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Tekken 5 : Dark Resurrection frappe en VidéoTest
Un peu plus d'un an après un bon Tekken 5 sorti sur PS2, voilà que Namco nous ressert sa recette fétiche mais cette fois-ci sur PSP. Pari réussi ?
Un peu plus d'un an après Tekken 5 sorti sur PS2, plus que satisfaisant, voilà que Namco nous ressert sa recette fétiche, mais cette fois-ci sur PSP. Cela suffira-t-il à contenter les joueurs, fans ou non de la série ? La prouesse technique annoncée sera-t-elle au rendez-vous ? Kuma va-t-il enfin réussir à séduire Panda ? Autant de questions essentielles, dont les réponses, dans notre VidéoTest.
Tekken : Dark Resurrection, est en fait l'adaptation de la version arcade de Tekken 5, et non de la version PS2. Certaines arènes (comme celle au milieu d'une décharge, l'église où se trouve Devil Jin...) ont été quelque peu modifiées, et dénote sur cette version PSP, trois nouveaux personnages qui complètent déjà la trentaine déjà bien connus des fans : Lili, la bourgeoise monégasque, Dragunov, le militaire russe sans pitié et Armor King, le mystérieux catcheur. Précisions au passage, que 34 personnages sont disponibles dès le départ. Cela divisera les joueurs : beaucoup de fans des premiers opus regretteront de ne pas avoir à les débloquer, les autres jubileront de pouvoir se lancer d'emblée avec le personnage de leur choix. Enfin, seul Lili sort du lot et propose une once de nouveauté. Armor King était déjà présent dans d'autres opus, et Dragunov n'a pas grand-chose pour lui, si ce n'est que de ressembler un tantinet à Bryan.
Au niveau des modes de jeu, on peut dire que l'UMD est plutôt bien rempli : Combat rapide, Mode Histoire, Arcade, Réseau, Dojo Tekken, Attaque, Entraînement, Modes Bonus (comprenant le Tekken Bowl notamment), Profil et Cinémathèque. Combat rapide permet de lancer une série de combats sans se prendre la tête, et en pouvant changer de personnage à tout moment (très pratique pour une utilisation, support portable oblige !) ou encore de combattre par équipe (avec jusqu'à huit combattants par équipe). Les modes Histoire et Arcade vous proposent globalement tout deux la même chose, c'est-à-dire des enchaînements de combats ; sauf que l'un est plus scénarisé (et est parsemé d'artworks, cut-scenes avec le moteur du jeu ou en images de synthèse) et que l'autre vous propose simplement d'avoir le meilleur rang possible en «émulant» des adversaires réels (qui ont leurs propres noms et apparences). Dojo Tekken vous propose d'augmenter votre rang en enchaînant les combats dans plusieurs dojos différents, pour au final débloquer quelques bonus.
Le mode Réseau vous permet de vous battre contre un autre joueur (via une zone de combat appelée Salon de combat, pouvant comporter jusqu'à 15 joueurs) et de partager votre jeu en Wi-Fi local seulement ou vos données personnelles (ghosts et classements) avec d'autres joueurs (en Wi-Fi local ou online). Dans le mode Attaque, vous trouverez les classiques Contre-la-montre et Survie, sans oublier le Gold Rush (gagnez des sous en fonction des dégâts infligés aux adversaires). Même l'Entraînement est bien loti (contrairement à certains titres Capcom notamment) avec Freestyle (entraînement libre où vous fixez vos règles), Entraînement contre CPU, Entraînement défensif, Didacticiel (histoire d'apprendre les mouvements de base) et Entraînement commandes (Entraînement où vous devez reproduire certaines commandes). Cela en devient presque compliqué à force, mais l'effort est tout de même à noter. Surtout pour les novices, qui seront au départ sûrement perdus par le nombre de combinaisons à réaliser pour chaque personnage.
Les modes Bonus sont relativement peu intéressants, à l'image du Tekken Bowl (bowling) finalement assez limité. La cinémathèque recense toutes les scènes d'introduction et de fin, d'ailleurs d'une qualité toujours aussi agréable, encore plus sur l'écran 16/9 de la PSP. À noter que l'on peut acheter ces cut-scenes, avec l'argent gagné en combat certes, mais ce qui permet à ceux qui seraient réfractaires à certains combattants de voir quand même leurs cinématiques, sans trop se fouler. Le Profil, s'il ne paie pas de mine à première vue, représente justement une mine de possibilités de personnalisation de vos combattants : Lunettes de soleil, changement de couleur, soutien-gorge sexy, aura colorée, bonnet, coiffure afro, etc. Autant d'éléments parfaitement inutiles, donc forcément indispensables... surtout si vous comptez épater vos collègues avec vos ghosts (fantômes reprenant les performances de vos personnage).
Eh bien oui, franchement un grand oui ! Car même si on aurait aimé pouvoir se battre en ligne, il faut bien avouer que Namco nous a gâté avec cet UMD rempli à fond : cinématiques merveilleuses, nombreux modes de jeux, nombreux personnes, plein de moyens de personnalisation, un mode sans fil en local... mais n'oublions pas quatre éléments fondamentaux. Les graphismes tout d'abord sont tout simplement somptueux, il est surprenant de voir avec quelle facilité la PSP retranscrit quasiment à l'identique l'opus PS2. D'autant que cette version se paie le luxe d'être très fluide (en combat surtout, un peu moins dans les animations de fin de combat). Ensuite, les temps de chargement sont habilement maquillés et de surcroît assez courts, ce qui représente un atout non négligeable pour le titre. Quatrième et dernier point, la maniabilité, même si elle met à mal les boutons de la PSP et est un peu moins agréable qu'avec la Dualshock, reste assez satisfaisante. Le titre étant jouable au stick analogique et à la croix directionnelle. Observons enfin que l'écran de la PSP sied bien en terme de visibilité par rapport au format 4:3 de la PS2, les combattants ont ainsi plus d'espace sur les côtés pour s'exprimer.
Ce Tekken : Dark Resurrection ne manque pas son entrée sur PSP et se trémousse avec une étonnante facilité là où beaucoup ont trébuché (temps de chargement, graphismes, maniabilité, fluidité), même si une fois de plus, il s'agit d'une adaptation et non d'un titre original. Les possesseurs de Tekken 5 sur PS2 devront donc s'y essayer, avant de décider du bien-fondé de leur achat final.
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Tekken 5 version ++
Tekken : Dark Resurrection, est en fait l'adaptation de la version arcade de Tekken 5, et non de la version PS2. Certaines arènes (comme celle au milieu d'une décharge, l'église où se trouve Devil Jin...) ont été quelque peu modifiées, et dénote sur cette version PSP, trois nouveaux personnages qui complètent déjà la trentaine déjà bien connus des fans : Lili, la bourgeoise monégasque, Dragunov, le militaire russe sans pitié et Armor King, le mystérieux catcheur. Précisions au passage, que 34 personnages sont disponibles dès le départ. Cela divisera les joueurs : beaucoup de fans des premiers opus regretteront de ne pas avoir à les débloquer, les autres jubileront de pouvoir se lancer d'emblée avec le personnage de leur choix. Enfin, seul Lili sort du lot et propose une once de nouveauté. Armor King était déjà présent dans d'autres opus, et Dragunov n'a pas grand-chose pour lui, si ce n'est que de ressembler un tantinet à Bryan.
Au niveau des modes de jeu, on peut dire que l'UMD est plutôt bien rempli : Combat rapide, Mode Histoire, Arcade, Réseau, Dojo Tekken, Attaque, Entraînement, Modes Bonus (comprenant le Tekken Bowl notamment), Profil et Cinémathèque. Combat rapide permet de lancer une série de combats sans se prendre la tête, et en pouvant changer de personnage à tout moment (très pratique pour une utilisation, support portable oblige !) ou encore de combattre par équipe (avec jusqu'à huit combattants par équipe). Les modes Histoire et Arcade vous proposent globalement tout deux la même chose, c'est-à-dire des enchaînements de combats ; sauf que l'un est plus scénarisé (et est parsemé d'artworks, cut-scenes avec le moteur du jeu ou en images de synthèse) et que l'autre vous propose simplement d'avoir le meilleur rang possible en «émulant» des adversaires réels (qui ont leurs propres noms et apparences). Dojo Tekken vous propose d'augmenter votre rang en enchaînant les combats dans plusieurs dojos différents, pour au final débloquer quelques bonus.
Le mode Réseau vous permet de vous battre contre un autre joueur (via une zone de combat appelée Salon de combat, pouvant comporter jusqu'à 15 joueurs) et de partager votre jeu en Wi-Fi local seulement ou vos données personnelles (ghosts et classements) avec d'autres joueurs (en Wi-Fi local ou online). Dans le mode Attaque, vous trouverez les classiques Contre-la-montre et Survie, sans oublier le Gold Rush (gagnez des sous en fonction des dégâts infligés aux adversaires). Même l'Entraînement est bien loti (contrairement à certains titres Capcom notamment) avec Freestyle (entraînement libre où vous fixez vos règles), Entraînement contre CPU, Entraînement défensif, Didacticiel (histoire d'apprendre les mouvements de base) et Entraînement commandes (Entraînement où vous devez reproduire certaines commandes). Cela en devient presque compliqué à force, mais l'effort est tout de même à noter. Surtout pour les novices, qui seront au départ sûrement perdus par le nombre de combinaisons à réaliser pour chaque personnage.
Les modes Bonus sont relativement peu intéressants, à l'image du Tekken Bowl (bowling) finalement assez limité. La cinémathèque recense toutes les scènes d'introduction et de fin, d'ailleurs d'une qualité toujours aussi agréable, encore plus sur l'écran 16/9 de la PSP. À noter que l'on peut acheter ces cut-scenes, avec l'argent gagné en combat certes, mais ce qui permet à ceux qui seraient réfractaires à certains combattants de voir quand même leurs cinématiques, sans trop se fouler. Le Profil, s'il ne paie pas de mine à première vue, représente justement une mine de possibilités de personnalisation de vos combattants : Lunettes de soleil, changement de couleur, soutien-gorge sexy, aura colorée, bonnet, coiffure afro, etc. Autant d'éléments parfaitement inutiles, donc forcément indispensables... surtout si vous comptez épater vos collègues avec vos ghosts (fantômes reprenant les performances de vos personnage).
Mais concrètement il vaut le coût(-ma) ?
Eh bien oui, franchement un grand oui ! Car même si on aurait aimé pouvoir se battre en ligne, il faut bien avouer que Namco nous a gâté avec cet UMD rempli à fond : cinématiques merveilleuses, nombreux modes de jeux, nombreux personnes, plein de moyens de personnalisation, un mode sans fil en local... mais n'oublions pas quatre éléments fondamentaux. Les graphismes tout d'abord sont tout simplement somptueux, il est surprenant de voir avec quelle facilité la PSP retranscrit quasiment à l'identique l'opus PS2. D'autant que cette version se paie le luxe d'être très fluide (en combat surtout, un peu moins dans les animations de fin de combat). Ensuite, les temps de chargement sont habilement maquillés et de surcroît assez courts, ce qui représente un atout non négligeable pour le titre. Quatrième et dernier point, la maniabilité, même si elle met à mal les boutons de la PSP et est un peu moins agréable qu'avec la Dualshock, reste assez satisfaisante. Le titre étant jouable au stick analogique et à la croix directionnelle. Observons enfin que l'écran de la PSP sied bien en terme de visibilité par rapport au format 4:3 de la PS2, les combattants ont ainsi plus d'espace sur les côtés pour s'exprimer.
Conclusion
Ce Tekken : Dark Resurrection ne manque pas son entrée sur PSP et se trémousse avec une étonnante facilité là où beaucoup ont trébuché (temps de chargement, graphismes, maniabilité, fluidité), même si une fois de plus, il s'agit d'une adaptation et non d'un titre original. Les possesseurs de Tekken 5 sur PS2 devront donc s'y essayer, avant de décider du bien-fondé de leur achat final.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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