La Playstation a 20 ans : nos jeux préférés sur PSX

Passées les fêtes de Noël de 1995 (ou 1996, je ne me souviens plus très bien aujourd’hui), je me suis mis en tête d’acheter une PlayStation. Malheureusement, comme bien souvent après pareil évènement, les produits les plus recherchés ne courent pas les rues. J’ai alors décidé d’écumer les supermarchés de la région en quête du Graal.

Et c’est dans la banlieue de Lyon que je suis tombé sur l’un des derniers exemplaires de la machine. A l’époque, il fallait passer par le rayon photos pour régler ces achats high-tech, c’est donc avec une console tout juste payée et deux jeux (Tekken et Pandemonium) que j’ai continué à faire mes courses. Je peux vous dire qu’après avoir lâché un peu moins de 2500 F, à l’époque, je n’ai pas quitté ma PlayStation des yeux.

Ensuite, ce fut de longues heures de plaisir passées chez Cédric (cocréateur de Jeuxvideo.fr) et Jean-Marc à baver devant les superbes (pour l’époque) cinématiques en images de synthèse, à jouer à Time Crisis ou Point Blank, ou encore à se lancer quelques défis stupides sur Diablo.



Soul Blade
C’est sans aucun doute ma série de jeux de combat préférée. Qu’est-ce que j’en ai passé des soirées à me friter avec mon pote Cédric. Aujourd’hui, je reviens toujours avec plaisir sur un SoulCalibur (quel que soit l'épisode), même si désormais, je passe plus de temps à en découdre avec l’IA. En ce temps là, je jouais beaucoup avec Mitsurugi, avant de me tourner vers l’extravagant Voldo. Depuis, je me suis laissé tenter par d’’autres combattants comme Siegfried et sa grosse n'épée.

Soul Blade fait partie de ces jeux dont on ne se lasse jamais, et chaque victoire ou défaite nous amène à progresser toujours un peu plus. J’espère pouvoir retrouver un jour autant de plaisir que j’en ai pris sur PlayStation, sur les consoles de dernières générations que sont la PlayStation 4 et la Xbox One.

Time Crisis
Avec Point Blank, Time Crisis a vraiment marqué l’entrée des jeux d’arcade dans notre salon. Jeu de tir utilisant un accessoire particulier (se branchait à la fois sur le port manette et la sortie vidéo), il mettait à l’épreuve notre dextérité. Si sur Point Blank nous utilisions uniquement le pistolet, sur Time Crisis, il en allait tout autrement.

En effet, toujours avec mon pote Cédric, nous possédions également à l’époque des Sticks Arcade pour la PlayStation. L’un d’entre eux était donc posé sur le sol, et en appuyant avec le pied sur les boutons, nous avions alors la possibilité de nous mettre à couvert. Bien entendu, les jeux n’étaient pas donnés (environ 500 francs), mais nous étions tout heureux de ne plus avoir à glisser notre pièce de 10 francs dans l'une des bornes de la salle d’arcade du coin.

Gran Turismo / Destruction Derby 2
Avant la PlayStation, je ne m'étais pas vraiment intéressé aux jeux de courses automobiles. Tout a commencé chez l’un de mes cousins avec l’adaptation d’un autre jeu d’arcade, un certain Ridger Racer. Très peu de voitures, un seul tracé avec de multiples embranchements, tout comme sur la borne. Ensuite, il y a eu l’exceptionnel Destruction Derby 2. Que de bons souvenirs sur ce titre, qui était l’un des premiers à gérer les dégâts sur les voitures. Il n’était pas rare, après quelques collisions, de devoir terminer une course sur trois roues. Génial !

Vient enfin celui à cause duquel je n’ai d’yeux aujourd’hui que pour les jeux de courses automobiles, le désormais célèbre : Gran Turismo. Véritable simulation, il nous proposait de prendre le volant de plus d’une centaine de voitures différentes. Qu’est-ce que j’en ai passé du temps pour débloquer tous les permis en or... sur ma version, mais aussi sur celle de mes potes. Désormais, même si je me suis tourné vers la série des Forza Motorsport, je reviens toujours avec plaisir sur un Gran Turismo et j’attends avec impatience de voir ce que fera Polyphony Digital sur PlayStation 4.

Pour ma part, pas de Resident Evil, Metal Gear Solid, Grand Theft Auto ou encore Silent Hill sur PlayStation, mais plutôt du jeu de rôle, de baston et bien entendu de la course automobile. Après Final Fantasy 7 (Jean-Marc vous en parlera sûrement beaucoup mieux que moi), il y a notamment eu Alundra, Grandia, Vandal Hearts, Wild Arms, et surtout Suikoden et ses 108 personnages… quel jeu !

Même si je suis loin d’avoir le niveau de notre ami Virgile, j’ai toujours été fan de jeux de baston, surtout en 3D. Après Tekken, et bien entendu l’inoubliable Soul Blade, j’ai très vite cherché des titres qui pourraient assouvir ma soif de baston. Je me suis donc tourné vers un certain Street Fighter EX Plus Alpha, une belle daube à l’époque, surtout après avoir passé des heures et des heures sur le titre de Namco. Il sera revendu dans la journée. Viendra ensuite l'extravagant Star Gladiator. Ce n’est sans doute pas le meilleur des jeux de baston, mais il avait la particularité de proposer des combattants vraiment originaux, tout comme Bloody Roar.

Gran Turismo, Bloody Roar et Vandal Hearts sur PlayStation
Viennent ensuite les jeux de courses automobiles. Avec Gran Turismo, d’autres séries ont marqué mes années de jeu sur PlayStation. Il y a ainsi eu les Ridger Racer, les Colin McRae, les V-Rally, les Formula 1, les Need For Speed, ou encore les Destruction Derby, avec un deuxième épisode de toute beauté pour l’époque.

Pour terminer, citons également des jeux comme 24 Heures du Mans, Adidas Power Soccer, Bust-A-Move 2, Colony Wars (énorme !), Cool Boarders (vraiment très fun !), Croc, Driver, Hot Shots Golf, Heart Of Darkness, Klonoa, Legacy Of Kain, Moto racer, Micro Machine V3, Medievil, Oddworld, Tomb Raider (j’ai failli les oublier !) , Tony Hawk Pro Skater, ou encore WipEout.

24 Heures du Mans, Colony Wars et Moto Racer sur PlayStation
Enfin, il est vraiment dommage de voir qu’aujourd’hui, la plupart de ces séries, ainsi que leur développeur, ont complètement disparu de la circulation…