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Test Grand Ages : Rome (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 27 Février 2009 , PC
Publiée le 17/02/2009 à 00:02, par Genet

Test de Grand Ages : Rome

La gestion de villes modernes s’est vue longtemps dominée et maîtrisée par l’hégémonique série Sim City. Certains développeurs ont donc préféré se battre sur un tout autre terrain, la gestion de villes antiques. C’est le cas de Haemimont Games qui remet le couvert avec Grand Ages : Rome (GAR). Cet épisode fait suite au pas inoubliable Imperium Romanum, sorti l’année dernière. Bilan après un an de développement : défauts gommés et ajouts suffisants ? La réponse dans le test.

Vous avez dit LEGO ?Retour au sommaire
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Votre personnage et sa feuille d'évolution
Dans Grand Ages : Rome, le joueur incarne un des descendants d’une longue lignée (on peut la choisir et définir ainsi plusieurs orientations de carrière) de dirigeants romain. En tant que tel, développer et faire prospérer des villes sera votre lot quotidien, pour le bien de l’empire romain bien entendu. Le jeu débute quelques décennies avant Jésus Christ. La longue période durant laquelle cet empire régnait sur une large partie des contrées du bassin méditerranéen n’est plus à présenter. Attardons nous plutôt sur les grands principes du jeu. Le principal objectif est de satisfaire les besoins de vos citadins : les faire travailler, les nourrir, les divertir et leur apporter un minimum de spiritualité. Pour cela il existe un vaste panel de bâtiments à votre disposition. Pour les construire, l’exploitation de ressources demeure un passage obligé.. Un détail toutefois, presque tous les bâtiments possèdent une zone d’effet. Par exemple pour pouvoir travailler dans une boulangerie, la zone d’habitation doit se situer dans le périmètre circulaire de cette boulangerie. Et oui, pas de voiture dans l’antiquité ! (quid des chevaux et autres charrettes ?) Alors comme dans tout city builder, on prend plaisir à comprendre les finesses du gameplay. Malheureusement, ces finesses révèlent bien vite leurs limites.

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L'interface de construction circulaire
Approfondissons un peu l’aspect gestion, qui demeure le point d’ancrage de ce Grand Ages : Rome. Comme nous l’avons vu, une part importante du gameplay concerne la construction de bâtiments. Mais cela ne suffit pas à faire un bon jeu de gestion. On remarque vite que le souci de facilité relevé lors du test d’Imperium Romanum refait surface. L’aspect gestion est poussé au plus strict minimum. Avec le commerce, par exemple, il faut se contenter de vendre ou d’acheter un lot de biens et c’est la seule possibilité qu’offre le jeu. C’est très loin de ce que propose un Civilization, avec ses échanges de denrées, ses approvisionnements réguliers par exemple. Tout ou presque est du même ordre. L’impôt n’est qu’un prélèvement ponctuel optionnel et finalement bien inutile. En effet, avec quelques temples générant du profit, on peine déjà à en dépenser tous les gains. Seules les ressources posent parfois quelques difficultés. La faute est à mettre sur le compte d’une interface peu claire. Elle n’affiche pas en permanence les disponibilités et on se retrouve parfois à court sans aucune indication. Comme nous l’avons vu, l’aspect gestion du titre ressemble plutôt à un jeu de construction qu’à un jeu de gestion : tel besoin entraine la construction de tel bâtiment, et c’est à peu près tout. Et finalement la seule nécessité sera de construire de manière organisée dès le départ, en considérant les zones d’effet des bâtiments, sous peine de ne pouvoir remplir certains objectifs.

Petite amélioration des combatsRetour au sommaire
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Quel boxon ces combats !
Les objectifs sont nombreux et variés dans le mode Campagne. On devra par exemple atteindre tel niveau en divertissement, ou détruire tant de régiments adverses… Le mode Campagne se révèle d’ailleurs non linéaire : le choix est donné de suivre plusieurs scénarios différents selon notre avancement On pourra choisir des scénarios correspondant à nos attentes, qu’ils soient purement d’ordre gestionnaire ou encore militaire. Les développeurs ont en effet conservé le combat en temps réel, en y apportant quelques modifications. On reprochait en effet à l’aspect militaire d’Imperium Romanum d’être trop simpliste et trop hasardeux. Les développeurs ont revu leur copie en tenant compte des remarques des joueurs. Ils proposent plus de diversité dans le choix d’unités et un vrai panneau de commande, avec des compétences spéciales propres nécessitant un traditionnel cooldown. Il est dommage par contre que certaines d’entre elles ne soient pas vraiment utiles au combat. La cavalerie a bien la capacité de se déplacer plus rapidement, mais en aucun cas cela ne sert de charge dévastatrice comme on est en droit de l’attendre d’un tel régiment. Malgré cela, on gagne un peu plus de contrôle sur le déroulement des combats. Sélectionner l’unité à cibler devient possible. Les unités augmentent de niveau à force de combats, malheureusement cela n’a aucun effet sur leurs statistiques. Une unité avancée peut très bien se faire laminer par un ennemi sans expérience. Finalement, la seule chose qui assure la victoire reste l’attaque en surnombre. Dommage qu’une idée comme celle du gain d’expérience soit si mal exploitée.

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Mort au combat pour le divertissement des citadins !
On le comprend, en moins d’un an, il n’est pas possible de développer un tout nouveau moteur de jeu. Le moteur graphique de GAR date donc de 2006, avec quelques mises à jour. La gestion jour/nuit accompagnée d’effets de lumière et d’ombre est la bienvenue. Bien qu’il ne soit pas transcendant graphiquement, le jeu reste agréable à l’œil et fourmille de détails : on peut même apercevoir les gladiateurs s’affronter dans les arènes. Les effets sonores ne posent aucun souci d’incohérence. Mais ils peuvent vraiment parfois se révéler très discrets. Les alertes par exemple sont très mal gérées. On se rend compte bien souvent trop tard qu’un bâtiment est en flammes. Les attaques barbares ne sont pas signalées non plus. On est surpris parfois de retrouver des régiments à moitié vides. Il arrive même de perdre une partie sans s’être rendu compte que la cité était attaquée. Le jeu propose tout de même un mode multijoueurs que nous n’avons malheureusement pas pu tester. Celui-ci proposera des affrontements avec diverses conditions de victoire, pas seulement militaires qui plus est. On en reparlera peut-être s’il ne se révèle pas trop anecdotique.

Vidéo du testRetour au sommaire



Voir plus de vidéos de Grand Ages : Rome

Grand Ages : Rome se révèle être un jeu voulant toucher à tout ce qui se fait de mieux dans la gestion et la stratégie temps réel, sans approfondir aucun de ces deux genres. On se retrouve finalement avec un goût d’inachevé. Le titre s’adresse alors au public le moins averti des deux genres réunis. Les autres se tourneront vers un Total War, un Civilization ou un Caesar.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.4
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
Fauconcendr Ce jeu est très bien. J'avais au début prévu d'acheter anno 1404, un grand dieu en matière de gestion mais j'ai finalement opté pour une jeu d'une autre époque historique. Ce titre m'a plut et malgré ses quelques défauts, il reste le meilleur jeu que je possède.
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Kyarha
Bon
Excellent jeu Challenge et gestion, que du bonheur
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