Solomon's Key, Nes

Solomons’ Key

Développeur : TECMO
Editeur : Nintendo
Genre : Puzzle, 1 Joueur
Format : Arcade, Atari St, Nes (testé), Amstrad Cpc
Année : 1986, 1990(nes)





Il est bon conseil d’avoir une famille de joueur, en effet un membre m’a demandé à tout hasard un jeu sur la console virtuelle.
Ce dernier jouait sur la nes et après de longues années de désert vidéoludique,ce joueur s’était repris par sa passion avec la Ds . En voyant la Wii et la possibilité de récupérer des titres de légendes, il m’a demandé ce jeu Solomons’ Key.






Quelle mémoire d’éléphant !

Ce titre m’avait vaguement intéressé sur portable Game Boy, propice pour les puzzles game sous le nom de Solomon’s club (jeu presque identique à la Nes).
Lorsque j’ai vu les yeux brillés, j’ai voulu rendre hommage à ce joueur mais aussi à ce titre bien casse-tête. Après quelques recherches, le titre provenait des bornes d’arcade, là encore une surprise.

Comment pouvons-nous être encore attirés par ce titre, alors que le fil des années n’a pas émoussé la joie de jouer auprès de cette personne.
Ma nouvelle mission devait vous décrire ce soft, et ainsi vous faire partager la passion.





Je crois reconnaitre un personnage bien connu ?

Vous dirigez un magicien nommé Dana (merci la notice Wii). Je crains un rapport avec l’émission sur canal + : ça cartoon animé par Philippe Dana, pourquoi pas ?
Ce petit sorcier doté d’une tunique verte qui ressemble également à un elfe a pour mission de sortir des salles en trouvant la clé et en éliminant éventuellement les démons.
Une cinquantaine de niveaux sont numérotés par signe zodiacal (aucun rapport avec les Chevaliers du Zodiaque, jeu également sur Nés).
Le but final est de récupérer un livre de magies.

Dana dispose uniquement une baguette qui permet de créer des blocs et de le détruire afin de vous créer un passage comme réaliser un escalier.
Seuls les blocs de couleur marron peuvent être modifiés par ce geste.

La manette de la Nes dispose d’un choix de mouvements bien pensé, sauter, s’accroupir.
Avec ce seul pouvoir en début du stage, vous devez arriver malgré tout à réussir ce jeu ardu.

Un temps limité représenté votre vie en quelque sorte, par ailleurs, vous perdez également, si vous êtes touchés par un ennemi.
Ces derniers sont insensibles la majorité à votre première attaque, cependant une boule de feu à usage limité (trois tirs) camouflée permet d’éliminer ces derniers.




Elémentaire et réflexion

On pourrait penser que le jeu consiste à tout simplement à trouver la clé et sortir du stage. Cependant les monstres bloqueront le passage et vous jurez de ne plus retoucher ce titre, ici votre habileté est mise à rude épreuve.

Les ennemis comportent des mouvements divers et variés : ils marchent de gauche à droite, longent les parois sur tout le tableau, d’autres crachent des flammes, …
Je vous déconseille l’affrontement direct avec les démons, vous perdrez bien souvent. Heureusement que les continus sont infinis pour ce titre, par contre pas de mots de passe.
Mais avec la Wii, vous pouvez laisser votre progression en quittant en plein niveau.

Des items à l’image du sablier permettent d’augmenter le temps passé pour le niveau. Des fées sauvées vous donneront une vie supplémentaire.
Bien entendu, vous trouverez des bijoux pour améliorer le score, mais aussi si vous préserverez d’autres objets comme des parchemins débloqueront des passages secrets.

Le défi proposé s’adresse immédiatement aux pros de ce type de jeu. Pourtant le novice s’intéressera immédiatement car le fait de découvrir des objets cachés et d’améliorer ses performances.



L’arcade au service du casse-tête

Tecmo qu’on connait à présent pour la série Dead or Alive et Ninja Gaiden, avait crée un titre prenant même après ces années.
La prise en main demeure classique, simple et efficace, ce jeu venant de l’arcade a su traverser le temps. Certes, on peut se sentir perdu face à un puzzle game cassant les règles habituelles.
Ici, point de blocs à tourner, mais un magicien sans artifice qui doit faire usage de son intelligence et de ses réflexes.

Le moteur graphique n’a pas vieilli et les décors se rapprochent du premier Zelda. Tout est coloré et aucun fond noir camouflant les faibles capacités de la console.

La bande sonore demeure simple et entrainante, mais ce n’est pas le but recherché.
A force le thème m’a apparu vite soûlant.




Surpris et prenant

Je me suis tenté à ce titre dernièrement, certes le concept simple attire le joueur, malgré la difficulté à finir certains tableaux.
La durée de vie risque de rebuter les jeunes joueurs, mais Solomon’s Key demande beaucoup de patience (plus qu’un Tétris où le plaisir est immédiat).

Le fan ira se procurer la version portable qui me semble plus simple, aujourd’hui vous pouvez le trouver sur la console virtuelle.
D’autres versions existent, mais je n’ai pas eu l’occasion de les tester.

La Wii a été prise d’assaut par ce membre de ma famille, le week-end, ce dernier joue bien souvent à ce titre et il m’a fait partager sa passion pour ce titre.



- Puzzle game multi supports,
- Univers magique, influence avant l’heure,
- Jouabilité au top, réalisation honnête,
- Nombreux niveaux,
- Continus infinis, disponible sur Wii

- Difficulté d’un autre âge,
- Pas de mots de passe.


Remerciement à A.B.

Graphismes : 15
Maniement : 16
Son : 14
Durée de vie : 17
Scénario : -

Note Globale : 16.00/20

Images provenant du site fan : fabiosanna
Video de Gameplay de la version NES

351ième test
Edité le 27/11/2007 à 19:21