20 ans de hits et de nanars

1. - Alien 3 (SNES)
2. - Batman (NES)
3. - Aladdin (Megadrive)
4. - Goldeneye 007 (N64)
5. - Super Return of the Jedi (SNES)
6. - The Chronicles Of Riddick : Escape From Butcher Bay (Xbox)
7. - Le Seigneur Des Anneaux : Le Retour du Roi (PS2)
8. - The Addams Family (SNES)
9. - Jurassic Park (SNES)
10. - Rambo III (Megadrive)



10. - Teenage Mutant Ninja Turtles (NES)
9. - Cliffhanger (Megadrive)
8. - Enter The Matrix (PS2)
7. - La Coccinelle revient (GBA)
6. - Catwoman (PS2)
5. - Top Gun (NES)
4. - Indiana Jones : Temple of Doom (NES)
3. - Street Fighter : The Movie (Saturn)
2. - Jaws (NES)
1. - Retour vers le futur (NES)

Editeur : LJN
Développeur : Probe
Type : Action / Plates-formes
Sortie : 1993

Dans l’espace, personne ne nous entend crier, paraît-il. Pourtant, nombre de joueurs peuvent certifier avoir pousser des cris assez audibles pour son entourage en jouant à Alien 3 sur Super Nintendo. Que ce soit des hurlements de peur lorsque les créatures surgissaient d’un coin de l’écran ou des cris de désespoir lorsque Ripley chutait dans une cuve de lave, il y avait vraiment de quoi user ses cordes vocales devant ce titre phare du début des années 90. Une adaptation fidèle au troisième opus filmique de David Fincher qui posait déjà les bases de ce que deviendrait le survival-horror par la suite. Bref un jeu culte tout simplement.

Editeur : Sunsoft
Développeur : Sunsoft
Type : Action
Sortie : 1990

Certes, le titre a bientôt 20 ans. Mais encore aujourd’hui, il est en bien des aspects impressionnant. Doté d’un gameplay parfait à défaut d’être aussi varié que dans les jeux contemporains, ce Batman de Sunsoft distillait par contre une atmosphère underground assez épatante pour l’époque. Comme quoi, même avec deux décennies dans la gueule, la chauve-souris a encore de beaux restes.



Editeur : Virgin Interactive
Développeur : Shiny Entertainment
Type : Plates-formes
Sortie : 1993

Les adaptations de films d’animation ont récemment été prétextes à des sombres daubes vidéoludiques, aussi insipides qu’insignifiantes. C’est pourquoi il est parfois agréable de plonger dans nos souvenirs et de se remémorer cet excellent jeu qu’était Aladdin sur Megadrive. Au menu, de la bonne plate-forme, des graphismes de toute beauté et une difficulté savamment dosée. Il n’en fallait pas plus pour placer ce titre de Virgin Interactive parmi les références de la console de Sega.

Editeur : Nintendo
Développeur : Rareware
Type : FPS
Sortie : 1998

Si la Nintendo 64 ne restera pas dans les mémoires comme une console de référence, elle aura au moins permis à certains jeux d’entrer au panthéon vidéoludique. Qui l’eût cru ? Un jeu à licence fait partie de la short-list des hits de l’ancienne plate-forme de Big N. Goldeneye 007 a eu le mérite de promouvoir une dimension d’infiltration jusqu’alors inédite dans le FPS et aussi de proposer un mode multi très palpitant. Et tout ça au service de Sa Majesté !

Editeur : LucasArts Entertainment
Développeur : Sculptured Software, Inc.
Type : Action/Plates-formes
Sortie : 1994

Il y’a bien longtemps dans une galaxie pourtant pas si lointaine, une cartouche de Super Nintendo traversa l’espace intersidéral pour atterrir dans nos consoles de salon. Passée l’émotion initiale liée au fait que nous dirigions Mark Hamill, le titre de LucasArts pouvait nous séduire grâce à ses univers éclectiques et son côté no-limit dans la plate-forme. Des années plus tard, d’autres jeux ancrés dans l’atmosphère Star Wars ont été de vraies réussites. Mais si à un seul jeu lié à l’univers de George Lucas jouer tu dois, Return of the Jedi tu choisiras.

Editeur : Vivendi Universal
Games Développeur : Starbreeze Studios
Type : Action / FPS
Sortie : 2004

En dépit d’une durée de vie minimaliste, le jeu des Chroniques de Riddick a été une véritable claque. Surfant sur la vague des deux films mettant en scène un Vin Diesel ayant enfin trouvé un rôle à sa mesure, Sierra a concocté ce qui restera probablement comme le meilleur FPS de la Xbox première du nom. Scénario pertinent, gameplay sympathique, ambiance glauque à souhait et sensation de liberté omniprésente ont été autant de qualités qui ont immanquablement séduit aussi bien les fans des films que les amateurs de jeu de shoot à la première personne.

Editeur : Electronic Arts
Développeur : Electronic Arts
Type : Action / Combat
Sortie : 2003

Dernier volet de la trilogie de Peter Jackson, Le Retour du Roi a connu un immense succès, aussi bien dans les salles de cinéma que sur la Playstation 2. Fort de l’expérience déjà satisfaisante des Deux Tours, Electronic Arts a su concocter un beat’em all savoureux, doté d’un mode coopération intéressant et d’un nombre de personnages jouables conséquent. Pour ne rien gâcher, le titre a su aussi convaincre les amateurs de graphismes soignés grâce à un moteur 3D parmi les plus perfectionnés de la console de Sony.

Editeur : Ocean
Développeur : Ocean Software
Type : Action/Plates-formes
Sortie : 1992

Gomez, Mortitia, Mercredi et les autres se retrouvent dans cet opus bigrement sympathique sur Super Nintendo. Dans le manoir Addams, la panique règne depuis que tous les membres, à l’exception de Gomez, sont portés disparus. Vous incarnez donc le gentil père de famille à la recherche de ses proches dans un jeu d’action à tendance plate-forme. Difficulté corsée et univers déjanté étaient au programme d’un titre qui se devait de figurer parmi votre ludothèque SNES.

Editeur : Ocean
Développeur : Ocean Software
Type : Action-Aventure
Sortie : 1993

Dommage que les différentes suites filmographiques de Jurassic Park n’aient pas été à la hauteur de cette version Super Nes. En dépit d’une difficulté souvent rébarbative et d’une impossibilité de sauvegarder sa progression, le titre d’Ocean avait le mérite de proposer un gameplay très attractif. On serait même tenté de dire deux gameplay car en plus des phases d’exploration extérieure en 2D, des séquences en 3D étaient présentes lors des déambulations de Grant dans des bâtiments. Au final, cela donnait un jeu très prenant pour quiconque surmontait cette difficulté d’un autre âge.

Editeur : Sega
Développeur : Sega
Type : Action
Sortie : 1989

Ne vous laissez pas berner par l’infâme Rambo III le film, la version éponyme sortie sur Megadrive vaut bien plus le coup d’œil que son homologue cinématographique. Si le scénario brillait par son absence, le véritable challenge que constituait le titre de Sega suffisait à satisfaire bon nombre de joueurs. Bien bourrin, l’avatar représentant Stallone devait mener à bien sa mission en dézinguant au passage tous les odieux communistes qu’il croisait sur son chemin. Totalement jouissif, et pas seulement pour les McCarthystes.

Editeur : Konami
Développeur : Konami
Type : Action
Sortie : 1989

Je vois déjà des commentaires de lecteurs scandalisés par la présence des Tortues Ninja sur NES dans cette galerie des horreurs. Loin de moi l’idée de considérer ce soft comme une infâme bouse. Toutefois, reconnaissons que ce titre était muni d’une difficulté quasiment insurmontable. Ah ! Ce passage sous-marin insupportable avec les plantes électrique qui vous chatouillent les écailles ! Un véritable supplice qui restera dans les mémoires et qui mériterait de garnir les Curriculum Vitae des courageux ayant réussi l’exploit de finir le titre.


Editeur : Sony
Développeur : Sony
Type : Beat'em all
Sortie : 1993

Il fallait oser ! Cliffhanger, film à la gloire du vieillissant Sylvester Stallone n’avait rien d’exceptionnel lors de sa sortie dans les salles obscures. Tout juste apparaissait-il comme un divertissement sympathique avec de la neige et des méchants aussi odieux que débiles. C’est d’ailleurs cette dernière caractéristique qui a justifié à elle seule le soft sorti peu après sur Megadrive. Dans des univers en 2D, vous deviez taper jusqu’à ce que mort s’en suive d’affreux vilains en doudounes. Inintéressant au possible, ce Beat’Em All a eu tôt fait d’être oublié par les détenteurs de la belle console de Sega. Tant mieux.


Editeur : Atari
Développeur : Shiny Entertainment
Genre : Action
Sortie : 2003

Que l’on aime ou que l’on n’aime pas Matrix, force est de constater que le jeu vidéo reprenant l’univers des frères Wachowski est totalement inintéressant. D’aucuns pourraient dire que les deux séquelles du film original reniaient déjà ce monde immersif et diablement inquiétant. Mais que dire de ce Enter the Matrix ? Vendu comme un soft permettant de mieux saisir l’imbroglio scénaristique des opus cinématographiques, le titre édité par Atari a surtout brillé par des graphismes immondes et un gameplay aux confins de l’absurde.

Editeur : Disney Interactive
Développeur : Ubisoft
Genre : Course/Action
Sortie : 2006

Passée plus ou moins inaperçu dans les salles obscures, n’en déplaisent aux fans de Lindsay Lohan, Choupette la Coccinelle a connu une déclinaison sur GameBoy Advance tout aussi invisible. Si le film était mauvais sans plus, l’adaptation sur la console portable de Nintendo atteignait un niveau de médiocrité que la version cinématographique n’avait même pas tutoyé. Moche, inintéressant et bouclé en trente minutes top chrono, le soft de Climax prouve que même un bon studio de développement peut pondre une horreur sans nom en deux temps trois mouvements.


Editeur : Electronic Arts
Développeur : Electronic Arts
Genre : Action
Sortie : 2004

Catwoman ou la preuve formelle que des graphismes honnêtes ne suffisent pas à sauver un jeu de la noyade. Comme un petit chaton lâchement jeté à la rivière, la combattante féline est très mignonne mais totalement impuissante face à son environnement. Injouable et développée en dépit du bon sens, la licence d’Electronic Arts rend malgré tout parfaitement hommage à la bouse cinématographique réalisée par Pitof. Aucune tromperie sur la marchandise, si vous avez trouvé le film mauvais, le jeu vous confortera dans vos impressions premières.

Editeur : Konami
Développeur : Konami
Genre : Action
Sortie : 1987

Si on ne devait garder qu’un seul élément, qu’une seule preuve que les années 80 ont bel et bien existé, ce serait Top Gun. Tout, absolument tout dans le film de Tony Scott transpire cette décennie bénie où le bon goût avait été abandonné au profit des fringues fluos et des coupes de cheveux « en mullet ». Sorti sur la NES un an après son arrivée dans les salles, Top Gun le jeu est une atrocité, un soft inimaginable où le simple fait de vous poser sur le porte-avion est mission impossible. Un jeu d’aviation improbable dont la seule qualité est d’être exempt de Tom Cruise. C’est déjà ça, admettons-le.

Editeur : Mindscape
Développeur : Tengen
Type : Action/Plates-formes
Sortie : 1988

TATATATAM TATATAM ! Bon, l’écrit ne retranscrit pas forcément très bien le thème principal d’Indiana Jones. N’empêche que cette douce mélopée est à jamais liée au film culte de Spielberg. En revanche, la déclinaison vidéoludique sur NES ne doit pas rester dans les mémoires. Doté de couleurs infectes et insoutenables pour les rétines fragiles, Indiana Jones : Temple of Doom se payait en plus le luxe d’être bigrement difficile. Entre chutes incompréhensibles dans la lave et niveaux sans fin, le soft demeure sans conteste la seule énigme qu’Indy n’a jamais résolu. Un mystère à jamais inviolé.

Editeur : Acclaim Entertainment
Développeur : Capcom
Genre : Combat
Sortie : 1995

Monument du septième art s’il en est, Street Fighter The Movie ne pouvait se contenter de flinguer l’univers du jeu de baston uniquement au cinéma. Pastichant Mortal Kombat et ses combattants digitalisés, Capcom a cloné Jean-Claude Van Damme, Kylie Minogue et le regretté Raul Julia pour les faire s’affronter dans un soft mou du genou et particulièrement laid. Résultat, un jeu insipide, sans intérêt, qui a sonné le glas de l’acteur incarnant Mr Bison et qui a condamné JCVD à la coke et à Piège à Hong Kong. Moche.

Editeur : Nintendo
Développeur : LJN
Type : Action
Sortie : 1987

Steven Spielberg n’a décidément aucun scrupule. Un an avant d’offrir les droits d’Indiana Jones au glorieux éditeur Mindscape, le bougre avait déjà commis l’impensable en permettant à Nintendo d’adapter Les Dents de la Mer sur la NES. Dans ce soft, ne vous attendez pas à chasser du requin géant comme dans un mythe revisité de Moby Dick. Non, il s’agira davantage de harponner des pauvres crustacés qui ne demandent rien à personne avant de vous mesurer à un requin minuscule. Affligeant d’inintérêt, ce titre peut se targuer d’offrir l’un des softs les plus inutiles que les consoles ont jamais porté.

Editeur : LJN Toys, Ltd.
Développeur : Beam Software Pty., Ltd.
Type : Action
Sortie : 1989

Comment décrire cette abomination qu’est Retour vers le Futur sur Nes ? Imaginez une sorte de Paperboy en dix fois moins charmant ? Qui plus est doté de mini-jeux impossibles et dont l’intérêt n’a jamais autant suggéré le néant absolu. Vous incarnez ce bon vieux Marty McFly en train de cavaler bêtement dans une rue où vous pouvez mourir à tout moment, la faute à une tasse de café négligemment posée en travers de la chaussée. N'essayez pas de trouver le moindre rapport entre cette... chose et la trilogie mettant en scène Michael J. Fox, il n'y en a aucun. Alors attention, ce soft n’est pas à laisser entre toutes les mains tant sa difficulté exacerbée et son non-sens total peuvent avoir de graves conséquences sur les esprits fragiles.