Re-Volt
Développeur: Acclaim
Editeur: Acclaim
Année: 1999
Genre: Course
Joueurs: 1 à 4 joueurs
Support: Nintendo 64 (format testé), Dreamcast, Playstation 1 et PC.
Prémices:
Inéluctable et sensiblement empreint dans le caractère de l’être humain, la volonté de déplacement, de découverte et d’adéquation à l’environnement hostile ou non sont des objectifs voulus par l’homme dans sa quête de la nature et de soi! De plus, se sentir aux commandes d’engins rutilants et tailler pour foncer n’est qu’un accélérateur à adrénaline permettant de se surpasser dans les challenges entre compétiteurs.
Hé bien, cette conquête débute dès l’enfance, cet étape de l’âge où, insouciants et enjoués, nous cherchâmes à nous amuser et à comprendre le sens du monde qui nous entoure! Mais question mobilité, on n’est pas encore prêt à conduire la voiture des grands, il faut donc se contenter de plus petit, plus précisément de voitures télécommandées au profil racé et à l’allure étudiée! Armé d’une manette avec une antenne aussi grande que celui qui tient l’appareil et d’une euphorie interne de conduire ce petit bolide, vous écumâmes nombre de routes des environs en faisant régner la terreur au sein des quartiers auprès des chiens errants ou des piétons lambdas! Votre abnégation a eu raison aux maintes cyclistes postiers ou à la voisine ronchonne balançant nombre de projectiles sur votre engin du diable qui s’essuyait les roues sur son parterre de fleurs bichonné avec amour!
Envie de retrouver ce semblant de jeunesse en se frottant virtuellement à une lutte de véhicules téléguidés dans des environnements à la fois routiniers et originaux? Prenez un carambar goût fraise, votre casquette des « fous du volant » et le pull en laine tricoté par tante Gilberte; vous êtes fin prêt pour un retour vers le passé … mais virtuellement!
La Re-volt gronde:
Banle bas de combat! Du fief de l’usine Toy-Volt, voilà que des voitures radiocommandés s’échappent et vont se mettre sur le capot dans divers endroits juste pour le fun! Un minuscule bout de scénario pour planter au minimum le décor d’un jeux de course mettant en scène un mixe entre l’univers de
Micromachines et ceux d’un jeux de conduite classique et réaliste.
Dans son menu, il propose ce que l’on connaît déjà comme les modes championnat, course unique, contre la montre et entraînement.
Rien de neuf si ce n’est l’éditeur de circuit, plutôt rare dans les softs sur la Nintendo 64 ainsi qu’un mode arcade spécial!
L’éditeur de circuit n’est pas complet dans tout les termes mais propose déjà de quoi s’amuser et créer une piste de jeux agréable et fun pour les parties entre potes! Il vous seras possible de sauvegarder votre œuvre personnelle sur carte mémoire pour en faire profiter chaque adversaires humain rencontrés autour de ce soft (n’oubliez pas la carte néanmoins
).
Le mode arcade vous emmèneras vers une sorte de terrain vague aménagé de façon à trimer et réfléchir ainsi que bien manœuvrer votre véhicule pour glaner les ch’tites étoiles, choisissez bien votre véhicule pour l’épreuve!
Si les autres modes sont connus, notons qu’il faudra bien entendu débloquer au fur et à mesure les courses dans le mode Championnat pour pouvoir en profiter plus par la suite. La Difficulté augmentant de façon importante en ce mode, accrochez-vous pour finir premier, la lutte sera acharnée.
Téléguidés qui croyait prendre:
Au volant de votre véhicule à l’antenne centrale courbée, vous êtes prêt à en découdre dans plusieurs environnements loin des standards des jeux de course que nous connaissons! Point de rallye de Corse ou d’Indianapolis, voir de Magny cours ! Il s’agira ici de se faufiler dans des environnements tels qu’un quartier typique américain, d’un magasin de
jouets, d’un jardin botanique ou un musée. Il vous arrivera même d’être sur le fils caché du Titanic lui-même! Un peu de folie dans les choix d’environnement qui fait plaisir à voir et à faire, cela rajoute une once d’autodérision pour un jeux qui affiche une ambiance décontractée et de fun. De plus, chaque environnement comporte ses virages serrés et ses petits pièges comme le sol glacé de la chambre froide du supermarché. A vous de vous adapter à chaque lieux, il en va de votre bolide et du podium!
Graphiquement, c’est plutôt pas mal même si la machine n’as pas craché le fond de ses entrailles avec ce soft. Le ram-pack ne change pratiquement rien au résultat, ce qui ne représente pas un achat de priorité pour ce soft! Quelques effets font plaisir à voir comme celles des explosions mais un mince brouillard au fond de l’image dans certaines courses (généralement plein air) nous font rappeler que la console était plutôt spécialiste de ce genre de choses et qu’il ne se présentait pas comme un exploit. Sinon c’est fluide en général.
Le Sébastien Loeb des bacs à sable:
Dans votre chevauché fantastique vers la première place, vous aurez le choix entre plusieurs véhicules aux caractéristiques diverses! Hé oui, les voitures se classent en différentes catégories, au tout départ vous posséderez en majorité celles à piles; au fur et à mesure de votre progression, la montagne d’emballages (l’écran de sélection des bolides) augmenteras avec l’apparition de nouvelles locomotions toujours plus affriolantes par leurs possibilités, comme les voitures à essence.
Les autres caractéristiques à prendre en compte concerne la tenue de route, vitesse, accélération, poids… ceci est reconnaissable à l’aérodynamisme des engins. Des bonus façon Mario Kart sont à prendre lors du parcours ! Entre le feux d’artifice faisant office de projectiles illuminés, la mare d’huile traître qui vous envoie embrasser le mur le plus proche, la pile électrique de boost, la bombe à retardement à refiler à quelqu'un avant l'explosion ou la décharge électrique qui bloque les concurrents les plus près de votre pare-chocs; votre arsenal est restreint mais diabolique dans souvent des cas, même s’il reste classique dans ce genre de jeux de course.
Concernant la maniabilité des appareils, ils se veut facile à prendre en main et plutôt réaliste en ce qui concerne les collisions et erreurs de parcours avec renversement à la clé! Le bouton A est affecté à l’accélération, le bouton B au freinage/reculer, le bouton Z à l’utilisation du bonus récupéré, R pour se remettre sur ses roues lorsqu’on se retrouve la tête à l’envers ou incapable de rouler convenablement et les boutons C jaunes sont affiliés à la vue.
Conclusion:
Proposant un univers sympatique et rythmé, il demeure un titre à jouer à plusieurs. Seul, on a du challenge même si on y arrive au bout sans grande difficulté insurmontable. Une économie de piles en somme pour les amateurs du genre qu’ils ne consacreront pas pour la télécommande du bolide (mais pour la zapette de la téloche
).
Notes:
Graphismes: 16/20
Sans être transcendant, il reste jolie et agréable! Les différents environnements permettent un relatif dépaysement.
Gameplay: 15,5/20
Correct, un peu de variété supplémentaire aurait été un plus mais la maniabilité se veut la même qu’en réalité, ce qui est plutôt vraie ; surtout au niveau des collisions avec le décor et l’appréciation des sauts et rebords.
Musique: 12/20
Ouch, redondante et pas forcément très inspiré, la musique n’est pas le point fort du soft! A côté, les bruitages sont en adéquation avec l’univers et ses protagonistes.
Durée de vie: 16/20
Si en solo, on cherche la performance, le déblocage des véhicules/courses et perfectionner sa conduite; à plusieurs vous vous amuserez plus longtemps, sans compter l’éditeur de circuits qui permet de rallonger encore un peu!
Note finale: 16/20
A essayer, en tout cas il présente un univers à part dans les softs de course, vous retomberez en enfance le temps de 2/3 parcours puis vagabonder seul ou à plusieurs pour mieux paufiner votre conduite de ces voitures mais virtuellement.
Vidéos du jeux:
Gameplay (version PC) :
fr.youtube.com...
Images provenant de Jeuxvidéo.com, gamespot.com.
411ème test