anonyme dispose de plusieurs attitudes, la foule est composée de nombreuses personnes bien différentes et au comportement variable, les balades en cheval sont un véritable plaisir, les acrobaties d'Altaïr ne cessent de nous étonner, les chorégraphies des combats sont visuellement dignes d'un film. L'ambiance sonore est incroyable de variétés et de richesse. Pour en profiter pleinement, jouez au casque ou ayez un environnement 5.1. La bande-son, composée par Jesper Kyd, est digne du cinéma. Il nous propose de véritables morceaux épiques mélangeants sonorités médiévales et actuelles. La durée de vie est conséquente avec une vingtaine d'heures de jeu minimum et beaucoup plus si vous visez la perfection. La rejouabilité est importante étant donné la grande liberté qui nous est donnée d'accomplir nos forfaits. Le jeu parfait n'existe pas, mais Assassin's Creed est certainement ce qui s'en rapproche le plus à l'heure actuelle.
VidéoTest d'Assassin's Creed
Visionner le VidéoTest d'Assassin's Creed sur Xbox 360
Comme des images animées parlent beaucoup plus qu'un long discours, vous retrouverez un peu tout ce que nous avons exprimé au travers de ce test en visionnant les vidéos ci-dessous qui mettent en avant l'exploration du Royaume à cheval, la découverte de points d'observation, des balades sur les toits, quelques acrobaties de l'agile Altaïr et des combats.
Vidéo exclu #2 - Petit tour à cheval
Vidéo exclu #2 - Petit tour à cheval
Vidéo exclu #3 - Les toits de Damas
Vidéo exclu #3 - Les toits de Damas
Vidéo exclu #4 - Points d'Observation
Vidéo exclu #4 - Points d'Observation
Vidéo exclu #5 - Combats
Vidéo exclu #5 - Combats
Conclusion
Que ce soit sur Xbox 360 ou Playstation 3, nous avons face à nous un véritable chef-d'œuvre, un titre magistral qui se vit plus qu'il ne se raconte, qui absorbe le joueur dans son univers cohérent, riche et vivant. Ce dernier en oublie qu'il est en train de jouer. Une étape vient d'être franchie et Assassin's Creed ne peut que se placer comme une référence pour de nombreux titres à venir. Ses quelques défauts de jeunesse lui sont rapidement pardonnés tant le plaisir de jeu qu'il nous procure est intense. Avec une réalisation, une mise en scène et un scénario digne du septième art, Assassin's Creed est le jeu que tout possesseur de console de nouvelle génération se doit de détenir dans sa logitheque. Le titre d'Ubisoft est peut-être bien le jeu de l'année.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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