Une année 2014 difficile pour la section jeu vidéo de Kickstarter
Le déclin du nombre des projets jeu vidéo financés sur Kickstarter va de paire avec un plongeon des dons.
Lancée en 2009, la plateforme Kickstarter a connu quatre années de hausse, mais se trouve aujourd'hui confrontée à un retournement de tendance sur sa partie jeu vidéo si l'on en croit une étude publiée par la société britannique ICO Partners.
Celle-ci ne fait que confirmer ce que les amateurs avertis ont pu remarquer d'eux-mêmes. En effet, depuis le début de l'année 2014, le nombre de projets financés sur Kickstarter est en net recul. Ainsi, sur l'ensemble de l'année 2013, pas moins de 446 projets étaient parvenus à boucler leur financement alors que sur le premier semestre de cette année, ils ne sont que 175. Alors à moins d'un bond bien improbable sur la seconde moitié de l'année, on observerait une baisse d'environ 20% des projets financés.
Plus inquiétant encore est toutefois le plongeon observé sur les donations où la baisse pourrait atteindre 53%. En 2013, les donateurs avaient ainsi versé près de 58 millions de dollars aux différents projets Kickstarter. Or, sur le premier semestre 2014, seuls 13,5 millions de dollars ont été versés : là encore, même en imaginant une fin d'année très profitable, le compte n'y est pas du tout.
Au-delà du simple constat, il faut maintenant l'expliquer et ce n'est évidemment pas chose aisée. ICO Partners évoque bien sûr plusieurs facteurs et notamment le fait que la raréfaction des gros projets a stoppé l'émulation dont a besoin Kickstarter pour fonctionner. Notons effectivement qu'avec des projets tels que Torment, Mighty Number 9, Elite : Dangerous, Camelot Unchained, Dreamfall ou encore Shroud of the Avatar, il y en avait pour tous les goûts en 2013.
Pour l'heure, 2014 a été nettement moins riche, mais on peut aussi évoquer un certain désamour pour la plateforme alors que tous les projets Kickstarter n'ont pas tenu leurs promesses : certains donateurs ont bien sûr été échaudés et il ne sera pas évident de regagner leur confiance. Enfin, ICO Partners insiste sur l'émergence d'une compétition nouvelle. Il y a bien sûr le nombre de plateformes de financement participatif, mais surtout l'arrivée de solutions comme l'Accès anticipé de Steam.
À en croire ICO Partners, l'Accès anticipé Steam est plus simple d'accès et ne dispose pas des mêmes contraintes qu'une campagne Kickstarter : il n'est par exemple pas question de stopper le financement après seulement un mois. ICO Partners suppose que de nombreux développeurs ont ainsi déserté la section jeu vidéo de Kickstarter.
Celle-ci ne fait que confirmer ce que les amateurs avertis ont pu remarquer d'eux-mêmes. En effet, depuis le début de l'année 2014, le nombre de projets financés sur Kickstarter est en net recul. Ainsi, sur l'ensemble de l'année 2013, pas moins de 446 projets étaient parvenus à boucler leur financement alors que sur le premier semestre de cette année, ils ne sont que 175. Alors à moins d'un bond bien improbable sur la seconde moitié de l'année, on observerait une baisse d'environ 20% des projets financés.
Plus inquiétant encore est toutefois le plongeon observé sur les donations où la baisse pourrait atteindre 53%. En 2013, les donateurs avaient ainsi versé près de 58 millions de dollars aux différents projets Kickstarter. Or, sur le premier semestre 2014, seuls 13,5 millions de dollars ont été versés : là encore, même en imaginant une fin d'année très profitable, le compte n'y est pas du tout.
Au-delà du simple constat, il faut maintenant l'expliquer et ce n'est évidemment pas chose aisée. ICO Partners évoque bien sûr plusieurs facteurs et notamment le fait que la raréfaction des gros projets a stoppé l'émulation dont a besoin Kickstarter pour fonctionner. Notons effectivement qu'avec des projets tels que Torment, Mighty Number 9, Elite : Dangerous, Camelot Unchained, Dreamfall ou encore Shroud of the Avatar, il y en avait pour tous les goûts en 2013.
Pour l'heure, 2014 a été nettement moins riche, mais on peut aussi évoquer un certain désamour pour la plateforme alors que tous les projets Kickstarter n'ont pas tenu leurs promesses : certains donateurs ont bien sûr été échaudés et il ne sera pas évident de regagner leur confiance. Enfin, ICO Partners insiste sur l'émergence d'une compétition nouvelle. Il y a bien sûr le nombre de plateformes de financement participatif, mais surtout l'arrivée de solutions comme l'Accès anticipé de Steam.
À en croire ICO Partners, l'Accès anticipé Steam est plus simple d'accès et ne dispose pas des mêmes contraintes qu'une campagne Kickstarter : il n'est par exemple pas question de stopper le financement après seulement un mois. ICO Partners suppose que de nombreux développeurs ont ainsi déserté la section jeu vidéo de Kickstarter.