FJV 07 : Présentation de Gran Turismo 5

Au fil des années, Gran Turismo a su s’imposer comme LA simulation de courses automobiles. Des graphismes époustouflants, une conduite réaliste, des marques et modèles de véhicules issus de tous horizons, des circuits tirés des divers championnats auto du monde et des réglages toujours plus pointus permettant aux mécanos tatillons de peaufiner dans les moindres détails les caractéristiques de leur machine.

Après trois opus sur PS1 et un quatrième volet qui se sera fait attendre sur PS2, voici enfin venir le cinquième épisode de la série. Pour cette mouture PS3, les développeurs mettent à profit la puissance de la machine de Sony pour répondre aux attentes des joueurs. Mais Polyphony Digital ne s’est pas uniquement attelé à rendre son jeu plus beau ou à affiner le pilotage. A force de harceler les départements marketing, ils ont réussi a obtenir quelques licences supplémentaires et ô combien prestigieuses.


Nous le savons depuis maintenant quelques temps le constructeur italien le plus célèbre de la planète, Ferrari, rejoint enfin l’écurie Gran Turismo. Ce cinquième épisode offrira donc aux joueurs le bonheur de s’asseoir au volant de bolides tels que la 599 GTB Fiorano qui accompagnera les épreuves du doux bruit de son V12 et de ses 620CV ou de la F430 qui propulsera son occupant de 0 à 100 en 4 secondes chrono.

Gran Turismo 5 ne proposera pas que de nouvelles merveilles pour combler le fan assidu. Jusqu’ici, toutes les courses se disputaient à six, soit cinq véhicules gérés par l’IA. En plus du mode online, tant attendu et jouable jusqu’à 16 simultanément, le jeu proposera enfin des courses où douze voitures seront alignées sur la grille de départ ou dans la file indienne d’un départ lancé. L’IA de son côté ne semble pas avoir beaucoup cultivé son QI puisqu’elle a toujours une conduite parfaite et ne part jamais à la faute…


Avec l’appui du Driving Force de Logitech les sensations sont excellentes. L’immersion est totale en vue cockpit, qui est implémentée ici pour la première fois et reproduit les véritables tableaux de bord des bolides. Cet accessoire aide grandement à se plonger dans l’ambiance et la conduite devient beaucoup plus pointue qu’au pad. L’adepte de la manette aura besoin de plusieurs tours de piste avant de maîtriser chaque type de conduite sur ce périphérique de génie.

Techniquement le jeu est toujours aussi impressionnant. Les codeurs de Polyphony Digital s’améliorent de PlayStation en PlayStation et cette édition mettra sans doute une claque magistrale même aux amateurs du quatrième épisode. Les autos sont époustouflantes de réalisme et la physique tout bonnement stupéfiante. Le poids des berlines se fait sentir et il faudra adapter son comportement en fonction du type de traction utilisé, un 4X4 ne se conduit pas de la même manière qu’une traction avant sur un circuit. Nous avons constaté un aliasing quelque peu gênant sur les grilles bordant la piste et dans les lignes droites des stands, chargées en éléments de décor. Rien d’alarmant toutefois, la version finale sera à coup sûr optimisée.

Gran Turismo 5 s’annonce comme le digne héritier de ses ancêtres tout en fournissant enfin les éléments réclamés à grands cris par les fans : des courses à plus de six concurrents, un mode online qui tient la route, une vue cockpit et des Ferrari. L’édition prologue devrait voir le jour avant le fin de l’année tandis que les développeurs espèrent être prêts à sortir la version complète au printemps prochain. Malheureusement, la probabilité est grande de le voir repoussé… Encore…