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Sonic toujours à fond dans le mur
Pour célébrer les 15 ans du hérisson bleu, Sega nous propose le premier Sonic sur console nouvelle génération. Après un détour par la case Shadow, la marque revient donc à la charge avec un épisode censé représenter un beau cadeau pour tous les fans.
Dévoilé pour la première fois lors de l'E3 édition 2005, Sonic le hérisson version nouvelle génération semblait au premier abord prometteur. Graphismes colorés, ambiance sympathique et un gameplay speed retrouvé. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Une fois le disque inséré dans la console, il ne faut pas plus de quelques minutes avant de se retrouver en face d'une véritable descente aux enfers. Malgré tout, il faut bien avouer que l'on pourrait facilement se laisser charmer par la belle introduction qui met en place le scénario vaseux de ce nouvel opus. En pleine cérémonie, la princesse du royaume se fait capturer par Robotnik. Encore une histoire d'émeraudes ! Sonic et toute sa clique décident donc de s'en mêler et de partir à la recherche de cette belle princesse : bon courage ! Dès les premières minutes de jeu, il ne faut pas être un expert vidéoludique pour se rendre compte que ce volet ne restera pas dans les mémoires.
Sans que l'on ne sache vraiment pourquoi, on se retrouve propulsé dans une ville morte peuplée par des habitants qui frisent le ridicule. Au bout de quelques minutes et après avoir provoqué deux ou trois bugs de collision, on se rend enfin compte qu'il faut interroger ces personnes pour évoluer vers le premier niveau. Déjà, on salue la traduction française d'excellente facture. Ironique, bien sûr ! Même avec du recul, on se demande toujours pourquoi les développeurs ont inclut ces pseudo phases de recherche. Pour être honnête, il est vraiment très difficile de terminer le premier stage sans perdre bêtement. Sega a-t-il eu la bonne idée de tester son jeu avant de le lancer dans le commerce ? Je ne pense pas ! Tout comme dans la démo proposée sur le Xbox Live, la maniabilité frise le zéro. Vraiment énervant ! C'est tout simplement injouable. Et pour couronner le tout, le jeu est bourré de bugs. Avez-vous déjà vu une version preview vendue en magasin ? Oui, Sonic The Hedgehog. Vraiment navrant ! Pour preuve, nous voulions vous proposer - à la base - un VideoTest. Impossible étant donné que nous sommes obligés de perdre stupidement ou de tomber dans un trou à cause d'un bug de caméra. La progression dans le jeu se fait alors de manière très douloureuse. Dommage puisque les niveaux sont quand même colorés et l'on retrouve durant quelques brefs instants l'ambiance d'un véritable Sonic. Il faut également savoir que le joueur peut incarner Sonic, Tails ou encore Silver. Mais rien n'y fait, le constat est inévitable : Sega a réussi à faire encore plus mauvais que Shadow. Bravo !
Il y a le bon goût, le mauvais goût et le dégoût. Sonic est une véritable honte, un manque total de respect vis-à-vis des joueurs et des fans. On se demande où va Sega qui devra forcément se ressaisir pour le prochain opus. On se souviendra des 15 ans de la série, pour nous avoir pondu un jeu qui ne vaut jamais 70 euros. Et comme on pouvait l'imaginer, Sega n'a pas profité de son arrivée sur PS3 pour améliorer les points faibles du titre. Dommage, car en supprimant les bugs et en travaillant la jouabilité, ce Sonic aurait pu être honnête.
Dévoilé pour la première fois lors de l'E3 édition 2005, Sonic le hérisson version nouvelle génération semblait au premier abord prometteur. Graphismes colorés, ambiance sympathique et un gameplay speed retrouvé. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Une fois le disque inséré dans la console, il ne faut pas plus de quelques minutes avant de se retrouver en face d'une véritable descente aux enfers. Malgré tout, il faut bien avouer que l'on pourrait facilement se laisser charmer par la belle introduction qui met en place le scénario vaseux de ce nouvel opus. En pleine cérémonie, la princesse du royaume se fait capturer par Robotnik. Encore une histoire d'émeraudes ! Sonic et toute sa clique décident donc de s'en mêler et de partir à la recherche de cette belle princesse : bon courage ! Dès les premières minutes de jeu, il ne faut pas être un expert vidéoludique pour se rendre compte que ce volet ne restera pas dans les mémoires.
Le ridicule ne tue pas
Sans que l'on ne sache vraiment pourquoi, on se retrouve propulsé dans une ville morte peuplée par des habitants qui frisent le ridicule. Au bout de quelques minutes et après avoir provoqué deux ou trois bugs de collision, on se rend enfin compte qu'il faut interroger ces personnes pour évoluer vers le premier niveau. Déjà, on salue la traduction française d'excellente facture. Ironique, bien sûr ! Même avec du recul, on se demande toujours pourquoi les développeurs ont inclut ces pseudo phases de recherche. Pour être honnête, il est vraiment très difficile de terminer le premier stage sans perdre bêtement. Sega a-t-il eu la bonne idée de tester son jeu avant de le lancer dans le commerce ? Je ne pense pas ! Tout comme dans la démo proposée sur le Xbox Live, la maniabilité frise le zéro. Vraiment énervant ! C'est tout simplement injouable. Et pour couronner le tout, le jeu est bourré de bugs. Avez-vous déjà vu une version preview vendue en magasin ? Oui, Sonic The Hedgehog. Vraiment navrant ! Pour preuve, nous voulions vous proposer - à la base - un VideoTest. Impossible étant donné que nous sommes obligés de perdre stupidement ou de tomber dans un trou à cause d'un bug de caméra. La progression dans le jeu se fait alors de manière très douloureuse. Dommage puisque les niveaux sont quand même colorés et l'on retrouve durant quelques brefs instants l'ambiance d'un véritable Sonic. Il faut également savoir que le joueur peut incarner Sonic, Tails ou encore Silver. Mais rien n'y fait, le constat est inévitable : Sega a réussi à faire encore plus mauvais que Shadow. Bravo !
Conclusion
Il y a le bon goût, le mauvais goût et le dégoût. Sonic est une véritable honte, un manque total de respect vis-à-vis des joueurs et des fans. On se demande où va Sega qui devra forcément se ressaisir pour le prochain opus. On se souviendra des 15 ans de la série, pour nous avoir pondu un jeu qui ne vaut jamais 70 euros. Et comme on pouvait l'imaginer, Sega n'a pas profité de son arrivée sur PS3 pour améliorer les points faibles du titre. Dommage, car en supprimant les bugs et en travaillant la jouabilité, ce Sonic aurait pu être honnête.
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