GC : Nous avons vu Mindjack, le nouveau Square Enix
Quand le Japon tente de pomper les recettes des jeux occidentaux
Dans le but d'élargir son catalogue, sans doute trop concentré sur les jeux de rôle, Square Enix se lance dans la production d'un jeu d'action : Mindjack. Le titre est actuellement en cours de développement dans les studios de Feelplus, à qui l'on doit notamment Ninety-Nine Nights 2 et en partie Lost Odyssey. L'action du jeu se déroule dans le futur, en 2031 pour être plus précis. Une époque où chacun des habitants possède obligatoirement une sorte d'oreillette lui permettant d'exécuter toutes sortes de tâches, comme téléphoner, commander des produits, etc... Un accessoire indispensable, mais aussi terriblement subversif puisqu'il est directement relié au cerveau. La multinationale qui gère l'ensemble du réseau va donc en profiter pour contrôler l'esprit des humains, dans l'unique but de dominer le monde. Pas vraiment originale, l'histoire donne un sérieux air de déjà vu, n'est-ce pas ?
Et malheureusement, vous allez voir que tout le reste baigne dans la banalité. Pourtant, sur le papier, Mindjack peut paraitre intéressant, à commencer par son concept qui permet de contrôler différents corps. En fait, Mindjack semble taillé pour le jeu à plusieurs dans la mesure où l'architecture a été pensée - à la base - pour le multijoueurs. À deux, le premier participant incarne une petite blonde, tandis que le second contrôle un beau brun. Des personnages basiques au look ringard, qui nous font revenir des années en arrière... Sur le plan esthétique, Mindjack parait déjà complètement à la rue, avec des textures grossières et une direction artistique archaïque (vous pouvez le voir sur les images). Il faut donc passer outre l'aspect graphique pour tenter de comprendre l'intérêt de Mindjack.
Dans la démo, il est donc question d'évoluer à deux, chacun dans un camp. Le but du jeu ? Ôter la vie de ses ennemis (humains ou robots) en se servant de son attribut magique pour maitriser d'autres personnages qui seraient mieux placés sur la carte. On peut également prendre le contrôle d'une sorte de « brume mystique » pour aller chercher ses prochaines cibles ; sachant que l'intérêt de ce pouvoir parait pour le moment limité et pas forcément indispensable. Si les développeurs de Feelplus ne manquent pas de bonne volonté, on constate rapidement que les mécaniques de gameplay sont extrêmement molles et répétitives (on se contente pour le moment de se cacher et tirer). On regrette aussi énormément que les Japonais tentent de copier bêtement les standards occidentaux, en oubliant les bases essentielles d'un jeu vidéo. Quand on y pense, c'est presque pathétique. Avec si peu d'arguments et une réalisation bas de gamme, on se demande bien comment Mindjack peut réussir à se faire une place dans le paysage - déjà bouché - des jeux d'action. On espère se tromper. Rendez-vous en fin d'année sur Xbox 360 et PS3.
Et malheureusement, vous allez voir que tout le reste baigne dans la banalité. Pourtant, sur le papier, Mindjack peut paraitre intéressant, à commencer par son concept qui permet de contrôler différents corps. En fait, Mindjack semble taillé pour le jeu à plusieurs dans la mesure où l'architecture a été pensée - à la base - pour le multijoueurs. À deux, le premier participant incarne une petite blonde, tandis que le second contrôle un beau brun. Des personnages basiques au look ringard, qui nous font revenir des années en arrière... Sur le plan esthétique, Mindjack parait déjà complètement à la rue, avec des textures grossières et une direction artistique archaïque (vous pouvez le voir sur les images). Il faut donc passer outre l'aspect graphique pour tenter de comprendre l'intérêt de Mindjack.
Dans la démo, il est donc question d'évoluer à deux, chacun dans un camp. Le but du jeu ? Ôter la vie de ses ennemis (humains ou robots) en se servant de son attribut magique pour maitriser d'autres personnages qui seraient mieux placés sur la carte. On peut également prendre le contrôle d'une sorte de « brume mystique » pour aller chercher ses prochaines cibles ; sachant que l'intérêt de ce pouvoir parait pour le moment limité et pas forcément indispensable. Si les développeurs de Feelplus ne manquent pas de bonne volonté, on constate rapidement que les mécaniques de gameplay sont extrêmement molles et répétitives (on se contente pour le moment de se cacher et tirer). On regrette aussi énormément que les Japonais tentent de copier bêtement les standards occidentaux, en oubliant les bases essentielles d'un jeu vidéo. Quand on y pense, c'est presque pathétique. Avec si peu d'arguments et une réalisation bas de gamme, on se demande bien comment Mindjack peut réussir à se faire une place dans le paysage - déjà bouché - des jeux d'action. On espère se tromper. Rendez-vous en fin d'année sur Xbox 360 et PS3.
Bande-annonce #1 - E3 2010
Mindjack : Bande-annonce #1 - E3 2010
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