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Test Destroy All Humans ! En Route Vers Paname ! (PS3, Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 13 Février 2009 , PS3 , Xbox 360
Publiée le 18/02/2009 à 00:02, par NatasFH

Test de Destroy All humans ! En Route Vers Paname !

Depuis la fin d’année 2005, un nouvel anti-héros sévit sur nos consoles. Crypto, petit gris extraterrestre de son état, n’a qu’une idée en tête : détruire tous les humains et récupérer leur ADN. Les deux premiers épisodes couvraient respectivement les années 50 et 60. C’est donc logiquement que l’on se retrouve propulsé dans les seventies pour cet opus En Route Vers Paname ! Le jeu qui nous permet de réduire Paris en cendres après de douloureuses péripéties.

Le sourire aux lèvresRetour au sommaire
sourire-aux-levres
Tsony et Tchayvre (Sammy et Faire en VO), une des parodies réussies.
La joie de renouer avec le duo Crypto et Pox est indéniable. D’autant plus qu’il nous offre la possibilité de réaliser le rêve de tout provincial (et plus particulièrement marseillais) qui se respecte : détruire la capitale. Mais c’est là l’étape ultime de cette troisième aventure qui prend ses racines à Las Paradiso en pleine montée en puissance du Disco. Cette ville n’est autre qu’une parodie de Las Vegas dans laquelle le sadique d’un mètre de haut et son pote holographique ont élu domicile. Une jolie bicoque placée sur le String local, un hôtel de luxe avec casino incorporé qui rapporte à Crypto de quoi se la couler douce. De toute façon, sa soucoupe est crashée sur la devanture du Space Dust, son établissement, et fait office d’enseigne. Il ne peut donc pas partir de ce cadre parfait pour un mégalo comme lui.

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Arkvoodle de la Braguette Sacrée débloque les zones d'atterrissages après avoir reçu un coup de main.
Mais Pox le ramène bien vite à la réalité en le poussant à reprendre sa récolte d’ADN. Pour le convaincre, il l’envoi mettre des bâtons dans les roues des familles italiennes locales. Une guerre des casinos commence et Crypto en profite pour faire joujou avec ses capacités psy et ses flingues. La suite, vous la connaissez, on se promène en ville à la recherche de missions, à la manière d’un GTA, pour faire progresser le scénario et changer de villes (5 au total) jusqu’à la destination finale. L’écriture de ce troisième titre de la série Destroy All Humans est toujours aussi percutante et drôle. Bien que Crypto et les humains qui l’entourent, versent souvent dans la vanne graveleuse bien lourde. Si on sourit en début de partie, on en arrive à trouver l’humour extraterrestre redondant et de moins en moins drôle. Qu’à cela ne tienne, nous avons toute une population à décimer et des pâtés de maisons entiers à désintégrer.

La technique du gendarme (bourré)Retour au sommaire
technique-gendarme-bourre
Le Maître kung fu vous contacte inopinément par télépathie avant de se faire connaître.
La série a changé de mains pour ce troisième jeu et Sandblast c’en est donné à cœur joie : c’est un vrai massacre. L’époque à laquelle se déroule En Route Vers Paname ! a permis aux développeurs d’imaginer un nouveau pouvoir amusant. Destinée à distraire les passants et leur faire oublier votre souvenir, la fièvre du disco poussera inévitablement la foule à danser dans la rue, chacun sous sa boule à facettes. Poilant. Beaucoup plus que l’IA qui réagit n’importe comment quelque soit vos actes et votre apparence. Car si Crypto est toujours capable de prendre possession d’un corps, de faire léviter des objets ou encore de sonder les esprits il ne dispose guère de nouvelles compétences hormis celle précitée. Il y a bien le Poing Temporel et les maîtrises du Maître Kung Fu mais rien de bien palpitant. Le premier est simplement le pouvoir télékynésique utilisable pendant le gel du temps tandis que les maîtrises ne servent qu’à améliorer les pouvoirs existants.

N/A
Même là ça rame...
Passons maintenant (à la moulinette) à la technique de la chose. Si on apprécie l’ambiance et l’humour cradingue et malpoli (qui s’essouffle rapidement) on ne peut en revanche rien pardonner à Sandblast en ce qui concerne les graphismes hideux : distance d’affichage ridicule, clipping, sur-abus des effets de flous, modélisation à la hache, textures immondes, monochromes et fades. Si ça reste regardable, il est difficile d’admettre qu’on est là face à un jeu destiné à la PS3 et la Xbox 360. Nombre de jeux PS2 sont bien plus beaux et mieux réalisés. Seuls notre héros et sa soucoupe semblent avoir subit un lifting depuis le deuxième opus. Et on ne vous parle pas de l’IA totalement à la rue, du framerate qui ose chuter sans arrêt, de la difficulté mal calibrée ou du nid à bugs qu’est En Route Vers Paname ! Une honte, ni plus ni moins. De quoi décourager le plus zélé des annihilateurs extraterrestres qui, s’il parvient au bout de sa quête, se sera amusé une douzaine d’heures. C’est déjà ça…

Vidéo d'illustration (Xbox360)Retour au sommaire



Voir plus de vidéo du jeu

Fans de la première heure, préparez-vous à tomber de haut. Si on apprécie toujours l’humour et le sadisme de la série, ceux-là ne font plus le même effet que par le passé. D’autant plus lorsqu’on nous les sert dans un emballage aussi repoussant. Sandblast Games devrait retourner au bac à sable et laisser Pandemic faire évoluer son bébé.
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