Rival Schools : United by Fate - Arcade, Psone

Développeur: Capcom
Editeur: Virgin Games (Europe)
Genre: Baston en 3D, 1-2 Joueur(s)
Format: Arcade, psone
Année : décembre 1997



Beaucoup d’entre vous se souviennent encore de leur scolarité, que de d’excellentes émotions. Il est loin ce temps où on fayotait avec les professeurs afin d’être présenté comme le leader de sa classe, ou d’éviter les cours de chimie. Certes, nous avions quelques différents avec l’enseignement comme les langues vivantes.

Laissons notre imagination vagabondée, le collège fou, fou, fou reste sans doute la parodie sur nos chères études, cela est un animé, mais qui n’a pas rêvé de faire les imbéciles de la sorte !


Capcom, cancre numéro un

Rival Schools est un célèbre jeu d’arcade qui a fait son apparition pour la première fois en décembre 1997, ensuite en 1998 sur le format de la Playstation, machine 32 bits de Sony, qui avait bien le vent en poupe, bénéficiant de l’appui de multiples concepteurs.
Ce titre vous propre la version d’arcade d’origine dans le premier CD. Le second disque comprend des bonus comme des mini-jeux, ainsi qu’une galerie d’images. A savoir qu’un autre opus fut sorti un an plus tard sous le nom de Rival Schools 2, ce dernier apportait juste deux nouveaux personnages.

Rival Schools : United By Fate (unis vers le destin) se démarque de la concurrence avec un scénario délirant. Les profs et les élèves se battent pour la justice à l’école. Le programmeur nippon décide de chambouler la baston en 3D en incorporant le combat à mains nues et celui avec des armes blanches, un sacré pari, à l’heure où Namco et Sega proposaient des titres « plus classiques ». Le jeu regorge encore quelques belles surprises.


Plus fort le Sport (Inter.) et je marque

La majorité d’entre vous affirmeront : « Capcom nous pond encore un jeu de baston, alors bon… » Rival Schools reprend les routines de la série Street Fighter, on ne change pas une méthode qui gagne, de plus l’éditeur avait tenté l’expérience de la 3D en lançant sa série Street Fighter Ex plus Alpha.
On retrouve vite ses marques, car les coups tels que les quarts de cercle sont au programme, ainsi vous verrez une nouvelle fois des « doublures » Dragon Punch et tous les attaques de la série, bref le fan entrera en terrain conquis.

Les bases de jeu demeurent identiques à celles d’un Street. Capcom utilise également les emplacements propres aux jeux de combat en trois dimensions, avec la possibilité d’esquiver les attaques adverses.
De plus, le Dash est également présent et donne du dynamisme au jeu, en d’autre terme la firme a utilisé tout son talent pour le retranscrire dans un univers en 3D, en s’intégrant parfaitement dans la concurrence.



Un système digne de la série Versus

Outre les coups spéciaux spécifiques à chacun des personnages, ce jeu innove dans la manière de jouer, se voulant original face à un Tekken. Certes, le titre de Namco se montre plus agréable à l’aspect visuel, les graphismes étant moins cubiques que celui de Capcom. L’éditeur d’Osaka donne du punch en incorporant un système de Cross-Over. Le titre se gère en équipe de deux combattants, s’inspirant librement de la série The King of Fighters, Capcom tente cette nouvelle expérience. Encore aujourd’hui, nous assistons à du renouveau de la série Versus, dernier volet en date le fameux Tatsunoko versus Capcom.


A l’image de Super Street Fighter II, Capcom propose d’utiliser des furies, à condition de remplir la jauge en bas de l’écran et là vous remarquez un détail surprenant pour l’époque. Vous voyez une icône qui représente un brouillard télévisuel, mais au fil des attaques, vous découvrirez l’image de votre partenaire.
Ainsi il vous coûtera 2 jauges pour appeler votre compagnon afin qu’il vous prête main forte (en appuyant sur 2 touches simultanément). Une attaque de folie se déroule sous vos yeux ébahis, vos deux protagonistes s’acharnent comme des dingues sur l’adversaire. L’intérêt de ce genre d’attaque permet d’anéantir rapidement une équipe, mais aussi de prendre un certain plaisir sadique, en effet on remarque des prises dignes des matchs de catch (j’abuse un peu, non !)
Autre détail, les coups spéciaux peuvent être renforcés à l’aide de la jauge. Cela permet de réaliser des attaques bien plus dévastatrices, du classique depuis de nombreuses années.


Rival Schools se démarque également à l’aide de ses personnages au look complètement originaux, nous jouons le rôle de lycéens, mais aussi de professeurs, un délire de la part de Capcom ou un hommage au Collège fou, fou, fou, là est la question ?!
Il y a une vingtaine de personnages jouables. Ces combattants possèdent tous du charme : on trouve enfin une présence féminine plus importante pour ce genre de jeu dont Sakura ‘experte en arts martiaux’, la fan de Ryu, apparue dans SFA 2.
Shoma pratique le baseball et il frappe avec sa batte et son lancer de balles est redoutable. Roberto s’inspire de l’animé Olive et Tom, ce footballeur lance des ballons de manière à transpercer son adversaire avec une précision faisant pâlir un Thierry Henry.


C’est fou, non !

Doté d’une excellente introduction faisant pâlir certains animés, le soft de Capcom impressionne dès le départ. Les séquences cinématiques de grande qualité prouvent l’excellent travail, de plus des différentes fins alternatives ont été intégrées suivant le choix de l’aventure. En dehors, de ces images, le titre souffre d’une comparaison graphique face à Namco et Sega.
Les personnages ressemblent beaucoup à de gros blocs de polygone, pourtant Capcom contrebalance ce défaut en ayant des coloris riches et variés, pareils à des animés, une belle prouesse à cette période.

Le travail sur les bruitages, ainsi que l’ambiance musicale se distingue par une excellente programmation. On constate des digits japonais de très bonne facture, combinés à des thèmes originaux, un vrai plaisir pour nos oreilles.
Toujours au registre des points positifs, le puriste pourra s’intégrer dans les combats, Capcom n’a pas négligé son public ; certes la prise en main reste simplifié à l’aide de raccourcis, mais on peut établir de multiples stratégies en choisissant des personnages en adéquation avec votre attitude. Une nouvelle fois, un pur bonheur ; de plus la suite sur Dreamcast « Project Justice » a poussé encore plus loin le plaisir.

Les quelques regrets sont peu présents et pourtant ; la réalisation graphique se situe un cran en dessous face aux rivaux. Le manque de personnages peut conduire à une lassitude, mais cela reste un défaut récurrent.
Les temps de chargements restent le gros point noir du jeu, mais ne boudons pas notre plaisir. Capcom a réalisé un sacré pari en parodiant sa propre série fétiche, dans un monde en trois dimensions, prouvant également son savoir-faire dans cette technologie nouvelle et indiquant que le fun était au rendez-vous.




- Univers déjanté dans un Lycée japonais,
- Système de Tag, avec combinaisons de furies doté d’un effet visuel sympathique,
- Jouable aisément, du classique,
- Ambiance (séquences cinématiques, coups hilarants, etc).
- Excellente bande sonore.



- Concurrence des autres titres comme Tekken, plus beau graphiquement,
- Temps de chargement.


Graphismes : 12
Maniement : 17
Son : 17
Durée de vie : 15
Scénario : -

Note Globale : 16.00/20


Lien vers Oldies test :

Street Fighter Ex plus Alpha
Tekken
Tekken 3 (réalisé par Ririberth)





619ième test
Edité le 02/02/2010 à 03:30