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Test Bladestorm : La Guerre de Cent Ans (Xbox 360, PS3) : 6/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 09 Novembre 2007 , Xbox 360 , PS3

Les +

  • Grisant
  • Nombre et variété des unités
  • Durée de vie
  • Ambiance médiévale
  • Sensation de liberté
  • En français

Les -

  • Affrontements confus
  • Techniquement juste
  • Répétitivité (musiques, décors, objectifs)
  • Pas de combos, pas de stratégie…
  • Pas de multijoueurs, dommage...
La note de jeuxvideo.fr
6.0
bon
La note des internautes
-
Publiée le 05/11/2007 à 14:11, par Maxence

Test de Bladestorm : La Guerre de Cent Ans sur consoles

Bladestorm : Hundred Years War
Mes frères d’armes à mes côtés, j’essaie d’oublier que l’argent est mon moteur. Sur le champ de bataille, la peur n’a pas sa place, et des centaines d’hommes attendent ma moindre réaction pour agir. L’objectif est clair, il me faut prendre cette forteresse pour obtenir mon maigre butin. Aujourd’hui pour l’Angleterre, demain pour la France, peu m’importe l’issue de cette bataille. Ce qui compte est que la guerre dure longtemps, le plus longtemps possible. Si j’aperçois le coucher du soleil, cela signifie qu’aucune flèche n’a traversé mon corps. Cela aurait peut-être été mieux ainsi… Carnet de bord de Bladestorm sur PS3, qui vous propose de participer en tant que mercenaire à La Guerre De Cent Ans.

J’aime l’odeur du cheval au petit matin


Blade Storm : Hundred Years War
Après une introduction épique et éblouissante, on arrive dans la place centrale du jeu : la taverne. Une rapide création du personnage plus tard (peu de paramètres), le tenancier vous explique que vous devez faire vos preuves, et qu’il va vous aider dans cette tâche. Vos options sont les suivantes : accepter un contrat, vérifier votre statut, acheter ou vendre des objets et des équipements, recruter des unités et dialoguer avec les diverses personnes présentes dans la taverne. Enfin, vous pouvez vous renseigner sur les lieux, les personnages et les différentes batailles. Cette partie s’étoffe tout au long du jeu et accentue cette sensation de participer à un conflit de très grande ampleur, tant humaine que géographique. Le jeu se veut suffisamment documenté pour contenter les novices, mais il est indéniable qu’il manque radicalement d’ambition par rapport à cette guerre qui, s’il faut le rappeler, dura cent seize ans et marqua un tournant décisif pour les deux royaumes concernés. La sauce ne prend donc pas réellement de ce côté-là et ce n’est certainement pas vers le réalisme qu’il faut se tourner dans Bladestorm, tant au niveau du design global que des scènes d’actions.

Sous forme de tutoriel, la première mission a pour vocation de vous initier aux joies de la guerre à grande échelle. Au premier abord, on a l’impression de jouer à un ersatz de Dynasty Warriors dans les contrées françaises mais cette sensation s’évanouit dès lors qu’on essaie d’enchaîner les combos. Pas de ça dans Bladestorm ! Ici, il va falloir prendre le contrôle d’une escouade pour partir à l’attaque. Seul, la défaite est certaine. Paradoxalement, l’aspect stratégique du titre n’est que peu présent, puisqu’on ne peut diriger qu’une équipe à la fois, et qu’il est impossible de donner des ordres globaux avant ou même pendant la bataille. Le système de jeu se rapporte alors à une partie du célèbre pierre-feuille-ciseaux, en infiniment plus complexe en raison des différents types d’unités. Ces troupes sont de trois ordres principaux : armes de jet, infanterie et montures. Un exemple : les chevaliers ont l’avantage sur les épéistes mais perdent contre les archers, qui eux même se font massacrer par les seconds. Sachant que la notion de distance d’affrontement et le relief entrent en compte et que le nombre d’unités différentes s’élève à plus de quatre-vingt-dix, on se fait une idée des possibilités différentes de tactique pour un même assaut.

Vidéo exclu #2 - Gameplay



Dynasty and Conquer RPG… ou presque


Blade Storm : Hundred Years War
Chaque escouade regroupe des combattants disposant chacun des mêmes uniformes, seulement différenciés par leur corpulence. Une fois à la tête de l’une d’elle, il faut choisir le chemin le plus approprié par rapport au type d’unité sélectionné et des forces adverses en présence. Une fois dans le feu de l’action, vous choisissez quelle attitude adopter : offensive ou défensive, celle-ci se traduit par le choix de l’action à réaliser. Avec les boutons « rond », « carré » et « triangle », on sélectionne une aptitude spéciale, tandis que le bouton « R1 » ordonne simplement d’effectuer une attaque classique. Le bouton « croix » permet d’ordonner la dispersion et de choisir un autre groupe à contrôler. Ce système paraît un peu limité, mais le nombre d’unités différentes et le temps relativement court de chaque affrontement fait tant bien que mal passer la pilule. Chaque bataille dure une journée (dix minutes en temps réel), et le rythme est très savamment dosé, les phases de course à pied alternant astucieusement avec les assauts. Il est très agréable de voir la vie qui règne dans le secteur, les chefs de guerre et autres mercenaires agissant à leur guise pendant vos pérégrinations meurtrières. Il n’est pas rare de croiser d’autres groupes de soldat, amis ou ennemis, chacun répondant à un objectif bien précis ce qui apporte à Bladestorm la dose de liberté nécessaire à tout jeu de guerre qui se respecte.

Les aptitudes spéciales accentuent le côté fantaisiste du titre, certaines attaques donnant lieu à des effets pyrotechniques ravageurs. Une jauge située sous la barre de vie du héros indique le niveau de moral de vos troupes. Une fois remplie, le groupe sous votre contrôle devient quasiment invincible, toutes ses capacités étant décuplées. De courte durée, cette « furie » peut s’avérer salvatrice dans bien des situations. Ces batailles procurent de bonnes sensations. On est grisé par la bestialité et le côté épique de celles-ci, alors qu’on perd parfois son personnage de vue et que le tout devient souvent confus. Il est de même parfois difficile de « switcher » d’un groupe à l’autre, sachant qu’il est nécessaire d’avoir le niveau requis pour prendre le contrôle d’une troupe. Cette confusion s’avère par moment lourdement préjudiciable, puisqu’elle peut amener le héros à se retrouver au milieu de troupes ennemis et à rapidement perdre toute sa vie, obligeant la retraite tant redoutée (pas le Game Over néanmoins).

Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War


« Engagez vous…qu’y disaient »


Blade Storm : Hundred Years War
Le héros que vous dirigez progresse au fur et à mesure des affrontements : plus on utilise un type d’unité, plus le niveau de maîtrise de celui-ci augmente et plus on gagne de points de compétence, à utiliser intelligemment pour augmenter l’attaque, la défense ou encore le nombre d’unités par équipe. De plus, l’argent amassé permet de renouveler son équipement et même d’obtenir divers objets plus au moins utiles (potion de vie, augmentation de l’attaque…) ainsi que de s’octroyer le soutien d’équipes supplémentaires. La difficulté augmente assez lentement, et l’impression d’être invincible s’installe après les premières heures. Rassurez vous, l’action se corse au bout d’un moment, et il sera nécessaire de bien préparer vos batailles pour remplir les diverses missions qui vous seront confiées. On peut d’ailleurs regretter le peu de variété de celles-ci, imposant au jeu un rythme redondant risquant de lasser les moins courageux (prendre une place, défendre une place, récupérer une place). Les quelques quêtes annexes facultatives présentes dans chaque mission ne vous sortent que très peu de cette mécanique. On reste clairement sur sa faim par rapport aux objectifs fixés par le jeu.

Toujours au chapitre des griefs, abordons l’aspect technique du jeu. Bladestorm ne fait pas d’étincelle graphique, malgré la netteté de la haute définition. Le « character design » est inspiré, et on reconnaît aisément la patte asiatique du titre (des éléphants en France pendant la guerre de cent ans, ça peut sembler étrange). Le principal défaut des environnements présents dans le jeu (Normandie, Aquitaine, Auvergne, Champagne etc.) est leur trop grande similitude entre eux. Peu de relief, pas de grosse particularité pour chaque région et pour chaque place forte, et surtout un aspect vide et dépouillé qui rebute après les quelques heures de prise en main. Si on ajoute à cela un affichage tardif des quelques décors et de gros ralentissements quand de nombreuses unités sont présentes en même temps à l’écran, on arrive à un bilan global peu flatteur pour le soft d’Omega Force. Heureusement que les nombreux lieux sont très vastes et que les attitudes des différents corps d’armée sont bien fichues. La musique, très agréable au demeurant, se veut finalement répétitive et agaçante à la longue, tandis que les dialogues relèvent un peu le niveau grâce à un doublage entièrement en français, un cran au dessus de ceux des Dynasty Warriors.

Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War


Conclusion :


Difficile d’expliquer, quand on pense à tous ses problèmes, pourquoi Bladestorm peut quand même valoir le coup. Des batailles confuses mais épiques et grisantes, un système de jeu peu stratégique dans la préparation des combats mais assez tactique dans les affrontements directs, un grand nombre d’unités mais de lourdes carences techniques, Bladestorm possède les défauts de ses qualités, et inversement. Les quelques bugs d’intelligence artificielle et le pseudo scénario trop poussif peuvent finir de rebuter la majorité des joueurs. Quel public lui reste-t-il ? Les passionnés de grands combats, férus d’action et de sensations fortes se feront happer par l’ambiance médiévale, la sensation de liberté et par les heures de jeux proposées par le titre de Koei. A noter, très peu de différences (voire aucune) entre les versions Xbox360 et PS3.



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Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Bladestorm : Hundred Years War
Blade Storm : Hundred Years War
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Les avis des internautes

1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : incognito35
Très bon
Un très bon jeu, je n'ai jamais été fan des jeux de stratégie mais là, Bladestorm a quelque chose qui m'a fait sauter le pas. Les graphismes sont bons, l'OST est vraiment énormissime, et la durée de vie est "jamais vue pour moi" (30 heures de jeu, 2 fins possibles, 17 groupes d'armes, eux-mêmes regroupant 90 armes au total) mais c'est vrai que c'est un peu répétitif e suite ...
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
bon jeu répétitif manque d'équipements mais bon dans l'ensemble.les décors sont bien, les graphismes assez bon.un gros manque de stratégie(ça plait au gros bourrin type pétage de guele à volonté)diffile à comprendre au début,avec l'habitude ça va mieux enfin bref,il est bien.
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