Test de Ferrari Challenge
SOMMAIRE
Chic une simulation automobile sur DS, on va enfin pouvoir s’adonner aux plaisirs du pilotage dans les transports en commun ! Après le mitigé Race Driver : Create and Race de Codemasters, on est en droit d’espérer un peu plus de Ferrari Challenge et de sa licence italienne. Faire ronronner les moteurs, partir en trombe aux stop and go, prendre les virages à la corde… Allez, on enfiche la cartouche, à vos marques, prêt, partez !
Senna comme conseillerRetour au sommaire
![senna-comme-conseiller senna-comme-conseiller](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007155542-photo-senna-comme-conseiller.jpg)
Mais bon, on ne va pas refaire l’histoire ni le jeu et l’on continue notre prospection et premier aperçu de ce nouveau joujou dans sa version « portative ». Des circuits, il y en a par contre un peu plus. Au nombre de huit pour être précis, ceux-ci sont des répliques aussi exactes que possibles des modèles grandeur nature. Bien qu’ils soient assez succincts au niveau des détails du décor et des objets parsemant leurs bords, ces bandes de routes ont tout de même l’avantage d’être à l’échelle et affiche un champ de vision agréablement profond pour la console de Nintendo et sans ralentissements de surcroît. De plus, les véhicules sont bien modélisés malgré les effets de clipping redondants qui dénaturent malheureusement l’ensemble visuel. Cependant, ne vous attendez pas à des exploits de ce Ferrari Challenge. Les éloges vont se faire de plus en plus rares.
Vrombissements Ferrari made in 8 bitsRetour au sommaire
![vrombissements-ferrari-made-in-8-bits vrombissements-ferrari-made-in-8-bits](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007155544-photo-vrombissements-ferrari-made-in-8-bits.jpg)
Peu précise la croix directionnelle vous enverra certainement au moins une fois dans le décor, demandant d’être jaugée au plus fin pour épouser au mieux les courbes. Il en va de même pour le frein qui, quoique ce soit un « simulation » (on commence à en douter), arrête net un monstre lancé à plus de 300 km/h sans tête à queue ni tout autre perte de contrôle. Et si vous ratez un virage et perdez des places, voire le championnat si vous ne respectez pas vos objectifs, vous pourrez aller faire un petit tour du côté du mode entraînement. Des pistes, des épreuves et toujours autant de niveaux de difficulté pour ce mode qui tentera de vous apprendre les rudiments du pilotage automobile et comment ne pas perdre de points. Pour explication, les points sont le score dans Ferrari Challenge et déterminent, outre votre place à la course, votre classement final. Ainsi, l’éventuelle incompréhension de se retrouver dans une « simulation » (on essaye d’y croire encore…) dépourvue de règles de drapeaux et d’avertissements est gommée par l’histoire des points. Ceux-ci s’ajoutent en effet à votre résultat, ou sont déduits, en fonction de vos prestations, bonnes ou mauvaises. Cependant, il peut par moments être judicieux de couper certaines pistes pour gagner quelques précieuses secondes qui ne feront perdre que peu de points en rapport avec ceux qui sont récoltés lors d’une première place… Aussi, on se permet de rester dubitatif face à ce système facilement contournable.
Un véritable AtoutRetour au sommaire
![veritable-atout veritable-atout](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007155546-photo-veritable-atout.jpg)
Il s’agit en fait du Challenge Cards, un jeu de cartes basé sur les caractéristiques de multiples Ferrari. De l’année de fabrication à la vitesse de pointe et en passant par la taille du moteur, ce sont en tout six données qui régissent le choix du gagnant de la main. A l’image d’une bataille classique, chaque joueur tire une carte - on peut au préalable organiser son paquet - et doit sélectionner une donnée sur laquelle il va jouer. Si celle de son adversaire a une carte plus faible, il remporte la carte adverse. Simple et efficace, ce mini-jeu n’est pas sans rappeler les jeux d’Atout « Autos », « Cabrio », « Grand Prix », « Chouettes Carrosseries » ou encore « Prestigieuse » des années 80 dont le principe était exactement le même. Pour combler le bonheur de retrouver ce jeu d’enfance, Ferrari Challenge permet également de s’y adonner à plusieurs via le Wifi de la DS et avec une seule cartouche. Et même si c’est dans son intégralité que le titre est jouable en réseau, on ne retiendra pourtant que ce mode de jeu, le pilotage entre amis ne gommant pas les défauts cités plus haut.
Le verdictRetour au sommaire
Les règles de conduite sont simples et la maniabilité hasardeuse et peu réaliste. Contrairement à ce que voulait recréer System 3, Ferrari Challenge est au final un jeu de course arcade sans trop de challenge. Vous ne devrez pas régler votre bolide au plus fin, les virages seront l’affaire d’une assistance bien réelle de la part du jeu et les courses s’enchaîneront sans trop de difficultés. Pour un jeu qui reprend à son compte une manifestation reconnue du monde automobile on aurait pu attendre un peu plus, même sur DS. Quelques voitures supplémentaires, une bande-son plus correcte et une IA à la hauteur des plus basses espérances auraient été le minimum. Cependant, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir de prendre le volant d’une belle italienne sur la portable de Nintendo, mais on ressent comme un goût d’inachevé.