Enchanted Arms, le VidéoTest enchanté
Le premier jeu de rôle japonais pour la Xbox 360 possède un titre évocateur et From Software arrive en effet à nous enchanter. Accueillons-le à bras ouverts.
Pour certains, il s'agit là d'un événement, le premier jeu de rôle japonais arrive enfin sur Xbox 360. Si vous rêviez d'un Final Fantasy sur une console nouvelle génération, il va falloir attendre encore un peu. Mais From Software vient de placer entre nos bras enchantés Enchanted Arms, un jeu qui s'en rapproche énormément dans l'esprit, mais qui possède son charme propre et s'en démarque sur de nombreux points.
Il y a de cela des centaines d'années, la guerre des Golems a ravagé le monde. Les survivants ont depuis reconstruit leur civilisation en un judicieux mélange de technologie et d'enchantements, la magie qui animait les golems durant la guerre ayant été oubliée. Mais un beau jour, alors que le festival bat son plein à Yokohama, Atsuma, un jeune étudiant un peu insouciant (qui ne pense qu'à manger et faire la fête) va se retrouver embarqué dans une aventure folle. Le sceau qui bloquait l'accès à la Reine des glaces ayant été brisé, la guerre des golems est sur le point de recommencer. Mais quel est le mystère entourant le gant que porte Atsuma à son bras droit ?
Le VidéoTest ne peut pas montrer toute la richesse de Enchanted Arms. Le monde est vaste, le scénario captivant et intéressant, les possibilités sont quant à elles très nombreuses. Le joueur passe beaucoup de temps dans de nombreux menus (plutôt bien pensés) pour accéder à toutes les options et statistiques comme la conception de golems, des armes, l'achat et la vente, l'acquisition de compétences, la gestion de ses équipiers... Les golems se rencontrent au cours du jeu et une fois le combat remporté, on obtient de quoi les fabriquer pour les intégrer à l'équipe moyennant des gemmes que l'on gagne en combat ou que l'on achète en magasin. Quelques minijeux sont accessibles comme à Londres par exemple : Golem Battle, bingo, machine à sous et roulette. Ils permettent de gagner des « chips » à échanger contre des équipements, compétences et golems.
Dans la plus grande tradition des jeux de rôle japonais, l'apparition des combats est aléatoire. Se jouant au tour par tour, ils proposent un côté tactique comportant de nombreux aspects. Les actions des joueurs leur coûtent des points, les techniques de combat agissent sur une certaine zone, selon leur position les personnages peuvent se protéger mutuellement, en attaquant le même adversaire avec une jauge de combo pleine les assauts sont plus puissants. L'aspect tactique aurait pu paraître rébarbatif au bout d'un moment, surtout lors des combats faciles. Il est heureusement possible de pouvoir laisser les combattants agir automatiquement et même d'accélérer le déroulement des hostilités. Enfin, deux choses très importantes à prendre en compte, que l'on peut considérer comme le nerf du jeu : les « SP » et les « VP ».
Les « SP » sont des points gagnés à la fin de chaque combat. Ils servent à augmenter les caractéristiques de ses personnages et à apprendre de nouvelles compétences. Il n'y a pas de notion de progression après chaque changement de niveau. Il est possible de cumuler ses points ou de les dépenser au fur et à mesure. Si les combattants non inclus dans le groupe gagnent aussi des niveaux, ce n'est qu'en combattant qu'ils gagneront les précieux « SP ». Les « VP » sont tout aussi importants car ce sont eux qui permettent à nos héros de se régénérer automatiquement à leur potentiel maximum après chaque combat. Ceux n'en ayant plus doivent être remplacés par les personnages de réserve.
Les temps de chargement sont très corrects, les animations nombreuses et une profusion d'effets spéciaux nous est offert, les décors quant à eux sont vastes et très colorés. C'est d'ailleurs presque trop propre, même l'herbe ou les vieux murs en ruine brillent comme si monsieur Propre (ou une de ses enzymes à lui !) était passé par là juste un peu avant nous. La profondeur de champ est la plupart du temps impressionnante sauf que ce sentiment de liberté est rapidement étouffé par un seul et unique chemin à suivre. De plus, les extérieurs sont étonnamment vides de toute trace de vie. Le jeu est entièrement en anglais et on peut opter pour les voix japonaises. C'est vraiment dommage de priver une grande partie du public potentiel, qui est énorme, d'une version française. Les bruitages sont très nombreux, variés et convaincants, mais les musiques sont fades et passent quasiment inaperçues. Enfin, Enchanted Arms est très linéaire. Mais certains de ces défauts sont inhérents à de nombreux jeux de rôle japonais, et il serait presque étrange de reprocher à ce titre d'être ce qu'il est. Par contre, au contraire de la grande majorité des jeux de rôle japonais sur console, il est possible de sauvegarder sa partie à tout moment.
Enchanted Arms regorge de qualités et les quelques défauts précédemment cités ne plombent pas du tout le plaisir que l'on ressent à progresser dans cette histoire très intéressante. Très riche, on découvre petit à petit ses nombreuses subtilités. Il est accessible à tous, hormis la barrière de la langue, en raison d'une très grande simplification des actions et des soins automatiques après chaque combat. Pour le premier jeu de rôle japonais en France sur Xbox 360, Enchanted Arms est une réussite. À noter pour terminer, qu'il sortira également sur Playstation 3 dès la fin de l'année au Japon.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Enchanted Arms sur Xbox 360
Il y a de cela des centaines d'années, la guerre des Golems a ravagé le monde. Les survivants ont depuis reconstruit leur civilisation en un judicieux mélange de technologie et d'enchantements, la magie qui animait les golems durant la guerre ayant été oubliée. Mais un beau jour, alors que le festival bat son plein à Yokohama, Atsuma, un jeune étudiant un peu insouciant (qui ne pense qu'à manger et faire la fête) va se retrouver embarqué dans une aventure folle. Le sceau qui bloquait l'accès à la Reine des glaces ayant été brisé, la guerre des golems est sur le point de recommencer. Mais quel est le mystère entourant le gant que porte Atsuma à son bras droit ?
Le VidéoTest ne peut pas montrer toute la richesse de Enchanted Arms. Le monde est vaste, le scénario captivant et intéressant, les possibilités sont quant à elles très nombreuses. Le joueur passe beaucoup de temps dans de nombreux menus (plutôt bien pensés) pour accéder à toutes les options et statistiques comme la conception de golems, des armes, l'achat et la vente, l'acquisition de compétences, la gestion de ses équipiers... Les golems se rencontrent au cours du jeu et une fois le combat remporté, on obtient de quoi les fabriquer pour les intégrer à l'équipe moyennant des gemmes que l'on gagne en combat ou que l'on achète en magasin. Quelques minijeux sont accessibles comme à Londres par exemple : Golem Battle, bingo, machine à sous et roulette. Ils permettent de gagner des « chips » à échanger contre des équipements, compétences et golems.
Dans la plus grande tradition des jeux de rôle japonais, l'apparition des combats est aléatoire. Se jouant au tour par tour, ils proposent un côté tactique comportant de nombreux aspects. Les actions des joueurs leur coûtent des points, les techniques de combat agissent sur une certaine zone, selon leur position les personnages peuvent se protéger mutuellement, en attaquant le même adversaire avec une jauge de combo pleine les assauts sont plus puissants. L'aspect tactique aurait pu paraître rébarbatif au bout d'un moment, surtout lors des combats faciles. Il est heureusement possible de pouvoir laisser les combattants agir automatiquement et même d'accélérer le déroulement des hostilités. Enfin, deux choses très importantes à prendre en compte, que l'on peut considérer comme le nerf du jeu : les « SP » et les « VP ».
Les « SP » sont des points gagnés à la fin de chaque combat. Ils servent à augmenter les caractéristiques de ses personnages et à apprendre de nouvelles compétences. Il n'y a pas de notion de progression après chaque changement de niveau. Il est possible de cumuler ses points ou de les dépenser au fur et à mesure. Si les combattants non inclus dans le groupe gagnent aussi des niveaux, ce n'est qu'en combattant qu'ils gagneront les précieux « SP ». Les « VP » sont tout aussi importants car ce sont eux qui permettent à nos héros de se régénérer automatiquement à leur potentiel maximum après chaque combat. Ceux n'en ayant plus doivent être remplacés par les personnages de réserve.
Les temps de chargement sont très corrects, les animations nombreuses et une profusion d'effets spéciaux nous est offert, les décors quant à eux sont vastes et très colorés. C'est d'ailleurs presque trop propre, même l'herbe ou les vieux murs en ruine brillent comme si monsieur Propre (ou une de ses enzymes à lui !) était passé par là juste un peu avant nous. La profondeur de champ est la plupart du temps impressionnante sauf que ce sentiment de liberté est rapidement étouffé par un seul et unique chemin à suivre. De plus, les extérieurs sont étonnamment vides de toute trace de vie. Le jeu est entièrement en anglais et on peut opter pour les voix japonaises. C'est vraiment dommage de priver une grande partie du public potentiel, qui est énorme, d'une version française. Les bruitages sont très nombreux, variés et convaincants, mais les musiques sont fades et passent quasiment inaperçues. Enfin, Enchanted Arms est très linéaire. Mais certains de ces défauts sont inhérents à de nombreux jeux de rôle japonais, et il serait presque étrange de reprocher à ce titre d'être ce qu'il est. Par contre, au contraire de la grande majorité des jeux de rôle japonais sur console, il est possible de sauvegarder sa partie à tout moment.
Conclusion :
Enchanted Arms regorge de qualités et les quelques défauts précédemment cités ne plombent pas du tout le plaisir que l'on ressent à progresser dans cette histoire très intéressante. Très riche, on découvre petit à petit ses nombreuses subtilités. Il est accessible à tous, hormis la barrière de la langue, en raison d'une très grande simplification des actions et des soins automatiques après chaque combat. Pour le premier jeu de rôle japonais en France sur Xbox 360, Enchanted Arms est une réussite. À noter pour terminer, qu'il sortira également sur Playstation 3 dès la fin de l'année au Japon.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Enchanted Arms sur Xbox 360
( les afficher maintenant )