Un peu de lecture avec La Bible Game Boy
Les Editions Pix'n Love proposent une nouvelle Bible consacrée cette fois à la petite Game Boy qui a droit à son décortiquage en bonne et due forme.
Comme il est de coutume désormais avec sa collection « Bible », les Editions Pix'n Love nous invitent à découvrir l'histoire d'une console, de ses accessoires, de ses déclinaisons et bien entendu de son imposante ludothèque.
Si Nintendo a plus d'une fois révolutionné notre univers vidéoludique nomade, la société nippone n'a pas été la première à proposer aux joueurs de trimballer avec eux quelques jeux électroniques portables et c'est dès 1976 que ces derniers sont disponibles comme le célèbre Merlin de Parker Brothers sorti en 1978. Mais les choses ne vont pas tarder à changer et en 1980, un certain Gunpei Yokoï conçoit une nouvelle expérience nomade avec les fameux Game & Watch.
En 1983, Nintendo sort la NES et, sous l'influence de son Président Hiroshi Yamauchi, Gunpei Yokoï se voit donner comme mission celle de concevoir un successeur aux Game & Watch. Nous entrons alors dans les coulisses de la création d'une console devant être plus puissante qu'une NES mais coûtant bien moins cher. Les premières difficultés apparaissent et les plus importantes se révèlent être la longévité des piles et la qualité de l'écran. Nous comprenons alors pourquoi, alors que la couleur était devenue le standard sur les postes de télé, c'est un écran monochrome qui a été choisi. Paradoxalement, ce choix a failli mettre un terme définitif à la carrière de Gunpei Yokoï au point que ce dernier avait même envisagé de mettre fin à ses jours. En effet, la qualité de l'écran est un point essentiel à ne pas négliger et chaque joueur ayant une vision différente les uns des autres, il a fallu revoir la copie après la grosse colère de l'atypique Président de la société.
Mais Nintendo n'est pas le seul à plancher sur le concept d'une console portable et la concurrence outre-Atlantique ne chôme pas. La plus grande menace viendra d'Atari et de sa Lynx mais grâce à un concours de circonstances qui entraînera un report de la sortie de la puissante console de deux mois, Nintendo arrive le premier et s'installe rapidement et confortablement sur le marché. C'est ainsi que le 21 avril 1989, la Game Boy sort au Japon où elle rencontre immédiatement le succès grâce à Super Mario Land. Mais maintenant, il faut la vendre aux États-Unis et là, Mario se fera voler la vedette par Tetris. C'est l'occasion de (re)découvrir l’imbroglio juridique pour l'obtention des droits du jeu d'Alexeï Pajitnov. Arrivée ensuite en France, la petite portable rencontre aussi un franc succès.
Le succès remporté par la Game Boy incite naturellement la concurrence à se lancer sur le créneau et, après la Lynx, ce sont de nouveaux mastodontes du secteur qui vont proposer leur vision du jeu vidéo portable. Malgré ses faiblesses, le travail en amont effectué par Gunpei Yokoï, et notamment les choix judicieux opérés, préservera la Game Boy de ses concurrentes plus puissantes comme la Game Gear ou la PC Engine GT. Nintendo commence alors à décliner son modèle de base qui passe en version Pocket. En conservant le port Link (permet via un câble de relier deux consoles) qui devait pourtant disparaître, Nintendo permettra à un jeune entrepreneur de créer sa société qu'il appellera Game Freak. C'est alors l'occasion de découvrir comment est apparu le phénomène Pokémon quasiment indissociable de la console. Malgré le succès insolent remporté par la Game Boy, la concurrence estime pouvoir mettre fin à son hégémonie. Il fallait donc trouver une parade à la future arrivée de SNK avec sa Neo Geo Pocket et Bandai avec sa Wonderswan. Ce sera la Game Boy Color qui arrivera à réitérer l'exploit réalisé par la première Game Boy.
Avant d'aborder l'imposante ludothèque de la Game Boy, c'est la traditionnelle partie Hardware et accessoires qui arrive. C'est l'occasion d'entrer un peu plus dans le détail des différents modèles de consoles et de découvrir un certain nombre d'accessoires plus ou moins connus comme le Light Boy (effet loupe plus éclairage de l'écran), l'imprimante Game Boy, le Super Game Boy pour Super NES ou la manette Super Game Boy Commander, voire complètement inconnu comme le Game Boy Pocket Sonar permettant de dénicher les bons coins à poissons pour la pêche. S'ensuit un « Game Boy-rama » présentant divers modèles, coloris et éditions collector de la console. La dernière partie de l'ouvrage est bien entendu la présentation exhaustive de la ludothèque Game Boy dans laquelle plus de 1300 jeux sont brièvement chroniqués à raison de douze jeux par feuille. Une vraie mine d'or pour tous les amateurs de retro-gaming, les nostalgiques ou les collectionneurs.
Paru le 28 octobre 2013, La Bible Game Boy (320 pages) est disponible aux Edition Pix'n Love au prix de 34,90 €.
Si Nintendo a plus d'une fois révolutionné notre univers vidéoludique nomade, la société nippone n'a pas été la première à proposer aux joueurs de trimballer avec eux quelques jeux électroniques portables et c'est dès 1976 que ces derniers sont disponibles comme le célèbre Merlin de Parker Brothers sorti en 1978. Mais les choses ne vont pas tarder à changer et en 1980, un certain Gunpei Yokoï conçoit une nouvelle expérience nomade avec les fameux Game & Watch.
En 1983, Nintendo sort la NES et, sous l'influence de son Président Hiroshi Yamauchi, Gunpei Yokoï se voit donner comme mission celle de concevoir un successeur aux Game & Watch. Nous entrons alors dans les coulisses de la création d'une console devant être plus puissante qu'une NES mais coûtant bien moins cher. Les premières difficultés apparaissent et les plus importantes se révèlent être la longévité des piles et la qualité de l'écran. Nous comprenons alors pourquoi, alors que la couleur était devenue le standard sur les postes de télé, c'est un écran monochrome qui a été choisi. Paradoxalement, ce choix a failli mettre un terme définitif à la carrière de Gunpei Yokoï au point que ce dernier avait même envisagé de mettre fin à ses jours. En effet, la qualité de l'écran est un point essentiel à ne pas négliger et chaque joueur ayant une vision différente les uns des autres, il a fallu revoir la copie après la grosse colère de l'atypique Président de la société.
le travail en amont effectué par Gunpei Yokoï, et notamment les choix judicieux opérés, préservera la Game Boy de ses concurrentes plus puissantes
Mais Nintendo n'est pas le seul à plancher sur le concept d'une console portable et la concurrence outre-Atlantique ne chôme pas. La plus grande menace viendra d'Atari et de sa Lynx mais grâce à un concours de circonstances qui entraînera un report de la sortie de la puissante console de deux mois, Nintendo arrive le premier et s'installe rapidement et confortablement sur le marché. C'est ainsi que le 21 avril 1989, la Game Boy sort au Japon où elle rencontre immédiatement le succès grâce à Super Mario Land. Mais maintenant, il faut la vendre aux États-Unis et là, Mario se fera voler la vedette par Tetris. C'est l'occasion de (re)découvrir l’imbroglio juridique pour l'obtention des droits du jeu d'Alexeï Pajitnov. Arrivée ensuite en France, la petite portable rencontre aussi un franc succès.
Le succès remporté par la Game Boy incite naturellement la concurrence à se lancer sur le créneau et, après la Lynx, ce sont de nouveaux mastodontes du secteur qui vont proposer leur vision du jeu vidéo portable. Malgré ses faiblesses, le travail en amont effectué par Gunpei Yokoï, et notamment les choix judicieux opérés, préservera la Game Boy de ses concurrentes plus puissantes comme la Game Gear ou la PC Engine GT. Nintendo commence alors à décliner son modèle de base qui passe en version Pocket. En conservant le port Link (permet via un câble de relier deux consoles) qui devait pourtant disparaître, Nintendo permettra à un jeune entrepreneur de créer sa société qu'il appellera Game Freak. C'est alors l'occasion de découvrir comment est apparu le phénomène Pokémon quasiment indissociable de la console. Malgré le succès insolent remporté par la Game Boy, la concurrence estime pouvoir mettre fin à son hégémonie. Il fallait donc trouver une parade à la future arrivée de SNK avec sa Neo Geo Pocket et Bandai avec sa Wonderswan. Ce sera la Game Boy Color qui arrivera à réitérer l'exploit réalisé par la première Game Boy.
Avant d'aborder l'imposante ludothèque de la Game Boy, c'est la traditionnelle partie Hardware et accessoires qui arrive. C'est l'occasion d'entrer un peu plus dans le détail des différents modèles de consoles et de découvrir un certain nombre d'accessoires plus ou moins connus comme le Light Boy (effet loupe plus éclairage de l'écran), l'imprimante Game Boy, le Super Game Boy pour Super NES ou la manette Super Game Boy Commander, voire complètement inconnu comme le Game Boy Pocket Sonar permettant de dénicher les bons coins à poissons pour la pêche. S'ensuit un « Game Boy-rama » présentant divers modèles, coloris et éditions collector de la console. La dernière partie de l'ouvrage est bien entendu la présentation exhaustive de la ludothèque Game Boy dans laquelle plus de 1300 jeux sont brièvement chroniqués à raison de douze jeux par feuille. Une vraie mine d'or pour tous les amateurs de retro-gaming, les nostalgiques ou les collectionneurs.
Paru le 28 octobre 2013, La Bible Game Boy (320 pages) est disponible aux Edition Pix'n Love au prix de 34,90 €.
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