Test de Another Code R : Les Portes De La Mémoire sur Wii
Quatre ans après une incursion plutôt réussie sur DS (bien que trop courte), Ashley Mizuki Robins revient sur nos écrans avec Another Code R : Les Portes De La Mémoire sur Wii. Si l'on retrouve bien dès le lancement de la galette un certain nombre de personnages du premier volet ainsi que la touche du développeur Cing, un certain nombre de choses importantes semblent avoir changé... La narration paraît plus marquée, le jeu plus allongé et le support Wii impose de nouvelles règles de gameplay... S'agit-il d'une meilleure ou d'une moins bonne combinaison qu'auparavant ? La réponse dans notre enquête article.
Si le jeu sort effectivement environ quatre ans après la sortie française de l'opus DS, l'histoire de ce Another Code R se déroule seulement deux ans après la version portable. L'héroïne est similaire, il s'agit d'Ashley, âgée désormais de 16 ans... l'âge bête dirons certains parents. Dès les premières minutes de jeu, on s'aperçoit que cette dernière a en effet grandie physiquement et mentalement et qu'elle est devenue encore plus entêtée et curieuse que durant l'excursion sur l'île de Blood Edward.
Notre charmante demoiselle (ostensiblement typée nipponne par son apparence) a désormais au moins une nouvelle passion : la musique. Ashley ambitionne en outre de participer à un concours qui lui permettrait de se dévoiler davantage au grand public... Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu, et notre guitariste en herbe se voit contrainte de rejoindre son père dans un camping à Lake Juliet. Adieu donc les préparations et entraînements ; bienvenue dans une aventure aux nombreux rebondissements. Car la (supposée) paisible escapade va s'avérer bien plus mouvementée que prévue. La preuve : à peine arrivée sur place, Ashley se fait voler son sac après avoir été bousculée, comme le montre la vidéo exclusive qui suit, consacrée au début du jeu.
Comme on peut l'apercevoir dans la vidéo, dès les premières minutes de jeu, on s'aperçoit tout de suite que le fond et la forme ont été remaniés, même si un lien certain est perceptible entre les deux opus. Esthétiquement d'abord, même si la patte esthétique des personnages est globalement de la même veine, le titre affirme sa différence par une vue de côté lors de l'exploration qui remplace la vue de dessus de Another Code : Les Mémoires Doubles sur DS. Le champ de vision est donc plus rapproché de notre avatar virtuel et confère une plus grande immersion dans les déplacements, même si les ces derniers ne se font quasi-exclusivement sur des chemins en ligne droite dont il est impossible de sortir.
Les personnages rencontrés sont globalement charismatiques, voire même attachants, et on dénombre quelques illustrations (artworks) fort jolies. Les différents protagonistes de l'aventure s'avèrent toujours en mouvement et par conséquent plutôt vivants (yeux qui clignent, mimiques propres à chacun, attitudes distinctes, etc.). D'un point de vue général, l'ensemble est très agréable à l'oeil : couleurs bien choisies et chatoyantes, décors travaillés (notamment les intérieurs), quelques effets (passages d'une aire à l'autre, jeux de lumière...). Les animations se révèlent satisfaisantes, tout comme l'expressivité des différents résidents des rives de Lake Juliet.
Au niveau sonore, l'affaire est étonnamment proche du modèle DS. En effet, contrairement à la plupart des jeux d'aventure point & click sur Wii comme Secret Files 2 par exemple), les dialogues ne sont pas doublés. Nos oreilles n'auront droit qu'à des bruitages et thèmes mélodiques, dont certains sont très proches ou strictement identiques à la version portable. Non pas qu'ils soient déplaisants, loin de là. Bien que répétés un nombre élevé de fois dans le jeu, tous les sons s'avèrent justes et cohérents avec l'univers.
Certains éléments comme le petit jingle qui annonce une découverte ou une prochaine énigme à réaliser pourront même susciter une petite satisfaction personnelle, voire une montée d'adrénaline. Ashley dispose de surcroît d'un baladeur à partir d'un certain moment, lequel permettra d'écouter l'une des nombreuses mélodies du titre. Cela étant, ce manque de dialogues parlés est bien réel et pourra en rebuter certains. Car les textes sont très nombreux et leur lecture demandera une partie non négligeable d'énergie, de concentration et de motivation. Pour une fois, on ne peut pas dire que la face arrière de la boîte du jeu n'annonce pas la couleur : « Niveau de lecture basique nécessaire pour apprécier pleinement ce jeu ».... (sic).
C'est drôle parfois comment des petits détails (comme l'absence de voix, la narration plus prononcée) révèlent des changements importants dans le fond. Car autant le dire d'emblée, malgré quelques points communs, Another Code R est quasiment un type de jeu différent par rapport à la version DS. En effet, alors que la version portable lorgnait clairement vers l'aventure point & click, cet opus Wii tend vraiment vers le roman interactif (un genre bien plus visible au Japon que chez nous). Les palabres sont en effet très nombreuses et pas forcément toujours utiles ou passables (il est nécessaire de finir le jeu une première fois pour pouvoir accélérer l'affichage des messages).
Mais ce n'est pas tout. Car devant le nombre colossal de textes à l'écran, les énigmes à résoudre sont en proportion bien faible (et inférieure d'une manière générale au premier volet). En tout cas, dans les deux premiers tiers de l'aventure ; la suite est en effet plus animée et interactive. Dans la première partie, les énigmes sont en effet assez basiques (pour ne pas dire simplistes parfois) et il faudra davantage se concentrer sur les éléments à recueillir ainsi que les lieux à visiter. Les principales actions du joueur seront le dialogue (vous vous y attendiez, non ?), la recherche d'éléments dans les décors (via une vue panoramique) et la marche (les allers-retours étant assez nombreux).
Comme énoncé plus haut, le joueur devient bien plus actif dans la dernière partie du jeu et il serait totalement faux de croire que votre cher serviteur n'avait pas apprécié ses premiers instants avec le titre de Cing. Cela dit, d'autres joueurs pourront quant à eux légitimement détester Another Code R du fait de ses passages globalement assez peu dynamiques, de son côté dirigiste et ses nombreuses lignes de textes (bien traduits en français cela dit). Après tout, comme on dit, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Car, fort heureusement, Another Code R dispose de sérieuses qualités qui trouveront un écho tout particulier auprès des amateurs du premier volet comme de ceux qui aiment les histoires emplies de mystères et de secrets en général.
Quelques exemples des possibilités de cette version Wii
Faisons désormais un petit aparté sur la maniabilité. Seule la Wiimote est sollicitée, aussi bien dans les phases d'exploration que de recherche d'indices ou encore dans la résolution d'énigmes. Tout est utilisé : la capture de mouvements bien sûr, mais aussi les différentes touches de la télécommande... sans oublier la croix directionnelle (qui permet de déplacer Ashley ou sa vision, tout comme le fait de pointer l'écran). La maniabilité ne pose globalement aucun problème et demeure plutôt agréable, même si la gestion de la Wiimote est perfectible dans certaines épreuves (comme le fait de devoir tourner des clés). Quelques nouveaux objets et possibilités inédites viennent enrichir les bases du jeu DS, comme le test du niveau de pollution de l'eau, les fonctionnalités de la TAS (sorte de Wiimote) ou DAS (sorte de DSi), réponses à choix multiples, etc.
Si on accroche au concept et à l'univers assez feutré et coloré en façade mais bien plus sombre en profondeur, les quelques éléments peu attractifs cités plus haut ne paraissent pas si rebutants et on passe un vrai bon moment. La nouvelle aventure d'Ashley possède en effet un cachet tout particulier, une ambiance (visuelle, sonore et littéraire) qui fait mouche. Les personnages charismatiques et leurs liens entre eux, les éléments secrets à découvrir sont les principaux constituants d'une expérience originale, prenante (parfois touchante) plutôt bien construite aussi bien dans le fond que la forme (mis à part cette inconstance au niveau du rythme).
On dénote en outre de petites intentions livrées par les développeurs afin de donner une aura particulière à leur bébé. Et encore une fois, c'est parfois sur des détails que cela se voit. Les temps de chargement sont pour la plupart astucieusement masqués par des transitions visuelles du plus bel effet : l'environnement se construit autour de notre héroïne lors d'un changement de zone ou de pièce. Comme énoncé plus haut, les personnages sont toujours en mouvement et paraissent ainsi plus « vivants » qu'avec de simples écrans fixes. Notons aussi que la sauvegarde est réalisable quasiment partout et le lancement de l'une d'elles induit un petit récapitulatif textuel pour nous permettre de ne pas être perdu en revenant vers le jeu à plusieurs journées d'intervalle.
Enfin, Cing a écouté les réclamations des joueurs sur le premier volet et Another Code R est ainsi bien plus long que la mouture DS. En effet, et même s'il est toujours difficile d'estimer une durée de vie moyenne pour un jeu d'aventure (cette dernière pouvant différer parfois grandement en fonction du joueur, de son habitude avec le genre, de ses facultés de raisonnement à un moment donné, etc.), on peut estimer une durée de jeu d'environ 15 à 20 heures, là où l'opus DS lorgnait malheureusement à 5-6 heures.
Si la version Wii est globalement plus aisée que sa sœur, elle n'en possède pas moins quelques énigmes qui demanderont une bonne concentration, analyse et réflexion (dans le dernier tiers du jeu principalement). Rien d'insurmontable non plus, surtout lorsque l'on est un minimum initié aux énigmes. Pour le reste, toutes les énigmes résolues et les phrases échangées fourniront aux amateurs du premier volet un bon petit lot d'éclaircissements et d'informations juteuses sur l'univers Another Code (concernant les origines du projet ou encore les parents d'Ashley notamment).
Consulter toutes nos vidéos exclusives (début du jeu, cinématiques, bandes-annonces...)
Another Code R n'est pas un jeu qui fera l'unanimité. Il est clair que certains joueurs ne tenteront pas l'aventure à cause de son rythme pas forcément très dynamique et constant, ses nombreuses lignes à lire non accompagnées de voix digitalisées, son aspect dirigiste et demandant finalement assez peu d'actions réelles de la part du joueur. Mais pour peu que l'on accroche à l'univers et que l'on appréhende comme un roman interactif plutôt que comme un traditionnel jeu d'aventure en point & click, il y a vraiment matière à passer un bon moment. Car l'histoire et ses protagonistes sont les principales raisons qui nous conduisent à aller de l'avant et se révèlent aussi travaillés que plaisants à suivre. De plus, l'enrobage est de qualité et le jeu est vendu aux alentours de 40 euros.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Another Code R sur Nintendo Wii
Another Code RETURN
Si le jeu sort effectivement environ quatre ans après la sortie française de l'opus DS, l'histoire de ce Another Code R se déroule seulement deux ans après la version portable. L'héroïne est similaire, il s'agit d'Ashley, âgée désormais de 16 ans... l'âge bête dirons certains parents. Dès les premières minutes de jeu, on s'aperçoit que cette dernière a en effet grandie physiquement et mentalement et qu'elle est devenue encore plus entêtée et curieuse que durant l'excursion sur l'île de Blood Edward.
Notre charmante demoiselle (ostensiblement typée nipponne par son apparence) a désormais au moins une nouvelle passion : la musique. Ashley ambitionne en outre de participer à un concours qui lui permettrait de se dévoiler davantage au grand public... Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu, et notre guitariste en herbe se voit contrainte de rejoindre son père dans un camping à Lake Juliet. Adieu donc les préparations et entraînements ; bienvenue dans une aventure aux nombreux rebondissements. Car la (supposée) paisible escapade va s'avérer bien plus mouvementée que prévue. La preuve : à peine arrivée sur place, Ashley se fait voler son sac après avoir été bousculée, comme le montre la vidéo exclusive qui suit, consacrée au début du jeu.
Vidéo #8 - Les 16 premières minutes de jeu
Les 16 premières minutes de jeu en vidéo
Another Code REMANIEMENT
Comme on peut l'apercevoir dans la vidéo, dès les premières minutes de jeu, on s'aperçoit tout de suite que le fond et la forme ont été remaniés, même si un lien certain est perceptible entre les deux opus. Esthétiquement d'abord, même si la patte esthétique des personnages est globalement de la même veine, le titre affirme sa différence par une vue de côté lors de l'exploration qui remplace la vue de dessus de Another Code : Les Mémoires Doubles sur DS. Le champ de vision est donc plus rapproché de notre avatar virtuel et confère une plus grande immersion dans les déplacements, même si les ces derniers ne se font quasi-exclusivement sur des chemins en ligne droite dont il est impossible de sortir.
Les personnages rencontrés sont globalement charismatiques, voire même attachants, et on dénombre quelques illustrations (artworks) fort jolies. Les différents protagonistes de l'aventure s'avèrent toujours en mouvement et par conséquent plutôt vivants (yeux qui clignent, mimiques propres à chacun, attitudes distinctes, etc.). D'un point de vue général, l'ensemble est très agréable à l'oeil : couleurs bien choisies et chatoyantes, décors travaillés (notamment les intérieurs), quelques effets (passages d'une aire à l'autre, jeux de lumière...). Les animations se révèlent satisfaisantes, tout comme l'expressivité des différents résidents des rives de Lake Juliet.
Au niveau sonore, l'affaire est étonnamment proche du modèle DS. En effet, contrairement à la plupart des jeux d'aventure point & click sur Wii comme Secret Files 2 par exemple), les dialogues ne sont pas doublés. Nos oreilles n'auront droit qu'à des bruitages et thèmes mélodiques, dont certains sont très proches ou strictement identiques à la version portable. Non pas qu'ils soient déplaisants, loin de là. Bien que répétés un nombre élevé de fois dans le jeu, tous les sons s'avèrent justes et cohérents avec l'univers.
Certains éléments comme le petit jingle qui annonce une découverte ou une prochaine énigme à réaliser pourront même susciter une petite satisfaction personnelle, voire une montée d'adrénaline. Ashley dispose de surcroît d'un baladeur à partir d'un certain moment, lequel permettra d'écouter l'une des nombreuses mélodies du titre. Cela étant, ce manque de dialogues parlés est bien réel et pourra en rebuter certains. Car les textes sont très nombreux et leur lecture demandera une partie non négligeable d'énergie, de concentration et de motivation. Pour une fois, on ne peut pas dire que la face arrière de la boîte du jeu n'annonce pas la couleur : « Niveau de lecture basique nécessaire pour apprécier pleinement ce jeu ».... (sic).
Another Code REVOLUTION
C'est drôle parfois comment des petits détails (comme l'absence de voix, la narration plus prononcée) révèlent des changements importants dans le fond. Car autant le dire d'emblée, malgré quelques points communs, Another Code R est quasiment un type de jeu différent par rapport à la version DS. En effet, alors que la version portable lorgnait clairement vers l'aventure point & click, cet opus Wii tend vraiment vers le roman interactif (un genre bien plus visible au Japon que chez nous). Les palabres sont en effet très nombreuses et pas forcément toujours utiles ou passables (il est nécessaire de finir le jeu une première fois pour pouvoir accélérer l'affichage des messages).
Mais ce n'est pas tout. Car devant le nombre colossal de textes à l'écran, les énigmes à résoudre sont en proportion bien faible (et inférieure d'une manière générale au premier volet). En tout cas, dans les deux premiers tiers de l'aventure ; la suite est en effet plus animée et interactive. Dans la première partie, les énigmes sont en effet assez basiques (pour ne pas dire simplistes parfois) et il faudra davantage se concentrer sur les éléments à recueillir ainsi que les lieux à visiter. Les principales actions du joueur seront le dialogue (vous vous y attendiez, non ?), la recherche d'éléments dans les décors (via une vue panoramique) et la marche (les allers-retours étant assez nombreux).
Comme énoncé plus haut, le joueur devient bien plus actif dans la dernière partie du jeu et il serait totalement faux de croire que votre cher serviteur n'avait pas apprécié ses premiers instants avec le titre de Cing. Cela dit, d'autres joueurs pourront quant à eux légitimement détester Another Code R du fait de ses passages globalement assez peu dynamiques, de son côté dirigiste et ses nombreuses lignes de textes (bien traduits en français cela dit). Après tout, comme on dit, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Car, fort heureusement, Another Code R dispose de sérieuses qualités qui trouveront un écho tout particulier auprès des amateurs du premier volet comme de ceux qui aiment les histoires emplies de mystères et de secrets en général.
Faisons désormais un petit aparté sur la maniabilité. Seule la Wiimote est sollicitée, aussi bien dans les phases d'exploration que de recherche d'indices ou encore dans la résolution d'énigmes. Tout est utilisé : la capture de mouvements bien sûr, mais aussi les différentes touches de la télécommande... sans oublier la croix directionnelle (qui permet de déplacer Ashley ou sa vision, tout comme le fait de pointer l'écran). La maniabilité ne pose globalement aucun problème et demeure plutôt agréable, même si la gestion de la Wiimote est perfectible dans certaines épreuves (comme le fait de devoir tourner des clés). Quelques nouveaux objets et possibilités inédites viennent enrichir les bases du jeu DS, comme le test du niveau de pollution de l'eau, les fonctionnalités de la TAS (sorte de Wiimote) ou DAS (sorte de DSi), réponses à choix multiples, etc.
Pourquoi aimer Another Code R ?
Si on accroche au concept et à l'univers assez feutré et coloré en façade mais bien plus sombre en profondeur, les quelques éléments peu attractifs cités plus haut ne paraissent pas si rebutants et on passe un vrai bon moment. La nouvelle aventure d'Ashley possède en effet un cachet tout particulier, une ambiance (visuelle, sonore et littéraire) qui fait mouche. Les personnages charismatiques et leurs liens entre eux, les éléments secrets à découvrir sont les principaux constituants d'une expérience originale, prenante (parfois touchante) plutôt bien construite aussi bien dans le fond que la forme (mis à part cette inconstance au niveau du rythme).
On dénote en outre de petites intentions livrées par les développeurs afin de donner une aura particulière à leur bébé. Et encore une fois, c'est parfois sur des détails que cela se voit. Les temps de chargement sont pour la plupart astucieusement masqués par des transitions visuelles du plus bel effet : l'environnement se construit autour de notre héroïne lors d'un changement de zone ou de pièce. Comme énoncé plus haut, les personnages sont toujours en mouvement et paraissent ainsi plus « vivants » qu'avec de simples écrans fixes. Notons aussi que la sauvegarde est réalisable quasiment partout et le lancement de l'une d'elles induit un petit récapitulatif textuel pour nous permettre de ne pas être perdu en revenant vers le jeu à plusieurs journées d'intervalle.
Enfin, Cing a écouté les réclamations des joueurs sur le premier volet et Another Code R est ainsi bien plus long que la mouture DS. En effet, et même s'il est toujours difficile d'estimer une durée de vie moyenne pour un jeu d'aventure (cette dernière pouvant différer parfois grandement en fonction du joueur, de son habitude avec le genre, de ses facultés de raisonnement à un moment donné, etc.), on peut estimer une durée de jeu d'environ 15 à 20 heures, là où l'opus DS lorgnait malheureusement à 5-6 heures.
Si la version Wii est globalement plus aisée que sa sœur, elle n'en possède pas moins quelques énigmes qui demanderont une bonne concentration, analyse et réflexion (dans le dernier tiers du jeu principalement). Rien d'insurmontable non plus, surtout lorsque l'on est un minimum initié aux énigmes. Pour le reste, toutes les énigmes résolues et les phrases échangées fourniront aux amateurs du premier volet un bon petit lot d'éclaircissements et d'informations juteuses sur l'univers Another Code (concernant les origines du projet ou encore les parents d'Ashley notamment).
Consulter toutes nos vidéos exclusives (début du jeu, cinématiques, bandes-annonces...)
Conclusion :
Another Code R n'est pas un jeu qui fera l'unanimité. Il est clair que certains joueurs ne tenteront pas l'aventure à cause de son rythme pas forcément très dynamique et constant, ses nombreuses lignes à lire non accompagnées de voix digitalisées, son aspect dirigiste et demandant finalement assez peu d'actions réelles de la part du joueur. Mais pour peu que l'on accroche à l'univers et que l'on appréhende comme un roman interactif plutôt que comme un traditionnel jeu d'aventure en point & click, il y a vraiment matière à passer un bon moment. Car l'histoire et ses protagonistes sont les principales raisons qui nous conduisent à aller de l'avant et se révèlent aussi travaillés que plaisants à suivre. De plus, l'enrobage est de qualité et le jeu est vendu aux alentours de 40 euros.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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