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Test Blood will tell (PS2) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie 4ème trimestre 2004 sur PS2

Les +

  • Les possibilités de Hyakkimaru.
  • Le scénario original.
  • L'ambiance samouraï.
  • Le design des boss.

Les -

  • Vite lassant.
  • Peu de points de sauvegarde.
  • La gestion de la caméra.
  • Des décors pauvres et redondants.
  • Les phases de dialogues peu crédibles.
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
-
Publiée le 04/03/2005 à 10:03, par Wolvie

Blood will tell : Tu te sang bien ?

En 1967, le grand Osamu Tezuka, le père du manga (auteur notamment de Astroboy ou du Roi Léo), crée un héros des plus déroutants. Sega s'en est inspiré...

Blood will tell
En 1967, le grand Osamu Tezuka, le père du manga (auteur notamment de Astroboy ou du Roi Léo), crée un héros des plus déroutants. Sega s'en est inspiré pour nous concocter un nouveau titre d'action après Otogi 2, sorti récemment sur Xbox. Sera-t-il aussi réussi que ce dernier ?

Une histoire du grand Tezuka...
Osamu Tezuka est, pour tout amateur de bande dessinée et d'animation japonaise, considéré comme un mythe. Il a donné les principales fondations de ces deux genres, et a été un des auteurs les plus prolifiques du milieu. Il disposait également d'une imagination assez immense dont est sorti notamment le mystérieux Hyakkimaru, héros de ce Blood will tell. Quelle fut ma surprise en voyant une de ses œuvres, pourtant assez méconnue, nommée Dororo adaptée "assez librement" par Sega. Je dis "assez librement", car le design des protagonistes est bien plus mature que l'original. Comparez la tête de Hyakkimaru version Sega et la bouille d'ange d'Astro, vous verrez ce que je veux dire ! Notre brave héros a en fait été abandonné par son père (à l'époque du Japon féodal), lequel avait eu la mauvaise idée de livrer, plus ou moins implicitement, 48 parties de son corps à des démons du même nombre. Heureusement pour lui, le médecin Jukai a reconstitué un maximum de ses parties perdues. Il a par exemple doté notre héros de deux lames dans chaque bras et d'un canon dans le genou : Cobra peut aller se rhabiller !

Blood will tell
Blood will tell
Blood will tell

Coups tôt à double tranchant.
Pendant son périple, le brave Hyakkimaru (Hyakki pour les intimes) fera la rencontre de Dororo, une petite voleuse qui ne le lâchera pas d'une semelle. Mais très vite, elle se révélera très utile pour lui. En effet, si une grande partie du titre se résume par un "tue tout ce qui bouge !", certaines missions nécessiteront une approche en finesse avec, si j'ose dire, de "l'infiltration". En ces jours d'attente d'un certain Metal Gear Solid 3, il est assez inopportun de parler d'infiltration sur PS2, je vous l'accorde. Enfin, ces phases se résument à de passages de plateforme, escalade, exploration de couloirs, et c'est à peu près tout. Sensés apporter un nouveau souffle à l'aventure, ces moments sont en réalité un calvaire. Les sauts sont complètement ratés (précision quasiment nulle, peu de visibilité, pas de fun, limite énervant), et les phases de combat, inévitables si vous désirez atteindre vos objectifs, vous permettent de balancer des "cailloux" sur vos ennemis avec une précision souvent discutable. Et si l'on ajoute les aller-retour imposés (avec la réapparition des ennemis au retour dans une zone) cumulés à des angles de caméra souvent imposés et peu judicieux, le tableau est clair. Je vais donc me concentrer sur le mode de jeu principal.

Blood will tell
Blood will tell
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Hyakkimarunator.
Une fois votre rencontre avec Dororo et votre tutoriel terminés (tutoriel en noir et blanc d'ailleurs, je vous laisse le plaisir de savoir pourquoi), vous aurez accès aux deux héros simultanément sur le champ de bataille. Avec Hyakki, vous disposerez d'armes blanches comme l'épée et les couteaux, d'une sorte de mitraillette dans le bras droit et d'un canon dans le genou. Un bouton pour changer d'arme dans les bras, deux pour les différentes techniques propres au type choisi, et enfin un pour le canon. Ensuite, vous pouvez donner des ordres à Dororo pour qu'il combatte avec vous ou cherche des objets et débloque des passages secrets, en maintenant rond et en appuyant sur une des directions avec le stick analogique gauche. Intéressante de prime abord, cette coopération est assez inutile dans les faits, sans compter qu'on est déjà très occupé avec Hyakki (que l'on dirige également avec le stick analogique). Notre cher héros acquiert au fur et à mesure des combats de nouvelles parties qui renforcent son corps (un bon moyen de réviser votre anatomie), ainsi que de l'expérience dans le maniement de ses armes. Cela vous oblige à varier les coups et les instruments utilisés, et confère au titre un petit goût de RPG assez sympathique, mais à l'image du produit : pas assez abouti. Sinon, les possibilités de Hyakki sont jouissives, même si elles sont un peu gâchées par une réalisation moyenne : les décors sont pauvres et redondants (ne vous approchez pas trop des textures), les effets spéciaux sont assez classiques et la gestion manuelle de la caméra insatisfaisante pour un titre qui ne doit pas être trop prise de tête. Le jeu est assez facile, mis à part les boss qui sortent vraiment du lot avec une réalisation que l'on aurait aimée pour le jeu dans sa globalité. Mais même avec les boss, des défauts des plus énervants persistent. Si vous perdez contre un boss, il vous faudra refaire, à partir du dernier point de sauvegarde (très espacés les uns des autres d'ailleurs), tout le parcours jusqu'à ce dernier ! Et si vous percevez un ton quelque peu négatif et déçu dans ce test, c'est parce que le potentiel était vraiment là et que le jeu n'est malheureusement ni mauvais ni excellent.

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Conclusion

Non, Sega n'explosera pas notre télé avec ce Blood Will Tell, qui disposait pourtant d'éléments de base plus qu'intéressants (scénario d'après Tezuka, design des ennemis et boss). Mais voilà, graphiquement le résultat est vraiment moyen et la maniabilité juste satisfaisante. La durée de vie est rapidement mise à mal, tout comme l'intérêt qui, passé l'effet "cool" des possibilités du héros, s'estompe rapidement. Lancé apparemment sur une dynamique action-baston samouraï un tantinet inspirée par la saga des Onimusha, Sega nous offre un jeu inégal qui pourra néanmoins intéresser les amateurs d'un genre assez peu représenté sur PS2. Il en est de même pour les grands fidèles de Tezuka, lesquels fermeront les yeux sur les imperfections du titre.


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