Test Bionic Commando Rearmed (Xbox 360, PS3, Playstation 1) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

L’histoire débute alors que Generalissimo Killt, le chef des troupes impérialistes, entend parler du projet Albatross. Le fasciste décide de s’emparer des plans et de construire cette arme pour faire régner la guerre et la peur. Le FSA, une fédération de troupes militaires, décide d’envoyer Joseph Gibson dit « Super Joe » en mission de reconnaissance pour stopper le projet Albatross. Sans aucune nouvelle de sa part, le FSA prend les choses en main et demande au Capitaine Spencer alias « Bionic Commando », de retrouver son ami disparu et de vaincre Generalissimo Killt. Ce scénario tient encore la route aujourd’hui en prenant place dans un univers mélangeant high-tech et aspect rétro, dans les années 2029.


Dans la campagne solo, vous contrôlez le Capitaine Spencer. Pour passer de mission en mission, vous vous dirigez en hélicoptère sur une sorte d’échiquier. Il y a en tout 17 cases réparties entre celles de la FSA et celles des ennemis. Dans le camp de la Fédération, vous pourrez trouver des vies supplémentaires et des objets nécessaires pour débloquer les missions suivantes.
Dans le camp des Impérialistes, le jeu passe à un style action/plateformes. C’est ici que l’intérêt du bras bionique prend tout son intérêt. En orientant le personnage avec le joystick et en pressant la touche B, vous vous déplacerez avec le bras faisant office de grappin. Malgré un didacticiel, utiliser le grappin vous demandera un temps d’adaptation tout en sachant qu’il se lance automatiquement en diagonale. Il faut donc penser à l’orienter dans le sens voulu et au début, c’est plutôt frustrant.
Quand vous n’êtes pas en train de vous déplacer dans les airs, vous faites face à divers ennemis, du simple soldat au tank. Pour en venir à bout, Bionic Commando dispose d’un revolver, d’un fusil à plasma, d’un bazooka…L’arsenal est certes classique, mais parvient avec une facilité déconcertante à venir à bout des méchants. A la fin du niveau, vous ferez face à un boss. Au total, il y en a quatre que vous rencontrerez deux fois durant la partie. Les boss sont variés et il est nécessaire de trouver leur point faible.


Hormis les phases de plateformes, il sera possible de contacter votre QG ou d’obtenir des informations sur les boss ou la progression de l’aventure dans les salles radios. Pour cela, Spencer devra résoudre un puzzle composé de cubes en 3D pour déchiffrer les informations ennemies. Pour pirater ce système, vous dirigerez une boule lumineuse pour trouver le bon chemin afin d’atteindre un cube vert. Autre élément différenciant les phases de plateformes, il y a les salles d’épreuves disponibles bien plus tard dans le jeu. Vous pourrez alors vous rendre compte de votre talent à grimper et à vous balancer partout. Enfin, sur la carte en échiquier, des camions circulent librement. Si vous en rencontrez un, une phase de shoot’em up classique se déclenche. Ici, les commandes restent les mêmes, sauf que le grappin agit comme un fouet et la vue se place au dessus de Bionic Commando.


En dehors du mode solo, la campagne peut s’effectuer à deux. L’histoire reste la même, mais chaque joueur dirige son propre Capitaine Spencer au look différent. La seule différence repose sur la progression en équipe. Soit les deux joueurs avancent ensemble et défouraillent tout ce qui bouge à coup de bras bioniques, soit l’écran peut se scinder en deux si les Bionic Commando ne sont plus à la même distance. Bien entendu, tout l’intérêt réside dans le fait de faire équipe et de finir l’un à côté de l’autre.
Si vous voulez vous entretuer, par contre, un mode multi-joueurs local permet, des matchs (jusqu’à 4 joueurs) où celui qui reste en vie gagne la partie. Très classique, mais amusant, ce mode n’augmentera la durée de vie sachant qu'il se termine en 2h maximum si on connaît bien les niveaux.


Graphiquement, le remake tient la route. Mélange de 2D et 3D, les modélisations restent sommaires, mais convaincantes. Les environnements en mission se différencient bien les uns des autres, que ce soit les docks, la montagne ou le site en construction. En revanche, il n’y a que 3 décors lors des phases de shoot classique, ce qui devient vite répétitif tant qu’on n’a pas annihilé tous les camions. Côté effets, les explosions et les couleurs flashy ancrent bien ce côté rétro, mais revu au goût du jour. Enfin, les développeurs ont choisi de garder des musiques à l’ancienne, des fichiers ‘midi’ et les bruitages sont dignes de la NES pour le plus grand plaisir des nostalgiques.

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Bionic Commando Rearmed s’offre une seconde jeunesse tout en restant le même. Le gameplay n’a pas changé d’un iota, même si la maniabilité paraît déconcertante au début. Le contenu reste classique avec, toutefois, l’ajout d’un mode multi-joueurs. Techniquement, le jeu s’en sort bien. Un look rétro et des effets basiques, mais convenables. Quant à la musique, le studio Grin a voulu garder l’époque des musiques des années 90, ce qui plaît… ou non.