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Test Assassin's Creed Bloodlines (PSP) : 6/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 19 Novembre 2009 , PSP

Les +

  • Techniquement honnête
  • Le gameplay d'Assassin's Creed dans la poche
  • Quelques bonnes idées (améliorations, boss...)
  • Des petits bonus à exporter sur ACII PS3
  • Vendu à 30 euros

Les -

  • Quelques passages frustrants
  • Un certain manque de finition (bugs, I.A., caméra)
  • Pourra décevoir bon nombre de fans de la série par son histoire peu profonde et son manque de liberté
La note de jeuxvideo.fr
6.0
bon
La note des internautes
8.6

(313 votes)
Publiée le 02/12/2009 à 16:12, par Damien

Test d'Assassin's Creed Bloodlines sur PSP

Alors que beaucoup de joueurs ont (eu) les yeux rivés sur les versions Xbox 360 et PS3 d'Assassin's Creed II (très bon au passage, comme l'évoque notre Vidéo-Test), Ubisoft nous propose également un opus PSP, nommé Assassin's Creed : Bloodlines. Au-delà du bonheur de retrouver Altair et d'un prix plus que correct (30 euros environ), ce titre a-t-il suffisamment d'autres forces pour convaincre la plupart des joueurs ? La réponse dans notre test.

Altair is back !

Fiche jeux : Assassin s Creed Bloodlines
Comme nous venons de l'évoquer en introduction, ce volet PSP de la série Assassin's Creed nous met aux commandes d'Altair, un assassin accessoirement ancêtre de Desmond Miles - héros principal de la saga -. Par ailleurs, il sera le seul personnage que nous contrôlerons dans cette aventure, contrairement aux deux opus principaux. De même, tout se passe durant la même période, à savoir en 1191. De fait, la trame scénaristique de Bloodlines suit directement celle d'Assassin's Creed premier du nom. Notre assassin bien-aimé commence donc son épopée à Saint-Jean d'Acre et se retrouve rapidement - après un petit didacticiel judicieux - sur l'île de Chypre (Kyrenia et Limassol).

Comme dans les autres opus, la bataille entre le clan des Assassins et celui des Templiers est toujours au coeur de l'intrigue. Les Templiers ambitionnent de reprendre un objet capital baptisé la Pomme d'Eden, et accessoirement du poil de la bête après la défaite infligée par les Assassins dans Assassin's Creed. Armand Bouchart, le leader des Templiers, ayant toujours de sombres projets dans sa réserve, décide de s'installer à Chypre (que son clan a racheté au Roi Richard pour une bouchée de pain) pour établir une domination sans partage... en profitant au passage de la guerre civile qui fragilise l'île. C'est donc dans ce contexte que nous retrouvons notre brave Altair. Ce dernier va d'ailleurs rallier la Résistance locale et tout faire pour mettre fin à cette domination en boutant l'ennemi hors de l'île.

Vidéo #4 - Découverte des quartiers de Kyrenia

Découverte des quartiers de Kyrenia


Le vrai gameplay d'Assassin's Creed enfin sur une portable ?

Alors que le tout premier portage de la série sur une console nomade (la DS) n'avait pas été franchement concluant et était plutôt proche d'un jeu de plateforme à la Prince Of Persia (avec défilement de l'écran à l'horizontale), Assassin's Creed Bloodlines reprend quant à lui les principaux éléments de gameplay qui ont fait le renom du premier volet. À savoir tout d'abord un maniement très souple (et plutôt assisté) du héros, qui nous permet de grimper aisément sur de hauts bâtiments, de prier pour passer inaperçu, de s'agripper à des corniches, de jouer les funambules en marchant sur d'étroites planches de bois, de faire des sauts de l'ange vertigineux, de combattre plusieurs ennemis à la fois - via un système faisant la part belle aux contres - ou encore, d'assassiner moult ennemis en toute discrétion.

Ensuite, la représentation adoptée par les développeurs de Griptonite reprend exactement les mêmes codes que celle des opus consoles de salon : nous avons un jeu intégralement en 3D avec la possibilité de nous mouvoir aussi bien sur la hauteur, que sur la largeur ou la profondeur. Certes, les quartiers ne sont clairement pas aussi vivants, détaillés et vastes que ceux aperçus sur Xbox 360, PS3 et PC. Mais les bases sont là et le jeu demeure plutôt honnête techniquement (textures au sol assez détaillées, ensemble fluide, distance d'affichage honorable, Altair bien modélisé, animé et aisément reconnaissable, etc.). C'est donc avec un certain plaisir et un peu d'étonnement, que l'on découvre de prime abord une expérience aussi « fidèle » dans le fond à l'oeuvre originelle sur notre petite PSP.

Viidéo #5 - Exploration, infiltration et combat

Exploration, infiltration et combat


« Certaines différences frappantes qui le distinguent de ses aînés »

Cela dit, plus nous avançons dans l'aventure plus nous nous rendons compte que, si de nombreuses composantes de gameplay sont effectivement de la partie, Assassin's Creed Bloodlines comporte certaines différences frappantes qui le distinguent de ses aînés. L'exemple le plus flagrant est celui du déroulement de notre périple, bien plus dirigiste qu'à l'accoutumée. Ici, la « flânerie » n'a plus vraiment sa place. Déjà parce que les zones sont plutôt réduites, mais aussi parce que le découpage des villes a été repensé. La quête visant à découvrir de nouvelles parcelles des cités, en accédant à des points d'observation, n'a plus lieu d'être (même si quelques points d'observation sont tout de même présents). Lorsque Altair débarque dans un quartier, il a accès à l'intégralité de celui-ci.

Assassin s Creed Bloodline
Impossible donc de traverser d'une traite (sans coupure) toute l'étendue d'une ville ; il faudra passer par une des grandes portes de sortie pour atteindre un autre quartier laquelle nous imposera un temps de chargement. Un choix certainement lié aux contraintes techniques du support PSP, dont la mémoire est bien plus limitée que sur Xbox 360, PS3 et PC. Il en résulte une épopée tendant vers une simple succession de défis principaux (liés de près ou de loin à la trame scénaristique). Ainsi, nous sommes bien moins motivés à rester dans une zone simplement pour le plaisir de nous déplacer... si ce n'est pour dénicher des pièces bonus ou réaliser des quêtes annexes. Ce n'est pas forcément gênant en soi, mais cela risque de décevoir un bon nombre de fans qui s'attendaient à un contenu plus fluide et copieux, plus proche des versions consoles de salon.

Puisque l'on parle des contraintes liées au support, d'autres éléments ont été allégés/modifiés du fait de ces mêmes limites. Ainsi, l'intelligence artificielle est bien plus « binaire » dans ses actions et donc bien moins crédible. Au niveau de la détection par exemple, soit elle nous repère alors qu'elle n'est pas censée le faire, soit elle s'avère incroyablement aveugle pour ne pas nous percevoir alors que nous sommes tout près d'elle. Et même si Altair se fait détecter, il est plutôt facile de faire disparaître l'état d'alerte - et par extension les recherches des gardes -. Il suffit d'abattre deux ou trois adversaires et/ou courir un peu, hors du lieu où nous avons été détectés. Cela dit (en temps normal), si on déclenche l'alerte juste avant de passer d'un quartier à un autre, cette dernière restera valable dans la nouvelle zone. Inutile donc d'essayer de tricher par ce biais (un garde nous attendra d'ailleurs dès notre arrivée en position d'attaque). Malgré tout, on retient de ce Assassin's Creed PSP un penchant pour l'action et une avancée plutôt aisée. En fait, ce sont surtout la maniabilité et la caméra qui seront vecteurs de difficulté.

Le bon, le moins bon et le truand

Car, nous sommes sur PSP. Une console portable ayant un écran plus petit qu'une télévision « traditionnelle » et ne disposant pas d'un stick analogique droit (généralement bien utile pour manier la caméra). Pour pallier à ces contraintes, les développeurs ont concocté quelques options visant à supprimer des éléments affichés à l'écran (jauge de synchronisation, descriptif des commandes, etc.) et ont trouvé un système nous demandant de combiner plusieurs touches afin de bouger la caméra (le reste des commandes étant identique à celle d'Assassin's Creed : le stick gauche pour se déplacer, les touches correspondant à une partie du corps d'Altair, etc.). Ainsi, il faudra maintenir la gâchette gauche et appuyer sur Triangle, Croix, Carré ou Rond pour bouger la caméra respectivement en haut, en bas, à gauche et à droite. Une idée plutôt judicieuse, mais qui occasionne par moment une petite tension un tantinet gênante au niveau de la main gauche lorsque l'on décide de bouger la caméra en se déplaçant. On regrette plus fortement que la caméra soit parfois très mal positionnée et nous mette par conséquent en danger. Soit parce qu'elle ne nous permet pas de voir un garde pourtant proche de nous, soit car son changement brutal d'orientation aura pour conséquence de nous faire une mauvaise chute. Cela étant, votre humble serviteur a quand même réussi à se dépatouiller en finissant le jeu sans trop de problèmes, en dépit de ces quelques défauts ainsi que de la relative imprécision du déplacement au stick analogique (enfoncé) de la PSP.

Assassin s Creed Bloodline
À l'image des quelques sujets énoncés plus haut, Assassin's Creed Bloodlines est un jeu mitigé, où les bonnes idées côtoient les maladresses. L'innovation d'avoir des boss à chaque chapitre (au nombre de six, qui nous donnent chacun une arme pouvant être transférée sur Assassin's Creed II PS3), l'apport du système d'améliorations (on augmente, grâce aux points remportés au fil de l'aventure, les capacités d'Altair : parade, puissance, vie, nombre de couteaux à disposition...), la possibilité de précharger des données sur la carte mémoire afin de raccourcir les temps de chargement, la sauvegarde auto plutôt judicieuse ou encore les nombreuses voix doublées en français, témoignent d'une certaine volonté de bien faire de la part des développeurs. Mais malheureusement, d'autres choses trahissent un certain manque de finition. Citons notamment certains bugs ou passages pouvant s'avérer frustrants. Dans le défi où il faut faire pression sur Jonas par exemple, on nous demande d'abattre au préalable trois gardes. Or, malgré de nombreux essais, le jeu n'a comptabilisé que deux des trois soldats tués par votre bien-aimé testeur ! Du coup, ce dernier a dû mettre K.O. un quatrième soldat (qui au passage met un petit moment avant de se montrer). Et là, comme par magie, le jeu valide l'exercice en comptant trois gardes abattus sur trois ! Heureusement, ce genre de problème n'est arrivé qu'une fois, mais tout de même, cela fait un peu tâche.

Et pourtant, malgré ces défauts indéniables, Assassin's Creed Bloodlines se laisse parcourir. On y retrouve des défis plutôt variés même s'ils demeurent bien connus des amateurs : assassinat, interrogatoire, filature, livraison, quête des points d'observation et course. Les passages de plateforme, d'infiltration et d'action offrent une alternance plutôt viable. Les combats demeurent d'ailleurs un des points forts du titre. Ils sont agréables à mener et à regarder (avec des finish fort appréciables) en dynamisant notre avancée. La marge de progression de notre héros (liée à l'amélioration de ses capacités), plaisir de retrouver Altair (plus mûr et posé que dans le premier volet) et celui le manier pendant nos trajets personnels (le découpage des missions collant plutôt bien avec une utilisation nomade) font que le titre de Griptonite peut tout de même arriver à nous distraire assez efficacement, pendant environ 5 à 7 heures (en fonction des quêtes annexes accomplies). Il faudra pour ce faire, être suffisamment « fan » de l'univers pour justifier l'investissement (même à 30 euros) et paradoxalement ne pas être trop attaché à certaines valeurs fortes de la série (liberté d'action, environnement vaste, scénario prenant) pour pouvoir apprécier le voyage.

Vidéo #6 - Combat contre un boss, évasion et bonus

Combat contre un boss, évasion et bonus


Conclusion

S'il risque de décevoir bon nombre de fans de par son parti pris plutôt dirigiste et orienté action, ainsi qu'à cause de son manque de profondeur scénaristique, Assassin's Creed : Bloodlines n'en demeure pas moins un jeu passable. Il a le mérite d'apporter les composantes de gameplay du premier volet, que l'on pensait inaccessibles à la PSP, tout en proposant une expérience de jeu finalement assez différente dans le fond. Il est de surcroît vendu à environ 30 euros et possède une durée de vie acceptable ainsi que quelques petits bonus liés à la version PS3 d'Assassin's Creed II (lien avec un passage de l'histoire, exportation des armes remportées - assez puissantes d'ailleurs - ainsi que de l'argent gagné). Tout dépendra de la manière dont on abordera ce Bloodlines, de nos attentes à son égard et des concessions qu'on est éventuellement prêt à lui faire.




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Assassin s Creed Bloodline
Assassin s Creed Bloodline
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Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.6
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : krates
Très bon
Ce jeux est le meilleur jeux sortit sur psp !!! Il est super,Les graphisme j'ai rien a dir la dessus,le gameplay super,le fait qu'on peux se baladé dans la ville tranquilement augmente enkor plus la note,moi je donne un 20/20 largement merité
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Bof
assassin's creed bloodlines est un jeu vraiment basique avec des mauvais graphismes,alors que ubisoft a fait beaucoup mieux sur psp il faudrait qu'il se rattrape avec un autre assassin's creed sur psp
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