Castlevania Judgment : la baston six pieds sous terre
Prenez une saga parmi les plus populaires de l'histoire du jeu vidéo, réunissez les personnages apparus dans ses occurences les plus appréciées, mobilisez une équipe de cinq développeurs éventuellement épaulés de deux stagiaires, assignez au character design un mangaka au top de sa notoriété et commercialisez le tout sur Nintendo Wii. Voilà, vous êtes Konami et votre jeu s'appelle Castlevania Judgment.
Castlevania Judgment réunit donc la fine fleur des protagonistes s'étant succédés sur plus de vingt ans d'existence. De Simon Belmont à Alucard en passant par Maria, Death, et l'inévitable Dracula, le casting retenu, quoique faiblard, couvre assez justement l'histoire de la série. Malheureusement, le renfort de Takeshi Obata dessert plus qu'il n'avantage les personnages qui perdent pour beaucoup de leur classe. Mais que voulez-vous ma bonne dame, le bougre vend du Death Note par semi-remorques !
Et ce n'est pas la seule faute de goût de ce Castlevania Judgment. Question gameplay, on avait pas vu aussi faiblard depuis ... allez, disons Bleach : Shattered Blade sur la même Nintendo Wii. Que l'on joue au pad GameCube ou Classique voire, soyons fous, en agitant Wiimote et Nunchuk le plaisir de jeu reste en berne. Deux ou trois combos par personnage, le même nombre de coups spéciaux et une fury, emballez c'est pesé. Pas de contre, de cancel ou toute autre subtilité approfondissant un minimum le gameplay.
On appréciera toutefois quelques rappels à la série originale, notamment les armes secondaires et la consommation de coeurs liée à leur utilisation. Le jeu opte qui plus est pour des déplacements libres dans l'aire de jeu, à la manière d'un Power Stone. Mais là où le titre de Capcom faisait preuve d'inventivité dans l'architecture des environnements, celui de Konami verse dans la fainéantise la plus déplorable. Aucune verticalité, des interactions très limitées et des décors mornes, sans aucun charme.
La réalisation n'est d'ailleurs pas en reste puisqu'en plus d'être d'une fadeur déprimante, elle se voit définitivement ruinée par un aliasing persistant. Sur PSP, on aurait pu apprécié. Sur console de salon, c'est un non catégorique. Textures ternes, modélisation passable, effets de lumière bien cheap, gestion hasardeuse de la caméra et palette de couleurs triste à en mourir : Castlevania Judgment n'a rien pour aguicher. Ah, si, sa bande-son aux doux accents d'autrefois ravira les nostalgiques.
Pour le reste, il ne peut pas non plus compter sur ses modes de jeu et autres bonus pour convaincre. On retrouve donc les classiques Histoire, Arcade et Time Attack, accompagnés de défis, d'un mode de jeu en ligne pas plus intéressant que du versus face au CPU et de possibilités de personnalisation plutôt convenables. Bref, un jeu d'une effrayante banalité que nous vous invitons à cordialement ignorer dans les allées des boutiques.
Konami a beau y avoir mis les formes en sollicitant le concours du richissime Takeshi Obata, Castlevania n'est qu'une arnaque soigneusement maquillée. Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce jeu de baston morne et chiant. Et donc pas de charité à avoir envers cette évidente entourloupe qui ne trompera que les collectionneurs les moins lucides et autres midinettes facilement aguichées par le trait d'Obata. Pour les autres, détournez le regard, cela vaut mieux.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Castlevania Judgment sur Nintendo Wii
Castlevania Judgment : quand la baston touche le fond !
Castlevania Judgment réunit donc la fine fleur des protagonistes s'étant succédés sur plus de vingt ans d'existence. De Simon Belmont à Alucard en passant par Maria, Death, et l'inévitable Dracula, le casting retenu, quoique faiblard, couvre assez justement l'histoire de la série. Malheureusement, le renfort de Takeshi Obata dessert plus qu'il n'avantage les personnages qui perdent pour beaucoup de leur classe. Mais que voulez-vous ma bonne dame, le bougre vend du Death Note par semi-remorques !
Vidéo #14 - Introduction du jeu
Castlevania Judgement : Vidéo #14 - Introduction du jeu
Et ce n'est pas la seule faute de goût de ce Castlevania Judgment. Question gameplay, on avait pas vu aussi faiblard depuis ... allez, disons Bleach : Shattered Blade sur la même Nintendo Wii. Que l'on joue au pad GameCube ou Classique voire, soyons fous, en agitant Wiimote et Nunchuk le plaisir de jeu reste en berne. Deux ou trois combos par personnage, le même nombre de coups spéciaux et une fury, emballez c'est pesé. Pas de contre, de cancel ou toute autre subtilité approfondissant un minimum le gameplay.
On appréciera toutefois quelques rappels à la série originale, notamment les armes secondaires et la consommation de coeurs liée à leur utilisation. Le jeu opte qui plus est pour des déplacements libres dans l'aire de jeu, à la manière d'un Power Stone. Mais là où le titre de Capcom faisait preuve d'inventivité dans l'architecture des environnements, celui de Konami verse dans la fainéantise la plus déplorable. Aucune verticalité, des interactions très limitées et des décors mornes, sans aucun charme.
Vidéo #13 - Quelques combats
Castlevania Judgement : Vidéo #13 - Quelques combats
« Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce jeu de baston morne et chiant »
La réalisation n'est d'ailleurs pas en reste puisqu'en plus d'être d'une fadeur déprimante, elle se voit définitivement ruinée par un aliasing persistant. Sur PSP, on aurait pu apprécié. Sur console de salon, c'est un non catégorique. Textures ternes, modélisation passable, effets de lumière bien cheap, gestion hasardeuse de la caméra et palette de couleurs triste à en mourir : Castlevania Judgment n'a rien pour aguicher. Ah, si, sa bande-son aux doux accents d'autrefois ravira les nostalgiques.
Pour le reste, il ne peut pas non plus compter sur ses modes de jeu et autres bonus pour convaincre. On retrouve donc les classiques Histoire, Arcade et Time Attack, accompagnés de défis, d'un mode de jeu en ligne pas plus intéressant que du versus face au CPU et de possibilités de personnalisation plutôt convenables. Bref, un jeu d'une effrayante banalité que nous vous invitons à cordialement ignorer dans les allées des boutiques.
Conclusion
Konami a beau y avoir mis les formes en sollicitant le concours du richissime Takeshi Obata, Castlevania n'est qu'une arnaque soigneusement maquillée. Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce jeu de baston morne et chiant. Et donc pas de charité à avoir envers cette évidente entourloupe qui ne trompera que les collectionneurs les moins lucides et autres midinettes facilement aguichées par le trait d'Obata. Pour les autres, détournez le regard, cela vaut mieux.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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