Landstalker

Éditeur : Sega / Climax
Année : 1992 au japon – 1993 en europe
Genre : RPG
Console : megadrive







jaquette française




jaquette japonaise


Réalisé par l’équipe responsable de shining force et shining in the darkness, Landstalker est un « action RPG » concurrent direct de Zelda sur SNES.
Devant le succès rencontré par ce titre au japon fin 1992, et face à l’engouement des joueurs occidentaux, SEGA importera Landstalker aux USA ainsi qu’en europe en octobre 1993. Le jeu verra ainsi le jour en quatre langue (anglais, japonais, français et allemand).

HISTORIQUE

L’introduction du jeu nous plonge immédiatement dans l’action. Vous êtes Ryle (Nigel pour les français), un elfe chasseur de trésor. Librement inspiré de Indiana Jones, votre personnage bondit de plateforme en plateforme, évite les pièges, esquive une boule de pierre, et s’empare d’une statuette.

Ryle se retrouve ensuite dans la ville la plus proche, à vendre le produit de ses fouilles ; c'est là qu'il rencontre Friday, petite fée au caractère bien trempé poursuivie par trois affreux parce qu’elle connaît l'emplacement du trésor du roi Nole…A ces mots notre héros réagit immédiatement et sauve Friday de ses agresseurs. Vous voilà parti en sa compagnie vers l’île de Mercator. Pour le reste du scénario, je vous laisse le découvrir……

UNE REPRESENTATION VISUELLE ORIGINALE ET UN GAMEPLAY INSPIRE

La cartouche du jeu utilise un système de programmation spécial, nommé DDS520 (Diamondshaped Dimension System, 520 ayant un rapport avec le nombre de plans affichables) qui a permis de créer et gérer un univers entièrement en 3D isométrique. (il me semble que c’est le seul jeu à avoir utilisé cette technique) Mis à part l'immersion graphique accrue qui en a découlé (relief prononcé c'est tout le gameplay qui en a été influencé. Ainsi plusieurs pièges basés sur les illusions de perspective attendent le joueur dans les séquences de plates-formes.

Cette nouvelle représentation graphique demande un certain temps d’adaptation. Il ne sera pas rare de manquer une plateforme parce que la perspective vous aura induit en erreur. Il faut savoir également que le contrôle du personnage se fait avec les diagonales de la manette et non les « haut bas gauche droite » standard. Cela se fait naturellement face à la 3D isométrique mais les premiers instants peuvent surprendre.




Le jeu ainsi représenté offre de nombreux potentiels pour un RPG. Des coffres seront cachés derrière les éléments du décors (donc non visible), les angles morts offriront des passages secrets, etc…. Les couleurs sont vives et variées (malgré le peu de couleurs affichables par la console). Les graphismes sont nets, les environnements complets et l’ambiance musicale excellente.




A la manière d’un zelda, vous enchaînerez entre les villages (sauvegarde dans les églises), cartes et donjons à la recherche de trésors, de cœurs supplémentaires, ou à la poursuite du scénario. Il faudra régulièrement revenir dans les niveaux après avoir trouvé des objets clés ou des parties d’armures au pouvoir particulier, etc…. Ajoutez à cela des phases plateforme assez ardues (pièges, plateformes mouvantes, ….), des casses têtes à résoudre, et des boss de fin de niveau et vous obtenez un panel complet pour rivaliser avec le titre phare de Nintendo.
A l’instar de Zelda le personnage combat à l’épée dont il pourra augmenter la puissance ainsi que de sorts de soins lancés par la fée Friday. Restez appuyé sur le bouton permet de concentrer sa puissance et offrir une attaque spéciale.
Notons enfin que quelques quêtes annexes vous seront proposées, qui non s’en être obligatoires, vous faciliteront la tâche dans votre aventure (ouverture de raccourcis, obtention de cœurs supplémentaires, etc….).
Edité le 26/09/2007 à 20:38