Quand Béta vend la mèche
Arthur, Sélénia et Bétamèche nous invitent dans le monde de l'infiniment petit pour un voyage féerique rempli d'action, de plates-formes, d'énigmes où la coopération et l'entraide sont des valeurs sûres.
En général, nous redoutons les adaptations en jeu d'un livre ou d'un film. Nous avons tellement été déçus par des transpositions ne cherchant qu'à tirer profit d'une licence au détriment de la qualité, que nous avions toutes les raisons d'appréhender l'arrivée d'Arthur et les Minimoys, adaptation des romans et du film de Luc Besson du même nom. Le studio français Étranges Libellules s'est lancé dans l'aventure pour nous proposer, au final, un titre véritablement abouti et soigné.
Arthur doit sauver la maison de sa grand-mère. Pour cela, il va se rendre dans le monde des Minimoys, des êtres ne mesurant que quelques millimètres de hauteur. Partant à la recherche d'un fabuleux trésor laissé par son grand-père, son périple le conduira à les sauver également. Leur monde étant celui de son jardin, il disparaîtrait si la maison était rasée. Nous allons donc diriger Arthur, Sélénia et Bétamèche afin de mettre un terme à l'invasion des Séides (les méchants) et affronter M le Maudit à Nécropolis.
Tout est basé sur la coopération et l'entraide des trois protagonistes. Arthur se révèle un combattant hors pair très acrobatique, Sélénia manie l'épée comme personne et Bétamèche utilise son tir et son détecteur à Mûl-Mûl. Arthur grimpe sur certaines parois pour atteindre des endroits inaccessibles aux autres. Le jeu mélange des phases d'énigmes, d'actions, de réflexion et de plates-formes. Beaucoup de variété nous attend avec de nombreux combats contre les Séides, des énigmes où il faudra assembler des blocs de pierre pour reconstituer des totems, des séquences de vol à dos de moustique à la Panzer Dragoon, des tirs de groseilles pour éliminer les Séides ou de gouttes d'eau pour éteindre des incendies, conduire une voiture, se déplacer en équilibre instable à dos de Mogoth ou bien encore se dégager de plantes attrapeuses.
Au fur et à mesure de leur progression, nos héros développent de nouveaux talents et capacités tels l'attaque acrobatique ou l'arrachage de bouclier par Arthur, le tir concentré de Bétamèche ou la tornade coupante de Sélénia. Tout cela se révèle très utile d'autant plus que le jeu met fortement la pression aussi bien dans les situations que dans les dialogues et laisse peu de temps mort. Toutefois, après les premiers chapitres éprouvants, la tension retombe pour nous permettre de souffler un peu avant de repartir de plus belle à l'aventure. Découpé en chapitres, le titre d'Étranges Libellules permet au joueur de s'essayer à n'importe lequel des treize chapitres dans l'ordre souhaité. Cela permet de se changer les idées quand un passage plus délicat nous bloque un peu. Cependant, seule la progression normale permet de sauvegarder sa partie, de faire évoluer ses personnages et d'accroître son stock d'oeufs de libellules, source de santé.
Arthur et les Minimoys est véritablement immersif et l'univers est très bien représenté. L'ambiance féérique est paradoxalement renforcée par ce qui est souvent un reproche apporté à l'affichage de la Playstation 2 : le scintillement. Ici cela ajoute au côté magique des lieux. La version PC, quant à elle, propose des graphismes similaires, plus détaillés mais beaucoup plus aseptisés et froids. La difficulté est bien dosée et de plus en plus difficile. Une fois un concept ou un mécanisme présenté, la fois suivante une étape supplémentaire s'ajoutera à ce qu'il faut faire.
Malgré ses qualités, Arthur et les Minimoys n'est pas exempt de défauts. On regrettera en outre les nombreuses phases aux allers-retours fréquents et contraignants. De même, certains passages sont agaçants : il faut jouer au foot avec du pollen alors que nos équipiers ne se placent pas toujours comme il faut. La caméra est parfois à la traîne et de fréquents ralentissements se font sentir. Enfin, le titre se joue exclusivement en solo même si choix est compréhensible à la vue des situations mises en place dans l'aventure.
Arthur et les Minimoys n'en reste pas moins visuellement accrocheur. La complémentarité des personnages est bien amenée, grâce à une bonne mise en scène de l'histoire où les chapitres s'enchaînent sans à-coups et de façon harmonieuse. La durée de vie est conséquente et le joueur ne se lasse pas en raison de la grande diversité des actions à accomplir. Les temps de chargements sont très raisonnables, l'ambiance sonore colle parfaitement et souligne efficacement les tribulations de nos héros. Le doublage est très correct malgré la voix de Bétamèche, à la limite du supportable. Le souci du détail apporté à la réalisation d'Arthur et les Minimoys est impressionnante avec une multitude d'animations en fond qui recréent l'univers de ces êtres minuscules où la moindre plante est un immeuble de plusieurs étages, et le plus petit insecte un géant.
Notre VidéoTest revient et précise nombre des points évoqués et vous présente l'univers des Minimoys ainsi qu'un combat à dos de moustique.
Arthur et les Minimoys est un titre accrocheur à la réalisation soignée et à la difficulté bien dosée, mais qui reste assez empirique dans la progression. Le contrôle des trois personnages est aisé et la difficulté progressive fait que l'on avance régulièrement. L'immersion dans ce monde est totale. Malgré de fréquents ralentissements et des passages contraignants voire agaçants, nous tenons là une bonne adaptation qui séduira aussi bien les plus jeunes que les grands rêveurs.
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Minimoys mais il fait le maximum
Arthur doit sauver la maison de sa grand-mère. Pour cela, il va se rendre dans le monde des Minimoys, des êtres ne mesurant que quelques millimètres de hauteur. Partant à la recherche d'un fabuleux trésor laissé par son grand-père, son périple le conduira à les sauver également. Leur monde étant celui de son jardin, il disparaîtrait si la maison était rasée. Nous allons donc diriger Arthur, Sélénia et Bétamèche afin de mettre un terme à l'invasion des Séides (les méchants) et affronter M le Maudit à Nécropolis.
Tout est basé sur la coopération et l'entraide des trois protagonistes. Arthur se révèle un combattant hors pair très acrobatique, Sélénia manie l'épée comme personne et Bétamèche utilise son tir et son détecteur à Mûl-Mûl. Arthur grimpe sur certaines parois pour atteindre des endroits inaccessibles aux autres. Le jeu mélange des phases d'énigmes, d'actions, de réflexion et de plates-formes. Beaucoup de variété nous attend avec de nombreux combats contre les Séides, des énigmes où il faudra assembler des blocs de pierre pour reconstituer des totems, des séquences de vol à dos de moustique à la Panzer Dragoon, des tirs de groseilles pour éliminer les Séides ou de gouttes d'eau pour éteindre des incendies, conduire une voiture, se déplacer en équilibre instable à dos de Mogoth ou bien encore se dégager de plantes attrapeuses.
Au fur et à mesure de leur progression, nos héros développent de nouveaux talents et capacités tels l'attaque acrobatique ou l'arrachage de bouclier par Arthur, le tir concentré de Bétamèche ou la tornade coupante de Sélénia. Tout cela se révèle très utile d'autant plus que le jeu met fortement la pression aussi bien dans les situations que dans les dialogues et laisse peu de temps mort. Toutefois, après les premiers chapitres éprouvants, la tension retombe pour nous permettre de souffler un peu avant de repartir de plus belle à l'aventure. Découpé en chapitres, le titre d'Étranges Libellules permet au joueur de s'essayer à n'importe lequel des treize chapitres dans l'ordre souhaité. Cela permet de se changer les idées quand un passage plus délicat nous bloque un peu. Cependant, seule la progression normale permet de sauvegarder sa partie, de faire évoluer ses personnages et d'accroître son stock d'oeufs de libellules, source de santé.
Béta dîne quand il a faim
Arthur et les Minimoys est véritablement immersif et l'univers est très bien représenté. L'ambiance féérique est paradoxalement renforcée par ce qui est souvent un reproche apporté à l'affichage de la Playstation 2 : le scintillement. Ici cela ajoute au côté magique des lieux. La version PC, quant à elle, propose des graphismes similaires, plus détaillés mais beaucoup plus aseptisés et froids. La difficulté est bien dosée et de plus en plus difficile. Une fois un concept ou un mécanisme présenté, la fois suivante une étape supplémentaire s'ajoutera à ce qu'il faut faire.
Malgré ses qualités, Arthur et les Minimoys n'est pas exempt de défauts. On regrettera en outre les nombreuses phases aux allers-retours fréquents et contraignants. De même, certains passages sont agaçants : il faut jouer au foot avec du pollen alors que nos équipiers ne se placent pas toujours comme il faut. La caméra est parfois à la traîne et de fréquents ralentissements se font sentir. Enfin, le titre se joue exclusivement en solo même si choix est compréhensible à la vue des situations mises en place dans l'aventure.
Arthur et les Minimoys n'en reste pas moins visuellement accrocheur. La complémentarité des personnages est bien amenée, grâce à une bonne mise en scène de l'histoire où les chapitres s'enchaînent sans à-coups et de façon harmonieuse. La durée de vie est conséquente et le joueur ne se lasse pas en raison de la grande diversité des actions à accomplir. Les temps de chargements sont très raisonnables, l'ambiance sonore colle parfaitement et souligne efficacement les tribulations de nos héros. Le doublage est très correct malgré la voix de Bétamèche, à la limite du supportable. Le souci du détail apporté à la réalisation d'Arthur et les Minimoys est impressionnante avec une multitude d'animations en fond qui recréent l'univers de ces êtres minuscules où la moindre plante est un immeuble de plusieurs étages, et le plus petit insecte un géant.
Notre VidéoTest revient et précise nombre des points évoqués et vous présente l'univers des Minimoys ainsi qu'un combat à dos de moustique.
VidéoTest de Arthur Et Les Minimoys sur PS2
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Conclusion
Arthur et les Minimoys est un titre accrocheur à la réalisation soignée et à la difficulté bien dosée, mais qui reste assez empirique dans la progression. Le contrôle des trois personnages est aisé et la difficulté progressive fait que l'on avance régulièrement. L'immersion dans ce monde est totale. Malgré de fréquents ralentissements et des passages contraignants voire agaçants, nous tenons là une bonne adaptation qui séduira aussi bien les plus jeunes que les grands rêveurs.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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