Colin McRae : DIRT arrive enfin sur Playstation 3
Un peu plus de trois mois après nous avoir proposé de découvrir la version Xbox 360 de son jeu de rallye, Codemasters met à notre disposition la version Playstation 3 de Colin McRae : DIRT. Arrivant trois ans après Colin McRae Rally 2005, ce sixième épisode est le premier de la série, mais aussi le premier jeu de rallye, à voir le jour sur des consoles de nouvelle génération.
Ce qui frappe dès les premières minutes de jeu, c’est l’interface des plus agréables qui nous est proposée. Cette dernière nous donne accès à différents modes de jeu (Carrière, Championnat, Rally Mondial, Multijoueur) qui vont nous permettre d’appréhender au mieux ce nouvel opus plein de surprises. En effet, si c’est surtout graphiquement, grâce notamment à son tout nouveau moteur (Neon) spécialement développé pour l’occasion, que se démarque Colin McRae DIRT, c’est aussi par la variété et le nombre de disciplines proposées que le titre de Codemasters sort du lot. Plus proche d’un TOCA Race Driver que d’un jeu de rallye à proprement parler, Colin McRae DIRT nous permettra de prendre le volant d’une quarantaine de véhicules répartis en différentes catégories. Du Japon à l’Australie, en passant par les États-Unis ou l’Angleterre, nous serons amenés à prendre part à des épreuves de Rallye, Rallye Raid, Course de Côte, ou encore du Championnat Américain C.O.R.R. (Championship Off-Road Racing).
Le mode « Carrière » nous permet donc à travers différents niveaux de découvrir tous les véhicules et toutes les épreuves proposés, tout en nous donnant la possibilité d’acheter, grâce à l’argent accumulé après chaque victoire, mais aussi de débloquer quelques bolides sympathiques comme la Lancia Delta S4, la Peugeot 205 Turbo 16, la Citroën C4, la Lotus Exige ou encore la Mitsubishi FTO. Ces derniers pourront ensuite être utilisés dans les autres modes de jeu disponibles. Le mode « Carrière » propose donc une succession d’épreuves qu’il faut remporter avec un véhicule donné. De plus, à chaque victoire, une somme d’argent (fonction du niveau de difficulté choisi) et 10 points nous sont attribués, ceux-ci nous permettant au fur et mesure de débloquer de nouvelles épreuves et ainsi de gravir les échelons jusqu’au sommet de la pyramide.
Le mode « Championnat », quant à lui, nous met dans les conditions réelles d’un rallye. On y enchaîne les spéciales lors de différentes épreuves (National, Européen, International et Mondial), tout en faisant attention de ne pas trop endommager la voiture. En effet, les passages par le parc relais étant limités, il faut arriver à conjuguer vitesse et prudence. Le mode « Rallye Mondial » nous propose de son côté de prendre un peu de bon temps au volant de nos bolides dans des « Courses Simples », des « Épreuves Libres » ou des « Contre La Montre ». Enfin, le mode « Multijoueur », malgré l’absence d’un mode « écran partagé », permet à plusieurs fous du volant de courir en ligne. Ainsi, après avoir voté pour le tracé souhaité, une centaine de participants peuvent s’affronter dans un même salon sur des étapes de rallye et des courses de côté. À nous ensuite de réussir le meilleur chrono, seul sur la piste, car ici il n’est malheureusement pas question de piloter en compagnie d’autres joueurs.
Evoluant au niveau du contenu proposé en bien (variété des épreuves et des véhicules) comme en mal (absence de météo, où sont les courses sur neige ?), Colin McRae DIRT marque l’entrée de la série dans cette fameuse « nouvelle génération ». Offrant une réalisation très soignée, il exploite de nombreux effets graphiques. Tout est réuni (effets visuels, profondeurs de champ, végétation, gestion des dégâts, etc.) pour nous faire oublier que nous sommes en train de jouer à un jeu vidéo. Cela dit et bien qu'il soit très agréable à regarder, le titre de Codemasters souffre de vilaines saccades. De fait, certains joueurs préféreront sans doute se tourner vers d'autres jeux, moins capricieux en terme de framerate, alors que les pilotes exigeants ne pourront même pas se laisser convaincre par le comportement des véhicules, lui aussi critiquable.
En effet, le côté simulation, et ce bien que de nombreux réglages soient proposés (roue, ressort, amortisseur, frein, différentiel, etc.), a été complètement laissé de côté au profit d’une conduite accessible et beaucoup plus arcade. Faute de gestion du transfert de masse, on a ainsi plus souvent l’impression d’être aux commandes d’une savonnette ou pire d’un camion pesant plusieurs tonnes que d’une voiture de rallye. Durant les premières heures de jeu, nous passons plus de temps à essayer de contrôler le véhicule, et à éviter les droite/gauche incessants, qu’à battre des records. Heureusement, au fil des minutes, et avec une bonne maîtrise du stick analogique gauche, les choses s’améliorent.
La vidéo commentée qui suit, réalisée à partir de la version Xbox 360 du jeu, revient donc sur les différents points abordés, tout en n’oubliant pas d’insister sur les qualités (interface, aspect visuel, variété des épreuves, etc.) et les défauts (absence de météo, par de course sur neige, vitesse d’animation, comportement des véhicules, etc.) de ce Colin McRae DIRT.
Cette deuxième vidéo, toujours réalisée à partir de la version Xbox 360 du jeu, insiste surtout sur la gestion des dégâts présente dans Colin McRae DIRT. On y martyrise avec plaisir une Lotus Exige, ou encore une Peugeot 207.
Enfin, cette dernière vidéo, réalisée à partir de la version Playstation 3 du jeu et mettant en avant les « replays », nous permet de découvrir différentes épreuves (Rallye, Rallye Raid, Course de Côte, etc.) et différents types de véhicules.
Le titre de Codemasters souffre de quelques défauts (absence d’épreuves sur neige, comportement des véhicules, vitesse d’animation, etc.) qui risquent bien de lui être fatals. À trop vouloir en faire, les développeurs ont oublié d’aller à l’essentiel, à savoir nous proposer un jeu de rallye digne de ce nom, et pas une version « DIRT » de la série des TOCA Race Driver. Pourtant, force est de constater que grâce à son côté accessible, à la variété des épreuves proposées, et à une réalisation soignée, Colin McRae : DIRT se démarque du lot. Arrivant enfin sur la console de Sony, il ravira les fans du genre, qui n’attacheront pas trop d’importance au côté arcade du titre, et tous ceux qui voudront en prendre plein les yeux à chaque spéciale.
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Quand Colin McRae rencontre TOCA
Ce qui frappe dès les premières minutes de jeu, c’est l’interface des plus agréables qui nous est proposée. Cette dernière nous donne accès à différents modes de jeu (Carrière, Championnat, Rally Mondial, Multijoueur) qui vont nous permettre d’appréhender au mieux ce nouvel opus plein de surprises. En effet, si c’est surtout graphiquement, grâce notamment à son tout nouveau moteur (Neon) spécialement développé pour l’occasion, que se démarque Colin McRae DIRT, c’est aussi par la variété et le nombre de disciplines proposées que le titre de Codemasters sort du lot. Plus proche d’un TOCA Race Driver que d’un jeu de rallye à proprement parler, Colin McRae DIRT nous permettra de prendre le volant d’une quarantaine de véhicules répartis en différentes catégories. Du Japon à l’Australie, en passant par les États-Unis ou l’Angleterre, nous serons amenés à prendre part à des épreuves de Rallye, Rallye Raid, Course de Côte, ou encore du Championnat Américain C.O.R.R. (Championship Off-Road Racing).
Le mode « Carrière » nous permet donc à travers différents niveaux de découvrir tous les véhicules et toutes les épreuves proposés, tout en nous donnant la possibilité d’acheter, grâce à l’argent accumulé après chaque victoire, mais aussi de débloquer quelques bolides sympathiques comme la Lancia Delta S4, la Peugeot 205 Turbo 16, la Citroën C4, la Lotus Exige ou encore la Mitsubishi FTO. Ces derniers pourront ensuite être utilisés dans les autres modes de jeu disponibles. Le mode « Carrière » propose donc une succession d’épreuves qu’il faut remporter avec un véhicule donné. De plus, à chaque victoire, une somme d’argent (fonction du niveau de difficulté choisi) et 10 points nous sont attribués, ceux-ci nous permettant au fur et mesure de débloquer de nouvelles épreuves et ainsi de gravir les échelons jusqu’au sommet de la pyramide.
Le mode « Championnat », quant à lui, nous met dans les conditions réelles d’un rallye. On y enchaîne les spéciales lors de différentes épreuves (National, Européen, International et Mondial), tout en faisant attention de ne pas trop endommager la voiture. En effet, les passages par le parc relais étant limités, il faut arriver à conjuguer vitesse et prudence. Le mode « Rallye Mondial » nous propose de son côté de prendre un peu de bon temps au volant de nos bolides dans des « Courses Simples », des « Épreuves Libres » ou des « Contre La Montre ». Enfin, le mode « Multijoueur », malgré l’absence d’un mode « écran partagé », permet à plusieurs fous du volant de courir en ligne. Ainsi, après avoir voté pour le tracé souhaité, une centaine de participants peuvent s’affronter dans un même salon sur des étapes de rallye et des courses de côté. À nous ensuite de réussir le meilleur chrono, seul sur la piste, car ici il n’est malheureusement pas question de piloter en compagnie d’autres joueurs.
Une réalisation à la hauteur ? Oui et non !
Evoluant au niveau du contenu proposé en bien (variété des épreuves et des véhicules) comme en mal (absence de météo, où sont les courses sur neige ?), Colin McRae DIRT marque l’entrée de la série dans cette fameuse « nouvelle génération ». Offrant une réalisation très soignée, il exploite de nombreux effets graphiques. Tout est réuni (effets visuels, profondeurs de champ, végétation, gestion des dégâts, etc.) pour nous faire oublier que nous sommes en train de jouer à un jeu vidéo. Cela dit et bien qu'il soit très agréable à regarder, le titre de Codemasters souffre de vilaines saccades. De fait, certains joueurs préféreront sans doute se tourner vers d'autres jeux, moins capricieux en terme de framerate, alors que les pilotes exigeants ne pourront même pas se laisser convaincre par le comportement des véhicules, lui aussi critiquable.
En effet, le côté simulation, et ce bien que de nombreux réglages soient proposés (roue, ressort, amortisseur, frein, différentiel, etc.), a été complètement laissé de côté au profit d’une conduite accessible et beaucoup plus arcade. Faute de gestion du transfert de masse, on a ainsi plus souvent l’impression d’être aux commandes d’une savonnette ou pire d’un camion pesant plusieurs tonnes que d’une voiture de rallye. Durant les premières heures de jeu, nous passons plus de temps à essayer de contrôler le véhicule, et à éviter les droite/gauche incessants, qu’à battre des records. Heureusement, au fil des minutes, et avec une bonne maîtrise du stick analogique gauche, les choses s’améliorent.
La vidéo commentée qui suit, réalisée à partir de la version Xbox 360 du jeu, revient donc sur les différents points abordés, tout en n’oubliant pas d’insister sur les qualités (interface, aspect visuel, variété des épreuves, etc.) et les défauts (absence de météo, par de course sur neige, vitesse d’animation, comportement des véhicules, etc.) de ce Colin McRae DIRT.
VidéoTest de Colin McRae : DIRT
VidéoTest de Colin McRae : DIRT sur Xbox 360
Cette deuxième vidéo, toujours réalisée à partir de la version Xbox 360 du jeu, insiste surtout sur la gestion des dégâts présente dans Colin McRae DIRT. On y martyrise avec plaisir une Lotus Exige, ou encore une Peugeot 207.
Vidéo exclu #13 - Gestion des dégâts
Vidéo exclu #13 - Gestion des dégâts
Enfin, cette dernière vidéo, réalisée à partir de la version Playstation 3 du jeu et mettant en avant les « replays », nous permet de découvrir différentes épreuves (Rallye, Rallye Raid, Course de Côte, etc.) et différents types de véhicules.
Vidéo exclu #14 - PS3 - Replays
Vidéo exclu #14 - PS3 - Replays
Conclusion :
Le titre de Codemasters souffre de quelques défauts (absence d’épreuves sur neige, comportement des véhicules, vitesse d’animation, etc.) qui risquent bien de lui être fatals. À trop vouloir en faire, les développeurs ont oublié d’aller à l’essentiel, à savoir nous proposer un jeu de rallye digne de ce nom, et pas une version « DIRT » de la série des TOCA Race Driver. Pourtant, force est de constater que grâce à son côté accessible, à la variété des épreuves proposées, et à une réalisation soignée, Colin McRae : DIRT se démarque du lot. Arrivant enfin sur la console de Sony, il ravira les fans du genre, qui n’attacheront pas trop d’importance au côté arcade du titre, et tous ceux qui voudront en prendre plein les yeux à chaque spéciale.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Colin McRae : DIRT sur Playstation 3
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