2008 : La sélection de la rédac'
Une année riche en émotions et en événements s’achève. On ne fait pas référence à une quelconque élection présidentielle (d’ailleurs quelle élection ? se demandent les plus geeks d’entre nous) mais bien de l’actualité vidéoludique qui a battu son plein pendant douze mois. Entre hits conformes aux attentes suscitées, déceptions navrantes et sympathiques surprises, l’année 2007 n’aura pas été insignifiante sur le front des jeux vidéo. Mais l’heure n’est plus au bilan, elle est aux promesses. Promesses légitimes engendrées par les sorties de nombreux blockbusters attendus, mais aussi de titres revanchards ayant perdu de leur superbe depuis quelques temps. Entre subjectivité outrancière et mauvaise foi caractérisée, voici la sélection 2008 concoctée par l’ensemble de vos serviteurs.
Grand Theft Auto IV
De mémoire, j’ai du écumer la plupart des GTA depuis la démo du premier sur PSOne, noté 1/10 à l’époque par 99% de la presse spécialisée. Comme quoi. Si l’impression de liberté enivrante des premiers volets s’est depuis peu à peu estompée, GTA a depuis gagné en profondeur de jeu et en ambiance. Après les ghetto blasters de San Andreas, place à la chaleur des pays de l’Est, à l’immigration clandestine et au rêve américain, le tout baigné dans une reproduction bluffante de la ville de New-York. Proxénétisme, drogue et petites magouilles pour un tournant résolument Next-Gen que j’attends depuis l’insipide Saints Row, principale motivation d’achat de ma 360 et premier jeu revendu sur celle-ci. Bref, après un report houleux fin 2007, la saga GTA signe enfin son grand retour et, si la technique suit, le jeu risque de bien dépoter.
Far Cry 2
Vous je sais pas mais moi, brûler des hectares entiers, un verre a la main les Rayban sur le nez, ça a toujours été mon truc. Mes vacances d’enfance en Provence sûrement. Du coup, rien que pour ça, Far Cry 2 me botte. Il faut l’avouer, je suis un peu curieux. Curieux de voir si le principal concurrent de Crysis mettra mon PC de nanti à genoux. Non parce que bon, faut être honnête deux minutes. Savoir comment notre clampin de héros s’est retrouvé en pleine savane à dégommer de l’autochtone, on s’en fiche un peu. Le peuple demande du chatoyant, du graphique ! Au diable les scénaristes ! J’attends de Far Cry 2 qu’il décolle la rétine, qu’il emmène le joueur dessouder du rebelle dans les hautes herbes, qu’il propose une liberté d’action inédite. Aurai-je droit à tout cela ? Le mystère demeure. En tout cas, avec une communication savamment entretenue, Ubisoft est parvenu à attiser le feu des amateurs de FPS, moi le premier. Gare cependant aux brûlures si nos espoirs se révèlent poudre aux yeux. Vous voila prévenu monsieur Ubisoft.
Duke Nukem Forever
Oui, je suis un vieux con. Oui, toute la rédac va se foutre de ma gueule (nd Deez : effectivement). Oui, j’attends beaucoup de Duke Nukem Forever. Qu’on ne me demande pas le pourquoi du comment, je n’en sais fichtrement rien. Le souvenir d’un ado dégingandé qui économisa des mois pour se payer une machine de guerre pour jouer à Duke Forever « pour Noël ». Nous étions en 1998. Si le PC a depuis fini aux oubliettes, j’ai toujours une revanche à prendre sur la vie, à prendre sur LUI. Duke, je t’ai adoré, vénéré, supplié, depuis près de dix ans. Et crois moi mon coco, si tu sors en 2008 –et tu as intérêt à sortir en 2008-, je te FINIRAI, encore et encore, puisses-tu être la pire daubasse de l’histoire du jeu vidéo. Que n’ai-je rêvé dans mes nuits estudiantines de polgores, troopers et autres overlords ? je t’ai légué une partie de ma jeunesse, j’y ai laissé plusieurs PC et un peu de ma santé mentale, tu me dois bien ça. Tu me manques, je t’attends. Fais vite.
Dead Space
On ne sait pas grand chose de ce titre. A part qu’il est actuellement en passe d’être bouclé par Electronic Arts et qu’il est annoncé comme le titre le plus angoissant de l’histoire du jeu vidéo. Certes, ce sont ses développeurs qui le décrivent comme tel. On attendra donc de plus amples informations, ainsi qu’une première version jouable pour se faire une idée plus nette sur ce Dead Space. L’idée de départ, située plus ou moins à mi-chemin entre Pitch Black et Alien, a en tout cas de nombreux ingrédients savoureux. Reste à savoir si la tambouille qu’ils permettront de concocter pourra ravir nos papilles. Personnellement, j’attend avec impatience ce titre qui pourrait nous clouer salement au fauteuil.
Silent Hill 5
La salive en bouche après un épisode PSP beaucoup plus enthousiasmant que son script et son support laissait présager, je ne peux qu’attendre impatiemment la sortie du cinquième épisode de la saga la plus passionnante que le Survival-Horror a jamais engendré. A l’exception de The Room, titre décevant et mal exploité en dépit d’une quantité de bonnes idées, les SH ne m’ont jamais déçu. De cette mythique première démo non censurée de PSX jusqu’au final haletant du Origins sur PSP, en passant par la folie furieuse du Silent Hill 2 et la mélancolie omniprésente du 3, j’ai toujours été écrasé sur mon siège devant la puissance dégagée par ces softs. Si bien qu’aujourd’hui, je ne peux que me languir d’un cinquième épisode qui, je l’espère, aura renoué avec la puissance des trois premiers opus. Une atmosphère haletante, un scénar tortueux et des personnages barjes, autant de critères essentiels qui me plongeront à n’en point douter dans les méandres du bled le plus craignos qu’on puisse imaginer.
Pro Evolution Soccer 2009
Sans vouloir passer du coq à l’âne, ou du sang au foot, mais il fallait absolument que PES 2009 figure dans cette sélection, aussi restrictive qu’elle soit. Pourquoi ? Parce que je ne peux me résoudre à penser que l’immobilisme effarant qui a figé FIFA entre 2001 et 2007 ait été transmis à PES. Certes, le passage d’une génération de console à une autre se fait rarement sans brouillon. Mais la cuvée 2008 des PES est apparue tellement décevante, que ce soit à cause de l’horreur des versions Next-Gen, ou de la non-évolution de la mouture PS2, qu’on ne peut que souhaiter que Konami redresse la barre. Cela étant dit, la mauvaise qualité de l’opus 2008 ne m’empêche pas de ridiculiser jour après jour tous les membres de la rédaction. Ty, Fei, Yogii, le pauvre Lapz et bien sûr le calamiteux Zick doivent tous se prosterner devant ma puissance. Et moi de leur répondre : « qu’est ce que ce serait avec un excellent PES 2009 ? »
Fallout 3
Avec Fallout 3, Bethesda a hérité d’une bombe, qui peut leur péter à la face à tout moment. D’un côté nous avons Fallout, licence adulée par bon nombre de joueurs PC. Fallout 1 et 2 sont sûrement les expériences qui se rapprochent le plus d’un JDR « papier » : liberté quasi-totale, absence de manichéisme, humour décapant, univers post apocalyptique grandiose… Arrêtons là les superlatifs, la liste serait trop longue. En face, le studio Bethesda. Des gars qui mangent du JDR et de la feuille de personnage au petit déjeuner et qui sont tout de même derrière la série des Elder Scrolls (Arena, Daggerfall, Morrowind et Oblivion). Dire que ce studio a l’expérience du jeu de rôle est un doux euphémisme. Mais il y a un hic dans cette association qui semble idéale : aussi doués soient les développeurs de chez Bethesda, les fans ont peur de ne pas retrouver ce qui faisait la force des premiers Fallout : son côté immoral et son background chiadé. Trop de choses semblent avoir changé dans cet opus (système de combat en temps réel, vue à la première personne) et nombre d’adorateurs s’inquiètent de se retrouver devant un Oblivion post-apocalyptique. C’est bien connu, les fans détestent le changement et voient d’un sale œil la nouveauté, surtout quand on touche un de leur titre préféré. C’est pourquoi on attendra sagement quelques mois (fin de l’année ?), pour manger des brochettes d’iguane et abuser des stimpaks.
Condemned 2
Les titres de lancement d’une console sont souvent décevants. La Xbox 360 n’échappe pas à la règle et rares furent les titres vraiment indispensables lors de sa sortie en décembre 2005. Heureusement, il y a eu Condemned, un titre suintant la noirceur, le sang séché et la planche de bois cloutée. Monolith prouvait une fois de plus sa capacité à instaurer une ambiance de plomb dans un jeu. Rappelant parfois Silent Hill, par son côté malsain et oppressant, Condemned propose d’incarner l’inspecteur Ethan Thomas, dans une course au tueur en série digne d’un « Seven ». Le titre était court, mais d’une intensité rare et malgré une linéarité extrême, j’ai encore en tête ces nombreux moments, lumières éteintes, casque sur les oreilles, à faire des bonds de trois mètres à chaque bruit suspect. Un pur jeu de terreur. Pour cette suite, l’inspecteur Thomas est toujours présent, plus torturé et instable que jamais. Monolith semble vouloir allez encore plus loin dans le malsain et ce ne sont pas les captures officiel du titre qui diront le contraire. Le titre met aussi l’accent sur les combats au corps à corps, plus technique que dans le premier épisode. Désormais, les gâchettes gauches et droites du pad font office de poing, et permettent de balancer des mandales à ses adversaires de manière extrêmement dynamique. Attendu pour mars 2008, Condemned 2 est sans conteste mon titre chouchou de ce début d’année, en espérant que la surenchère dans le gore n’en devienne pas ridicule.
Mario Kart Wii
Combien d’heure ais-je passé sur Mario Kart depuis 1993 ? Combien de carapaces rouges envoyées à la face de l’adversaire, de torrents d’insultes et de mauvaise foi ? Quoi qu’on en dise, Mario Kart est une série mythique. Il n’y a guère que l’opus Nintendo 64 qui est passé entre les mailles de mon filet. Depuis la Super Nintendo, chaque machine de la firme de Kyoto est accompagnée de son Mario Kart et la réussite est plus que jamais au rendez-vous. Il n’y a donc aucune raison que ce futur épisode Wii soit raté. Prolongeant le plaisir du Online de la version DS, cet épisode permettra à 12 joueurs de s’affronter, au travers de 16 nouveaux circuits en plus de certains anciens. Le titre semble combiner les fonctionnalités de l’opus DS et le style graphique de Mario Kart Double Dash. Nintendo en profitera aussi pour nous proposer un volant où l’on pourra encastrer une Wiimote, afin que l’illusion soit quasi-totale. Voilà sans doute le (seul ?) jeu Wii que j’attends avec grande impatience cette année.
Mafia 2
2002. C’était la fin du lycée, les séchages de cours, les émois romantiques, les beuveries interminables (ça l’est encore) et Mafia. Peu de temps avant j’avais fait l’acquisition de GTA III qui ne m’avait pas scotché durablement devant mon PC. Affichant un scénario décousu, le jeu de Rockstar fut plutôt un moyen de passer mes nerfs après une mauvaise journée plutôt qu’une véritable source d'addiction. Mais Mafia fût la révélation. GTA-like, ce titre d’Illusion Softworks possédait une histoire en béton armé et une atmosphère immersive que je n’ai jamais retrouvé avant S.T.A.L.K.E.R. Alors, imaginez mon bonheur lorsque l’annonce d’un second volet fut faites cinq ans plus tard lors de la GC 2007 ! Je m’imagine déjà prendre le contrôle de Vito au volant d’une Cadillac au cœur des années 50, car il faut bien avouer que le premier opus laissait entrevoir cette époque et l’espoir d’un second volet qui nourrit mes rêves durant ces cinq ans de transition. Et là enfin, je n’ai jamais été aussi proche de mettre la main sur Mafia 2 qui, à mon sens (vous allez me haïr) pourrait surpasser la franchise GTA.
Brothers in Arms : Hell’s Highway
Cher lectorat,
Je suis au fin fond de mon PC où règne une sorte de panique inexplicable. Ma RAM me dit qu’elle se sent un peu solitaire, mon GPU vieillit mal et accuse son un an et demi de bons et loyaux services en broutant sous mon oreille impuissante. Seul mon processeur ronronne tel un troufion de l’armée U.S. qui ne sait pas encore ce qu’il va prendre en pleine face… Et oui, puisque d’ici trois mois ma bonne vieille bécane va devoir s’exciter à faire tourner Brother’s in Arms : Hell’s Highway. Ce qui me botte dans ce jeu, c’est tout simplement l’aspect tactique et « simulation » dans un FPS. Le premier volet m’avait conquis et ce petit dernier d’Ubisoft devrait en faire autant surtout grâce à son développement graphique qui me fait baver d’envie. Mais pour ça, il va falloir que je mette à la retraite ma carte graphique et que je marie ma RAM avec une de ses consoeurs, mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ? Bien sûr, ce sera toujours de la Seconde Guerre Mondiale, mais le réalisme retranscrit et le travaille historique minutieux dont font preuve ses pères ne peuvent que m’attirer, moi, simple rédacteur sous les ordres du despote Ty. Je t’embrasse ô toi qui me lis. Prie pour que je ne sois pas censuré par qui tu sa----. ---------. (nd Ty : raté)
Fallout 3
Dans la série des « je n’oublierai jamais » façon The Girl Next Door, je n’oublierai jamais Fallout. Sorti fin 1997, ce jeu de rôle post-apocalyptique fut tout bonnement une de mes premières expériences de nuits blanches de Nerd. Un univers vaste et varié, une quête principale prenante, un arsenal fourni et surtout des combats au tour-par-tour. Voilà le cocktail qui se prenait seul sans adjonction de patchs. C’était une époque où j’habitais encore chez mes parents qui ne m’y virent que très peu de temps d’ailleurs. Fallout : c’est plus fort que toi ! Et plus de dix ans après, je me sens comme au premier jour. Tout excité à l’idée de savoir que dans beaucoup trop de mois, je vais enfin pouvoir me remettre à évoluer dans un univers sombre et sale dirigé par les technologies avancées. J’ai même réinstallé les deux épisodes précédents pour le fun, c’est vous dire. Cependant, next-gen oblige, Fallout 3 abandonnera la 3D isométrique pour un gameplay à la troisième personne. Un véritable coup de poker qui n’est pas encore gagné. Un Fallout 3 façon Oblivion n’accordera pas tout le monde. J’ai encore quelques mois pour me préparer à une désillusion ou une nouvelle révélation, résurrection de mes 14 ans.
Pro Evolution Soccer 2009
Alors celui-là, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est attendu au virage par les supporters. Non parce qu'une bouse pareille à celle de PES 2008 (sur Next-Gen j'entends), c'est sale. Et là où j'ai le plus honte, c'est quand je dois avouer que je joue à FIFA 08 pour rassasier mon addiction aux jeux de foot. En tant que fan depuis le premier ISS sur PSOne, ça fait mal. Pour faire simple, faisons une petite liste de ce qui doit changer, où de ce que l'on espère pour l'épisode de cette année : retrouver des défenseurs moins stupides qu'un âne à qui on aurait greffé le cerveau d'Eve Angeli, idem pour les gardiens, une rapidité de jeu plus conforme à la réalité, et un peu de nouveauté dans les modes de jeu. De l'imagination que diable ! Les 365 jours passés ont déjà été assez difficiles pour le supporter du PSG que je suis, alors si je ne peux même plus me rabattre sur PES pour mettre une trempe à Deez, où va le monde...
Patapon
J'en vois déjà qui hurle devant leur écran, psalmodiant : « comment ça Patapon, mais il y a des jeux bien plus importants qui sortent en 2008 ! ». En gigantesque fan de LocoRoco que je suis, je ne peux rester insensible à ce qu'on a pu voir de ce concept-jeu. D'abord parce que des jeux originaux, qui font office d'oeuvre d'art vidéoludique, avec une identité sonore et visuelle unique et novatrice sont bien trop peu nombreux. Ensuite, parce que personnellement il faut aussi savoir alterner le bourrin et le moins bourrin, voire le poétique, dans le vidéoludique. Bien sûr, on pourra peut-être se lasser rapidement, ou être déçu une fois le titre en main, mais personnellement, c'est typiquement le genre de jeu pour lequel je ne réfléchirais pas à deux fois avant de l'acheter. Rendez-vous en février.
Grand Theft Auto IV
Vice City est le deuxième jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps de toute ma carrière de joueur. Pas par acharnement, mais par délectation. Après de nombreux – et très rageants – reports, le quatrième épisode de Grand Theft Auto devrait enfin voir le jour en 2008, et franchement j'ai hâte. Parce que ça commence à faire un bout qu'on a pas ouvert une portière, jeté un pauvre innocent de sa caisse et foncé dans les rues d'une ville immense, en zappant la radio à la recherche de la musique correspondant le plus à son bolide. Beaucoup d'attente, mais aussi beaucoup d'inquiétudes, comme souvent avec les suites. Les gars de chez Rockstar arriveront-ils à répondre aux exigences des fans de la série ? Parviendront-ils réellement à nous étonner où sera-ce la mort d'un mythe ? En tous cas, le dernier trailer, offert début décembre, m'a fichu une sacré claque, et même un magnifique frisson dans le dos. Espérons que cela augure du hit de l'année !
Resident Evil 5
Je sais, je viens à peine de vous parler de créativité et d’originalité et je cite deux titres qui sont des suites. Mais sur Metal Gear Solid et Resident Evil, les développeurs ne cessent de retravailler leur série. Avec Resident Evil 4, Shinji Mikami révolutionna totalement la saga horrifique de Capcom en changeant de nombreux aspects du jeu sans jamais se renier. C’est donc avec une grande fébrilité que j’attends de découvrir Resident Evil 5 dont les premières images promettent un univers aride qui rappelle les meilleurs passages dans le village de l’Espagne profonde du quatrième volet. Ce nouvel opus marquera également les premiers pas de la série sur consoles Next-Gen et l’on peut donc s’attendre à un environnement aux petits oignons, glauque à souhait. La gestion de la lumière (les contre-jour sublimes) s’annonce éblouissante, au propre comme au figuré. Enfin, je suis personnellement très curieux de voir ce que nous réserve l’histoire de ce cinquième épisode.
Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots
Je porte un amour fou à cette série. Après un épilogue absolument déchirant dans Snake Eater, on ne peut qu’être impatient de découvrir ce que nous réserve le génial Hideo Kojima. Les premières images puis les trailers donnent le ton et laissent présager une conclusion inoubliable. Le célèbre game-designer semble avoir mis dans ce titre tout ce qu’il ne pouvait intégrer dans les précédents épisodes. En termes de gameplay, Guns of the Patriots affole. Snake Eater était déjà un modèle. Tout le monde se souvient du Codec, plus riche que jamais, une sorte d’encyclopédie intarissable sur le titre qui offrait d’immenses possibilités à donner le tournis. Dans ce quatrième épisode, l’immersion sur un champ de bataille est des plus réalistes et promet énormément. Kojima pousse encore plus loin les questions existentielles de ses personnages et questionne le joueur sur la violence et l’absurdité de la guerre. Sur le terrain, les hypothèses de jeu s’annoncent époustouflantes avec mille et une façons de traverser l’histoire. Bref, il me tarde de mettre la main sur ce titre très prometteur.
Le prochain jeu de la Team Ico
Ok, je triche un peu puisqu’aucune date n’a encore été donnée. De plus, on ne sait absolument rien de ce futur jeu si ce n’est qu’il est bel et bien en préparation. Pourtant, la simple annonce de développement d’un nouveau titre de la Team Ico suffit à me mettre dans tous mes états. Ico et Shadow of the Colossus font en effet partie de mon panthéon des jeux tant ils contribuent à élever le jeu vidéo au rang d’œuvre d’art. Deux titres qui vont à l’essentiel, qui reviennent aux sources du jeu, à une forme d’épuration fondamentale. A un geste. Celui de la jeune fille envers Ico. Celui de Yorda face à ce colosse qui semble surgir des montagnes. Ce sont aussi deux œuvres bouleversantes desquelles surgissent l’émotion, sentiment encore trop abstrait dans le monde du jeu. Autant de promesses offertes par le talentueux Fumito Ueda qu’on espère retrouver et voir décupler dans ce prochain titre…
Resident Evil 5
Le beau Chris Redfield sera de retour dans le cinquième épisode de la saga qui a popularisé le Survival Horror et fait trembler la terre entière, rien que çà. Comment ne pas vibrer aux vues des trailers qui nous ont été présentés, malgré la polémique qui a « éclaté » du fait que notre Apollon à pour cible des personnages de couleur noir. Où va le monde, je vous le demande ! Le quatrième épisode a marqué une rupture avec les précédents opus en insufflant un dynamisme et une action de tous les instants (avec l’ajout de QTE et un contrôle du personnage beaucoup plus souple) qui plongeait le joueur dans les méandres tortueuses d’un petit village espagnol en proie à l’horreur. Resident Evil 5 a donc la lourde tâche de faire mieux que son prédécesseur, ou du moins tout aussi bien. De toutes les façons, je peux vous affirmer que ce jeu sera à coup sûr un des gros Blockbuster de cette année 2008 par ses qualités vidéoludiques, quitte a me faire dévorer tout cru par des zombies, si cela n’est pas le cas.
Dragon Quest IX
Comment ne pas évoquer ce monument du RPG japonais, le précurseur du jeu de rôle comme on le connaît à l’heure actuelle. Un référent culturel pourrait-on dire. Je m’emballe mes amis, mais quand on sait que le studio Level 5 est derrière ce nouvel opus, que Monsieur Toriyama assure le Character Design et Koichi Sugiyama compose la bande son, on ne peut que rêver à l’expérience onirique qui va nous être offerte. Malgré le support choisi, à savoir la DS de Nintendo, qui prête à interrogations notamment au pays du soleil levant, je ne m’inquiète pas de la qualité du soft au regard du Zelda : Phantom Hourglass ou encore de Final Fantasy 3 qui ont parfaitement remplis leurs contrats sur la portable de Nintendo. Mais l’attente risque d’être longue pour voir débarquer ce Dragon Quest dans nos contrées obscures… Pauvres Européens que nous sommes.
Metal Gear Solid 4 : Guns Of The Patriots
Papy Snake will be back. Et oui je vais surement devoir me payer une Playstation 3. Kojima est un des principaux acteurs de la scène vidéoludique mondiale, et a su, avec sa saga des Metal Gear Solid insuffler à notre média une dimension cinématographique forte, mêlée à une sensibilité toute Asiatique, qui ont placé M.G.S comme référence des jeux d’action /infiltration. Le scénario et la mise en scène sont deux points fort du titre de Konami, on se rappel tous du combat final dans le troisième volet où Snake affronte son mentor sur un parterre de fleurs, aveuglé par les pétales que caresse le vent. Dans le registre des doléances, je souhaiterais que la linéarité soit moins prononcée dans cet épisode 4 et que l’intelligence artificielle colle parfaitement aux ambitions du soft, pour renouveler au mieux l’expérience infiltration. Un final explosif est donc prévu pour ce qui sera, selon les dires de Kojima, le dernier épisode de la saga.