Summer Athletics : le vilain petit canard ?
Jeux Olympiques obligent, et après la tournée des jeux officiels, il fallait forcément s’attendre à voir débarquer un vilain petit canard marketing ne proposant pas de licence payée des millions de dollars. Qu’à cela ne tienne, c’est sans à priori que nous nous sommes lancés à corps perdus dans Summer Athletics, conscient que nos pouces n’avaient pas totalement récupéré depuis le test de Pékin 2008.
Le premier contact avec le jeu, tout comme avec son principal concurrent Pékin 2008, est plutôt teinté d’une certaine appréhension tant le menu est sobre, voire austère. Les jeux d’épreuves sportives sont-ils condamnés à être tristes ? Petit coup d’œil à la liste des activités : 26 unités réparties en 7 disciplines globales (course, saut, lancer, natation, plongeon, tir à l’arc, cyclisme sur piste) sont disponibles. C’est moins que chez la concurrence, mais ça reste honnête. Outre le mode épreuve unique, il est possible de jouer à différentes compétitions prédéfinies et d’en créer une nous-même. Pour finir, le mode carrière nous invite à personnaliser notre personnage (sommairement) et à lui assigner des points de compétence avant de le lancer dans le grand bain de la compétition. Mise à part la progression linéaire de son personnage, qui gagnera toujours le même nombre de points de compétences (après une première comme une dernière place) et le manque de liant dans sa progression, ce mode reste sympathique pour progresser seul dans la maîtrise de chaque discipline. Inutile de chercher le jeu en ligne, Summer Athletics n’en propose tout simplement pas. Il faudra se contenter de jouer à quatre maximum, chacun son tour ou en écran partagé.
Une des plus grosses tares de ce Summer Athletics est certainement sa réalisation. La modélisation et l’animation sont à des années lumières des productions actuelles, donnant au jeu un aspect désuet et vieillot des plus désagréables. Profitons-en d’ailleurs pour parler de l’ambiance, aussi envoûtante qu’un dimanche après-midi à Saint-Rupert (Basse Lozère). Des bruitages sportifs (quasi-inexistants) en passant par la musique (style ascenseur) et les commentaires (dans les pires jamais enregistrés), tout est d’une incroyable platitude. Ceux qui souhaitaient vibrer sur un cent mètres d’anthologie entre amis au son des hourras de la foule n’auront plus qu’à se passer leur dernier CD flambant neuf des champs de supporters de Saint-Étienne (remplacer par Marseille, Lyon ou Paris selon vos affinités). Mais alors sans licence ni jeu en ligne, avec des graphismes antédiluviens et une ambiance délétère, que reste-t-il au malheureux Summer Athletics ?
Contre toute attente si l’on se réfère aux nombreuses critiques formulées ci-dessus, Summer Athletics s’en sort au final avec les honneurs et ceci grâce à son gameplay. Assez classique en apparence, il révèle ses subtilités épreuve après épreuve en se démarquant quelque peu de la concurrence. Exit le bourrinage à tout va, place au bourrinage tactique ! Plus sérieusement, les mécaniques mises en œuvre se révèlent à la longue bien plus agréables à utiliser que ce que propose la concurrence. Si on se fera quand même quelques ampoules à force de violenter son stick (qui remplace d’ailleurs les traditionnels boutons), d’autres séquences de jeu en appelleront à votre synchronisation, votre précision ou encore votre gestion de l’effort. Au final, les 26 épreuves restent funs à jouer, quoiqu’assez inégales en termes de difficulté. Summer Athletics laisse donc au final un meilleur goût dans la bouche que son concurrent direct Pékin 2008 grâce à sa variété, son accessibilité et ses défis mieux dosés. Ajoutés à son prix sympathique de 40 euros, cela fait tout de même quelques arguments de taille.
Summer Athletics avait tout du jeu mineur sans envergure, en témoignent son manque clair d’ambiance ou ses graphismes d’un autre temps. Heureusement pour lui, son challenge bien dosé, son gameplay aussi efficace que varié et son nombre d’épreuves apportent une sacrée dose de fun rendant le jeu finalement fort sympathique. Bien entendu, il manque ce mode en ligne indispensable à toute bonne production actuelle, mais on regrettera surtout cette sobriété et cette absence de folie, qui auraient pu faire de Summer Athletics un vrai bon jeu.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Summer Athletics sur Xbox360
Que c'est triste...
Le premier contact avec le jeu, tout comme avec son principal concurrent Pékin 2008, est plutôt teinté d’une certaine appréhension tant le menu est sobre, voire austère. Les jeux d’épreuves sportives sont-ils condamnés à être tristes ? Petit coup d’œil à la liste des activités : 26 unités réparties en 7 disciplines globales (course, saut, lancer, natation, plongeon, tir à l’arc, cyclisme sur piste) sont disponibles. C’est moins que chez la concurrence, mais ça reste honnête. Outre le mode épreuve unique, il est possible de jouer à différentes compétitions prédéfinies et d’en créer une nous-même. Pour finir, le mode carrière nous invite à personnaliser notre personnage (sommairement) et à lui assigner des points de compétence avant de le lancer dans le grand bain de la compétition. Mise à part la progression linéaire de son personnage, qui gagnera toujours le même nombre de points de compétences (après une première comme une dernière place) et le manque de liant dans sa progression, ce mode reste sympathique pour progresser seul dans la maîtrise de chaque discipline. Inutile de chercher le jeu en ligne, Summer Athletics n’en propose tout simplement pas. Il faudra se contenter de jouer à quatre maximum, chacun son tour ou en écran partagé.
Vidéo #5 - VidéoTest de Summer Athletics
Summer Athletics : Vidéo #5 - VidéoTest de Summer Athletics
Que c'est laid...
Une des plus grosses tares de ce Summer Athletics est certainement sa réalisation. La modélisation et l’animation sont à des années lumières des productions actuelles, donnant au jeu un aspect désuet et vieillot des plus désagréables. Profitons-en d’ailleurs pour parler de l’ambiance, aussi envoûtante qu’un dimanche après-midi à Saint-Rupert (Basse Lozère). Des bruitages sportifs (quasi-inexistants) en passant par la musique (style ascenseur) et les commentaires (dans les pires jamais enregistrés), tout est d’une incroyable platitude. Ceux qui souhaitaient vibrer sur un cent mètres d’anthologie entre amis au son des hourras de la foule n’auront plus qu’à se passer leur dernier CD flambant neuf des champs de supporters de Saint-Étienne (remplacer par Marseille, Lyon ou Paris selon vos affinités). Mais alors sans licence ni jeu en ligne, avec des graphismes antédiluviens et une ambiance délétère, que reste-t-il au malheureux Summer Athletics ?
Vidéo #4 - Quatre épreuves de plus
Summer Athletics : Vidéo #4 - Quatre épreuves de plus
Que c'est fun !
Contre toute attente si l’on se réfère aux nombreuses critiques formulées ci-dessus, Summer Athletics s’en sort au final avec les honneurs et ceci grâce à son gameplay. Assez classique en apparence, il révèle ses subtilités épreuve après épreuve en se démarquant quelque peu de la concurrence. Exit le bourrinage à tout va, place au bourrinage tactique ! Plus sérieusement, les mécaniques mises en œuvre se révèlent à la longue bien plus agréables à utiliser que ce que propose la concurrence. Si on se fera quand même quelques ampoules à force de violenter son stick (qui remplace d’ailleurs les traditionnels boutons), d’autres séquences de jeu en appelleront à votre synchronisation, votre précision ou encore votre gestion de l’effort. Au final, les 26 épreuves restent funs à jouer, quoiqu’assez inégales en termes de difficulté. Summer Athletics laisse donc au final un meilleur goût dans la bouche que son concurrent direct Pékin 2008 grâce à sa variété, son accessibilité et ses défis mieux dosés. Ajoutés à son prix sympathique de 40 euros, cela fait tout de même quelques arguments de taille.
Vidéo #3 - Nos premières épreuves
Summer Athletics : Vidéo #3 - Nos premières épreuves
Conclusion
Summer Athletics avait tout du jeu mineur sans envergure, en témoignent son manque clair d’ambiance ou ses graphismes d’un autre temps. Heureusement pour lui, son challenge bien dosé, son gameplay aussi efficace que varié et son nombre d’épreuves apportent une sacrée dose de fun rendant le jeu finalement fort sympathique. Bien entendu, il manque ce mode en ligne indispensable à toute bonne production actuelle, mais on regrettera surtout cette sobriété et cette absence de folie, qui auraient pu faire de Summer Athletics un vrai bon jeu.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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