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Test Anomaly Warzone Earth (Xbox 360, PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 06 Avril 2012 , Xbox 360 Sortie le 28 Août 2012 , PS3
Publiée le 13/04/2011 à 00:04, par Yse

Test de Anomaly : Warzone Earth

Sorti en toute discrétion sur la plateforme de téléchargement Steam, Anomaly : Warzone Earth semble être un jeu atypique. Alors que le genre Tower Defense connaît pas mal de succès, notamment grâce à Grid, les polonais de 11bit Studios décident de nous pondre… un Tower Offense. Oui, oui.

Il a plus d’une tour dans son sacRetour au sommaire
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Anomaly, ton univers impitoyableuh !
Mais qu’est ce qu’un Tower Offense au final ? C’est comme un Tower Defense, ce jeu où l’on pose des tourelles au bord de chemins qu’emprunteront des vagues d’aliens/cafards/communistes/fans de Céline Dion pour les dégommer sans qu’ils puissent terminer leur parcours. Dans le Tower Offense, c’est l’inverse, on incarne ces convois partant à l’abattoir. Anomaly propose donc d’escorter des groupes de véhicules militaires au travers de cartes infestées de tourelles aliennes. Ces fourbes venus de l’espace vont d’ailleurs envahir les villes de Bagdad et de Tokyo et y créer des anomalies (d’où le nom du titre) dans lesquels ils déploieront des tours pour vous barrer la route. On devra alors traverser ces zones dangereuses pour découvrir les intentions de ces vils envahisseurs.

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Au milieu, le bonhomme insignifiant, c'est vous.
Une nouvelle question se pose alors : comment jouer l’attaquant dans un Tower Defense inversé ? Tout simplement en offrant plus de possibilités au joueur. Parmi celles-ci, on notera la possibilité de modifier l’itinéraire de ses troupes à tout moment (en appuyant sur CTRL, l’interface apparaît et le jeu se met en pause), pour éviter un passage trop bien gardé ou, au contraire, finir les tours ennemies restantes. L’autre particularité d’Anomaly, c’est de nous mettre dans la peau d’un commandant, un petit personnage sur le terrain, qui pourra utiliser jusqu’à quatre capacités (Réparation, Ecran de fumée, Leurre et Bombardement) pour se sortir des situations difficiles. Celles-ci sont limitées et doivent être utilisées avec parcimonie. On ne peut d’ailleurs contrôler pleinement que le commandant. Et malgré sa barre de vie, le bonhomme en armure de combat est immortel, bien qu’une chute de ses points de vie à zéro le mette hors d’état pendant quelques secondes. Soit assez de temps pour qu’un groupe de tourelles déciment votre armée. Mais les plus rusés d’entre nous n’hésiteront pas à utiliser la vulnérabilité du personnage pour éponger quelques tirs ou faire pivoter les tourelles les plus lentes.

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L'interface est aussi bien foutue qu'intuitive
Bien entendu, la profondeur du titre de 11bit ne réside pas uniquement dans ces fameuses capacités, mais aussi dans la diversité des unités alliés et ennemies. Pour le coup, le studio a été un peu chiche en contenu. On ne profite en effet que de six unités différentes pour chaque camp. Mais quelles unités ! Prenez par exemple le Dragon, un char pouvant cracher des flammes par deux canons et donc s’affranchir de plusieurs tours simultanément. Le bouclier, lui, est un véhicule de soutien protégeant les véhicules les plus proches tandis que le Crawler est un lance-roquettes sur patte, idéal pour dégommer les tourelles rapidement. Des tourelles qui se divisent en plusieurs catégories. On retrouve les plus simple, qui tirent des rayons aux dégâts modérés, d’autres qui peuvent exterminer votre convoi en quelques secondes mais ne peuvent pas pivoter (il faudra donc planifier son trajet en fonction). Ou encore ces saloperies de tours qui absorbent vos capacités de commandant pour faire réapparaitre ses alliés, sadique. Il faudra toutefois attendre une bonne vingtaine de missions pour débloquer l’intégralité des unités et donc profiter de la profondeur d’Anomaly.

Tour de force ?Retour au sommaire
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Les tourelles hackeuses retournent vos chars contre vous, sympa !
Et si la difficulté apprenti ne pose pas vraiment de souci (du moins au début), sa version hardcore puni la moindre faute. C’est simple, il faudra carrément apprendre à changer régulièrement la place de ses six véhicules pour partager les dégâts, profiter de la portée supérieure d’un Crawler, ou placer une unité affaiblie sous un bouclier. Au joueur de composer son escouade de véhicules (six maximum donc) pour faire face à un maximum de situation. Le hic, c’est que l’argent pour acheter et améliorer ses unités ne s’obtient qu’en explosant des tours, ou en passant près de bloc de ressources généralement bien gardés. Ensuite, contre quelques précieux dollars, on aura le choix d’acheter de nouveaux véhicules (s’il reste de la place) qui apparaitront instantanément dans le convoi, ou de les améliorer en augmentant leur blindage et leur puissance de feu. Comme dit plus haut, on peut même changer la position de chaque véhicule du convoi en pleine action, et jouer donc sur la portée des tourelles ainsi que leur aggro étant donné qu’elles verrouillent la première cible à distance de tir. A nos yeux, cet aspect stratégique est l’essence même d’Anomaly. Dommage toutefois que le jeu ne jouisse pas d’une fonction multijoueurs. On aurait tant aimé voir un mode coop, ou mieux, des affrontements entre joueurs contrôlant les tours et d’autres les convois (11bit Studios si vous nous entendez…)!

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Pour un maximum de points, enchaînez les tours, faites des combos, empruntez des chemins dangereux
Après quelques heures de jeu, nous pouvons affirmer que ce jeu indépendant a du mérite. Addictif, original, assez beau et pourtant très stable, les petits gars de 11bit ont fait de l’excellent boulot. Même les dialogues sont tout à fait crédibles malgré les moyens limités du studio. On regrette néanmoins qu’Anomaly ne se dote pas d’une véritable rejouabilité. Certes, il y a bien les deux modes de jeu supplémentaires (un mode chronométré et un mode de progression d’ile par ile) et la possibilité de battre les records établis par les internautes, mais c’est tout. Le fait est que ces modes sont parfaitement maitrisés et proposent une difficulté que seuls les joueurs les plus doués pourront relever.

11bit Studios fait le pari de l’originalité pour leur premier jeu, et ça paye, Anomaly : Warzone Earth est une petite perle d’ingéniosité. Que l’on soit fan de Tower Defense ou simplement curieux, il serait bête de passer à côté d’un jeu indépendant de cette qualité et à seulement 10 euros.
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