Street racer, Super Nintendo

Développeur: Vivid image
Editeur: Ubisoft
Genre: course fun - 1 à 4 joueurs
Format: Super Nintendo (version testée), Game Boy, Mega drive, Saturn, PlayStation, Amiga, Amiga CD32, PC
Année: 1994



Citez moi un jeu de course fun sur Super Nintendo! Super Mario kart, quelle surprise. Mais savez-vous qu'il existe de nombreux clones plus ou moins bien réussis, et que certains sont peut-être même mieux que l'original?!


J'en vois déjà froncer les sourcils après cette accroche racoleuse. Pourtant, je ne suis pas si loin de la réalité et nous allons voir ensemble ce qui me fait tenir des propos qui semble blasphématoires pour certains.
Street racer est un jeu de course type "fun" vous proposant différents différents circuits. On en dénombre une vingtaine ce qui est plutôt bien. Vous avez accès à ceux-ci dans plusieurs modes, le classique "practice" pour vous entrainer et partir à la chasse au chrono, le "Head to head" vous permettant de vous mesurer à l'adversaire de votre choix et le championnat avec ses quatre coupes. Des modes pour le moins classiques et pourtant... L'approche de la course si elle semble calquée sur Super Mario kart n'est pas du tout la même.



Dès la première partie vous constaterez que vos adversaires sont beaucoup plus agressifs grâce à une palette de mouvements pour le moins bourrins.
Fini le côté gentillet de l'univers Nintendo et place aux mandales! Les personnage peuvent filer des coups de poings sur les côtés grâce aux touches L et R pour écarter un adversaire trop collant. En plus votre personnage possède deux coups spéciaux! Un permettant de taper vers l'avant et l'autre permettant de faire le grand ménage sur les côtés. Toutefois attention, pendant la course vous devrez surveiller votre barre de vie comme dans un jeu de baston.

Parlons un peu des personnages. Au nombre de huit, ils proposent chacun des caractéristiques qui leurs sont propres. Cinq critères sous forme de barres plus ou moins remplies sont visibles:

• Accel: pour l'accélération
  
• Speed: pour la vitesse
  
• Handling: pour la maniabilité
  
• Attack: pour la faculté à attaquer et la force des coups
  
• Def: pour la faculté à encaisser les coups

Les personnages sont assez loufoques et variés. On trouve par exemple Frankenstein, un sumo, une blonde, un pilote d'avion etc.. avec chacun un véhicule propre mais revenons en à la course.



C'est dans le mode championnat que vous apprendrez à tirer partie des différents véhicules. En effet, si comme dans tous les jeux de courses, il faut viser la première place du podium pour gagner des points, vous constaterez très vite que des points bonus peuvent être récoltés assez facilement. Pour cela, vous devez ramasser les cases étoilés disposées ici et là sur les tracés, donner le plus grand nombre de coups possibles, faire le meilleur temps ou encore prendre un tour d'avance sur un adversaire. Rien qu'avec ça, ça vous fait quatre points en plus pour le classement ce qui vous incitera a user de tous les coups bas!

Les différentes courses misent à votre disposition sont variées et sont classées par personnage. Ainsi le Zulu vous entrainera sur des pistes boueuses africaines ; Helmut, le vieux pilote d'avion, vous amènera sur des pistes d'atterrissages près de son hangar et Frank vous fera visiter son château. Chaque circuit propose donc une ambiance spéciale, des petits pièges et des raccourcis. Voilà pour la partie course... car oui, ce n'est pas tout!

Deux autres modes farfelus sont aussi de la partie, les modes Rumble et football!
Le premier vous place dans une arène avec tous les autres concurrents. L'objectif est simple: éjecter les autres hors du ring pour rester le seul survivant. Pour cela votre palette de coup sera mise à rude épreuve. Si les premières minutes peuvent s'avérer délicates, les suivantes deviennent totalement jouissives en multijoueurs. Ca hurle, ça chambre... que du bonheur! C'est vraiment le mode fun par excellence.

Le mode football, un peu plus brouillon vous place sur un terrain de foot (outdoor, indoor, ice pitch) avec une seule cage dans laquelle une barre oscille de droite à gauche en guise de goal. Pour récupérer le ballon, il suffit de rouler dessus ou de donner un coup pour le voler. Ce n'est pas le mode du siècle mais il a le mérite d'être là.



Graphismes:

Comme Super Mario kart, Street racer utilise à bon escient le mode 7 chère à la Super Nintendo. C'est rapide, sans aucun ralentissement même quand l'écran est surchargé. Le différents circuits sont colorés et d'ailleurs certain font furieusement penser à Mario kart (voir à F-zero!). Le tout est donc joli sans toutefois nous en mettre plein la vue.


Maniabilité:

Moins fine que Super Mario kart, elle se distingue de ce dernier par la palette de mouvements disponibles. On ne se contente pas de conduire, la baston est omniprésente et les courses prennent parfois l'allure de règlement de compte. Le jeu est donc plus nerveux que la référence de chez Nintendo.


Musique et sons:

Pas de quoi acheter la B.O, les musiques sont là parce qu'il fallait en proposer. Vous n'y prêterez pas attention. Les bruitages sont du même acabit, rien de sensationnel. Dommage, on aurait aimé entendre des provocations avec des digitalisations vocales par exemple, qui aurait accompagnés à merveilles ce carnage routier.


Au final:

Souffrant injustement de l'ombre de Super Mario kart, Street racer est un excellent divertissement. Certes, son pilotage est moins fin pour les chasseurs de chrono mais quel bonheur que de se faire une place sur le podium à la force de ses poings. De plus, le mode "rumble" est vraiment a tester en multijoueur (jusqu'à 4) tant il est jouissif. Il propose plus d'options, plus de circuits... Pourquoi est-il finalement si peu connu? A acheter les yeux fermés.

• Graphismes
  
• Animation
  
• La baston omniprésente
  
• Le mode rumble
  
• Jusqu'à 4 joueurs
  
• 20 circuits

• Un pilotage moins fin que Super Mario kart
  
• Partie sonore manquant de personnalité

Graphismes: 15
Maniabilité: 18
Musiques et sons: 12
Durée de vie: 18
Scénario: -

Note globale: 17/20



503ième test
Edité le 28/02/2010 à 01:00