Vidéo-Test de FUEL tombé en panne d'essence !
C’est avec le record du monde de la plus grande aire de jeu dans la poche que FUEL débarque sur Playstation 3 et Xbox 360. Développé par les bordelais d’Asobo Studio et édité par Codemasters, ce jeu de courses automobiles nous donne la possibilité d’appréhender ses 14 000 Km² de différentes manières. En route donc pour quelques kilomètres de route en totale liberté, cheveux au vent, à moins que nous préférions mener tambours battants une carrière de pilote.
Car il faut bien le dire, même si dès le départ, FUEL nous donne la possibilité de parcourir librement cet environnement totalement ouvert, il faudra d’abord passer par le mode Carrière pour pouvoir débloquer de nouveaux secteurs de jeu, mais aussi avoir accès à de nouveaux véhicules. Archaïque, le système de progression nous oblige constamment à dépenser le peu de fuel gagné lors des courses ou des défis pour acheter le véhicule qui nous permettra de participer à la prochaine épreuve. De plus, gagner les courses en Expert (« je dis bien gagner, car ici participer ne suffit pas ! ») n’est pas suffisant pour accéder à toutes les zones de jeu, et nous devons donc une fois de plus dépenser le fuel si durement gagné pour acheter le véhicule le plus puissant et ainsi espérer gagner en Légende.
Vite énervés par un système de progression poussif, une Intelligence Artificielle tout aussi archaïque que le mode Carrière, nous décidons alors de partir pour une petite balade romantique en totale liberté. Et là, c’est le drame ! Car ici, il n’y a pas âme qui vive, sauf peut-être quelques camions radars (camions permettant de marquer l’emplacement des motifs, points de vue, etc.) ou amis jouant en ligne (encore faudrait-il qu’on est des amis ayant acheté le jeu !). Seul au volant de notre bolide, nous parcourrons donc des kilomètres de route à la recherche d’un motif perdu, et passons d’un environnement à un autre (pas tous très agréables pour les yeux), sans réel but, sauf peut-être de trouver quelques bidons de fuel disséminés de-ci de-là. Certes, il nous reste bien la possibilité de créer nos propres courses, mais là encore, sans joueurs en ligne sur le jeu, difficile de tester l’une de nos dix créations.
Avoir un terrain de jeu de 14 000 Km², c’est bien beau, mais ça à un prix, et c’est surtout techniquement que le bât blesse. Certes, certains environnements sont plutôt jolis, mais dans l’ensemble, tout n’est que désolation et désert, dans tous les sens des termes. À cela nous pouvons ajouter une absence totale de sensations de pilotage (bruit des moteurs horribles, les véhicules s’apparentent plus à des aéroglisseurs qu’à de gros 4x4 bien lourds), une vitesse d’animation chaotique, un aliasing omniprésent, un affichage tardif de nombreux éléments de décors, une Intelligence Artificielle perfectible, des temps de chargements (Génération !) interminables, ou encore une bande-son qui passe inaperçue. Place maintenant à la vidéo commentée. Durant une quinzaine de minutes, cette dernière revient sur les différents points abordés, tout en n’oubliant pas de revenir sur les qualités et les défauts de ce jeu de courses automobiles.
Enfin, terminons avec ces différentes vidéos exclusives (réalisées à partir de la version Playstation 3 du jeu) qui viennent mettre en avant quelques-unes des épreuves disponibles, que ce soit des courses de Carrière ou des Défis.
Le pari de FUEL était des plus ambitieux et les développeurs d’Asobo Studio ont eu bien du mal à concilier environnements ouverts de 14 000 Km² et plaisir de jeu. Certes il nous arrive de prendre du plaisir lors de certaines courses, mais ces quelques moments de bonheur sont trop vite gommés par un système de progression archaïque, des temps de chargement interminables, un framerate plus que poussif, ou encore une Intelligence Artificielle plus que perfectible. Reste maintenant à vous de voir si évoluer seul sur une carte immense cheveux au vent, au volant d’un véhicule pas toujours agréable à conduire, suffira à vous faire acheter le jeu... Je n’en suis pas sûr !
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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C’est la panne d’essence pour FUEL !
Car il faut bien le dire, même si dès le départ, FUEL nous donne la possibilité de parcourir librement cet environnement totalement ouvert, il faudra d’abord passer par le mode Carrière pour pouvoir débloquer de nouveaux secteurs de jeu, mais aussi avoir accès à de nouveaux véhicules. Archaïque, le système de progression nous oblige constamment à dépenser le peu de fuel gagné lors des courses ou des défis pour acheter le véhicule qui nous permettra de participer à la prochaine épreuve. De plus, gagner les courses en Expert (« je dis bien gagner, car ici participer ne suffit pas ! ») n’est pas suffisant pour accéder à toutes les zones de jeu, et nous devons donc une fois de plus dépenser le fuel si durement gagné pour acheter le véhicule le plus puissant et ainsi espérer gagner en Légende.
Vite énervés par un système de progression poussif, une Intelligence Artificielle tout aussi archaïque que le mode Carrière, nous décidons alors de partir pour une petite balade romantique en totale liberté. Et là, c’est le drame ! Car ici, il n’y a pas âme qui vive, sauf peut-être quelques camions radars (camions permettant de marquer l’emplacement des motifs, points de vue, etc.) ou amis jouant en ligne (encore faudrait-il qu’on est des amis ayant acheté le jeu !). Seul au volant de notre bolide, nous parcourrons donc des kilomètres de route à la recherche d’un motif perdu, et passons d’un environnement à un autre (pas tous très agréables pour les yeux), sans réel but, sauf peut-être de trouver quelques bidons de fuel disséminés de-ci de-là. Certes, il nous reste bien la possibilité de créer nos propres courses, mais là encore, sans joueurs en ligne sur le jeu, difficile de tester l’une de nos dix créations.
« Dans l’ensemble, tout n’est que désolation et désert. »
Avoir un terrain de jeu de 14 000 Km², c’est bien beau, mais ça à un prix, et c’est surtout techniquement que le bât blesse. Certes, certains environnements sont plutôt jolis, mais dans l’ensemble, tout n’est que désolation et désert, dans tous les sens des termes. À cela nous pouvons ajouter une absence totale de sensations de pilotage (bruit des moteurs horribles, les véhicules s’apparentent plus à des aéroglisseurs qu’à de gros 4x4 bien lourds), une vitesse d’animation chaotique, un aliasing omniprésent, un affichage tardif de nombreux éléments de décors, une Intelligence Artificielle perfectible, des temps de chargements (Génération !) interminables, ou encore une bande-son qui passe inaperçue. Place maintenant à la vidéo commentée. Durant une quinzaine de minutes, cette dernière revient sur les différents points abordés, tout en n’oubliant pas de revenir sur les qualités et les défauts de ce jeu de courses automobiles.
Vidéo #21 - Vidéo-Test de FUEL
FUEL : Vidéo #21 - Vidéo-Test de FUEL
Enfin, terminons avec ces différentes vidéos exclusives (réalisées à partir de la version Playstation 3 du jeu) qui viennent mettre en avant quelques-unes des épreuves disponibles, que ce soit des courses de Carrière ou des Défis.
Vidéo #18 - Une grosse moto
FUEL - Une grosse moto (PS3)
Vidéo #17 - Un circuit plutôt sympa
FUEL - Un circuit plutôt sympa (PS3)
Vidéo #15 - Pas le droit à l'erreur
FUEL - Pas le droit à l'erreur (PS3)
Conclusion
Le pari de FUEL était des plus ambitieux et les développeurs d’Asobo Studio ont eu bien du mal à concilier environnements ouverts de 14 000 Km² et plaisir de jeu. Certes il nous arrive de prendre du plaisir lors de certaines courses, mais ces quelques moments de bonheur sont trop vite gommés par un système de progression archaïque, des temps de chargement interminables, un framerate plus que poussif, ou encore une Intelligence Artificielle plus que perfectible. Reste maintenant à vous de voir si évoluer seul sur une carte immense cheveux au vent, au volant d’un véhicule pas toujours agréable à conduire, suffira à vous faire acheter le jeu... Je n’en suis pas sûr !
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de FUEL sur Playstation 3
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