Dark Sector, la dualité en VidéoTest
Il est loin l’E3 2005, avec sa première vidéo du très prometteur Dark Sector. Orienté infiltration dans l’espace, il avait alors soulevé un fort mouvement de sympathie. Trois ans plus tard, le constat est bien différent. De l’infiltration, il ne reste rien. Digital Extrems nous joue le coup du jeu d’action à la troisième personne bien classique, à une exception près. Atteint jusqu’à la moelle par un mal qui ronge jusqu’à son âme, Hayden Tenno ne devra compter que sur lui-même et sur le gros objet tranchant qui lui sort du bras, pour contrecarrer une menace tant physique que psychologique qui vise l’humanité. Bienvenue dans Dark Sector.
Oublions tout de suite ce scénario aussi lymphatique qu’ennuyeux. Concentrons-nous sur l’essence même du plaisir que procure ce Dark Sector : le Glaive. Dernière ce nom barbare se cache l’arme la plus destructrice depuis « Schwarzy » dans Commando. Le concept est d’ailleurs limpide : un boomerang à trois lames acérées, bénéficiant de tout un tas de pouvoirs spécifiques, allant du simple bouclier à l’invisibilité en passant par l’explosion pure et simple. Grâce à cet objet cylindrique, le verbe « étriper » retrouve ses lettres de noblesse pour une demi-douzaine d’heures de plaisir intense. Si on couple le Glaive avec trois éléments différents visuellement réussis (à savoir le feu, l’électricité et la glace), on imagine aisément le potentiel des possibilités de Dark Sector. Fun, le jeu de Digital Extrems l’est assurément, malgré un gros nombre de défauts que certains trouveront rédhibitoires.
En premier lieu, difficile de ne pas être frustré par un schéma de gameplay trop restreint et répétitif. On avance, on coupe des bras et des têtes, on résout une énigme digne de Kawashima et on « tatane » le boss. Cet état de fait nous amène à penser que Dark Sector succombe un peu à la facilité, en témoignent un level design que l’on aurait souhaité plus audacieux et une intelligence artificielle on ne peut plus sommaire. Malgré cela, on s’amuse quand même tout au long du jeu, où les passages mémorables d’une furie intense succèdent à de plus intimistes séances de démembrement en règle. Le constat est identique en ce qui concerne la technique. Des somptueux environnements à la lumière dynamique s’opposent à des niveaux d’un classicisme abusé. Mais trêve d’envolées lyrico-sanglantes. Place à la vidéo commentée qui tente (même si j’enchaîne les bafouilles) d’expliquer en quoi, malgré une kyrielle de défauts qui plombe plus ou moins l’expérience de jeu, Dark Sector est jouissif.
VidéoTest de Dark Sector sur Playstation 3
Comme vous pouvez le constater dans ce VidéoTest, difficile d’expliquer pourquoi Dark Sector n’est pas noyé par tous ses problèmes. Le Glaive semble être la réponse la plus pertinente à cette question, tant on prend plaisir à l’utiliser tout au long du jeu. Bien sûr il « repompe » de (bonnes) idées à droite (Resident Evil 4) et à gauche (Gears Of War), d’accord la jouabilité montre rapidement ses limites et le mode multijoueurs n’est pas tellement à la hauteur. Oui, mille fois oui. Il n’empêche que Dark Sector est amusant, jouissif, agréable à parcourir et quand même varié, notamment avec ses séquences au contrôle d’un robot (pas forcément transcendantes mais agréables). En termes d’ambiance et d’immersion, le jeu est indéniablement une réussite. Distribué par Koch Media, il est le genre de titre dont on espère une suite plus ambitieuse, moins truffée de défauts en tout genre et au scénario plus travaillé.
Dark Sector subit (ou profite de) sa dualité. Lacunaire techniquement, le jeu propose quelques décors majestueux et certains effets (le feu surtout) sont magnifiques. Au schéma de jeu répétitif répond le fun à tout instant et la variété des possibilités du Glaive. À la maniabilité rigide, on opposera une visée précise et un arsenal conséquent. La mise en scène et l’ambiance de qualité viendront contrebalancer un scénario famélique autant que décevant. Vous l’aurez compris, il n’est pas facile de juger un jeu comme Dark Sector et encore plus difficile de le conseiller. Si vous aimez les expériences intenses, que vous buvez l’hémoglobine par litre et que la présence d’un boomerang à trois lames dans votre bras vous rassure quand vous sortez faire les courses, ce jeu est pour vous. Les autres, essayez-le au moins, par le biais d’une hypothétique démo par exemple. Nous, en tout cas, on a aimé.
J’en boirais des Tenno
Oublions tout de suite ce scénario aussi lymphatique qu’ennuyeux. Concentrons-nous sur l’essence même du plaisir que procure ce Dark Sector : le Glaive. Dernière ce nom barbare se cache l’arme la plus destructrice depuis « Schwarzy » dans Commando. Le concept est d’ailleurs limpide : un boomerang à trois lames acérées, bénéficiant de tout un tas de pouvoirs spécifiques, allant du simple bouclier à l’invisibilité en passant par l’explosion pure et simple. Grâce à cet objet cylindrique, le verbe « étriper » retrouve ses lettres de noblesse pour une demi-douzaine d’heures de plaisir intense. Si on couple le Glaive avec trois éléments différents visuellement réussis (à savoir le feu, l’électricité et la glace), on imagine aisément le potentiel des possibilités de Dark Sector. Fun, le jeu de Digital Extrems l’est assurément, malgré un gros nombre de défauts que certains trouveront rédhibitoires.
En premier lieu, difficile de ne pas être frustré par un schéma de gameplay trop restreint et répétitif. On avance, on coupe des bras et des têtes, on résout une énigme digne de Kawashima et on « tatane » le boss. Cet état de fait nous amène à penser que Dark Sector succombe un peu à la facilité, en témoignent un level design que l’on aurait souhaité plus audacieux et une intelligence artificielle on ne peut plus sommaire. Malgré cela, on s’amuse quand même tout au long du jeu, où les passages mémorables d’une furie intense succèdent à de plus intimistes séances de démembrement en règle. Le constat est identique en ce qui concerne la technique. Des somptueux environnements à la lumière dynamique s’opposent à des niveaux d’un classicisme abusé. Mais trêve d’envolées lyrico-sanglantes. Place à la vidéo commentée qui tente (même si j’enchaîne les bafouilles) d’expliquer en quoi, malgré une kyrielle de défauts qui plombe plus ou moins l’expérience de jeu, Dark Sector est jouissif.
VidéoTest de Dark Sector sur PS3
VidéoTest de Dark Sector sur PS3
Hayden et son côté Dark…
Comme vous pouvez le constater dans ce VidéoTest, difficile d’expliquer pourquoi Dark Sector n’est pas noyé par tous ses problèmes. Le Glaive semble être la réponse la plus pertinente à cette question, tant on prend plaisir à l’utiliser tout au long du jeu. Bien sûr il « repompe » de (bonnes) idées à droite (Resident Evil 4) et à gauche (Gears Of War), d’accord la jouabilité montre rapidement ses limites et le mode multijoueurs n’est pas tellement à la hauteur. Oui, mille fois oui. Il n’empêche que Dark Sector est amusant, jouissif, agréable à parcourir et quand même varié, notamment avec ses séquences au contrôle d’un robot (pas forcément transcendantes mais agréables). En termes d’ambiance et d’immersion, le jeu est indéniablement une réussite. Distribué par Koch Media, il est le genre de titre dont on espère une suite plus ambitieuse, moins truffée de défauts en tout genre et au scénario plus travaillé.
Vidéo #25 - Une bonne tranche
Vidéo exclu #4 - Une bonne tranche
Conclusion
Dark Sector subit (ou profite de) sa dualité. Lacunaire techniquement, le jeu propose quelques décors majestueux et certains effets (le feu surtout) sont magnifiques. Au schéma de jeu répétitif répond le fun à tout instant et la variété des possibilités du Glaive. À la maniabilité rigide, on opposera une visée précise et un arsenal conséquent. La mise en scène et l’ambiance de qualité viendront contrebalancer un scénario famélique autant que décevant. Vous l’aurez compris, il n’est pas facile de juger un jeu comme Dark Sector et encore plus difficile de le conseiller. Si vous aimez les expériences intenses, que vous buvez l’hémoglobine par litre et que la présence d’un boomerang à trois lames dans votre bras vous rassure quand vous sortez faire les courses, ce jeu est pour vous. Les autres, essayez-le au moins, par le biais d’une hypothétique démo par exemple. Nous, en tout cas, on a aimé.
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