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Test Jane's Advanced Strike Fighters (Xbox 360, PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 09 Mars 2012 , Xbox 360 , PS3 , Plus de tests sur PC
Publiée le 04/04/2012 à 00:04, par LadyPatar

Test de Jane's Advanced Strike Fighters

SOMMAIRE

Les jeux de simulation sur console, ce n’est pas vraiment ce qui attire les joueurs en premier lieu. Alors quand il y en a un qui sort, les avis sont plutôt mitigés. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Et surtout, va-t-on avoir une révélation nous permettant enfin de rendre à ces Garbage Truck Simulator ou Tower Simulator toutes leurs lettres de noblesse ? C’est en tout cas ce qu’on espère en voyant la jaquette de Jane’s Advanced Strike Fighters. On se dit que peut-être la bagarre finalement, ça aura du bon. En plus la typo ressemble un peu à celle de JSRF, un très bon jeu des années 2000, so let’s play ! Attendez… C’est quoi ce menu ultra réduit ?

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Jane’s Advanced Strike Fighters (J.A.S.F. pour les intimes) est une simulation de combat aérien. Autant vous prévenir d’emblée, ne vous attendez pas à une grande campagne dynamique ou des modes de jeux originaux, JASF est doté en tout et pour tout d’une campagne de seulement 16 missions, et d’une trentaine d’avions de chasses. On y découvre un scénario pauvre, visiblement écrit dans l’unique but de créer un contexte censé donner un peu de logique au jeu. Pour rester dans les clichés actuels, la campagne se déroule sur un fond de guerre civile confrontant l’Azbaristan du sud et l’Azbaristan du nord, deux pays imaginaires situés quelque part dans le Moyen Orient. Le joueur incarne le pilote Razor, chef d’escadron des forces militaires de l’Azbaristan du sud, luttant pour la réunification et la liberté du pays. Evolved Games présente sa création comme une simulation de combat « moderne et intense ». Enfin, c’est du moins ce qui est écrit sur la jaquette. Moderne peut-être, mais au niveau de l’intensité, il y a pas mal de choses à revoir. Le jeu, malgré sa volonté de marquer une certaine variété sur le fond (escortes, batailles dans les airs, offensives au sol, missions en temps limité), reste sur la forme d’une répétitivité incroyablement lassante. Les missions se suivent et se ressemblent, ce n’est qu’une infinie rengaine où l’on doit détruire les infrastructures ennemies et les avions de chasse venant les défendre. Et bien évidemment Razor reste le seul et unique pilote compétent pour affronter et détruire à lui seul les forces adverses et remporter la guerre contre l’oppresseur.

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Seul. C’est aussi la frustrante impression que le joueur ressent une fois la manette en main. Il n’y a presque pas de guide pour l’instruire des différentes commandes. Le didacticiel en toute première mission se contente de montrer la touche pour viser, pour tirer, et celle pour accélérer. C’est tout. Pour le reste, c’est au joueur de découvrir lui-même comment pouvoir effectuer un virage correctement sans se crasher et sans faire un détour de plusieurs dizaines de kilomètres. Et Dieu sait que c’est utile les virages quand on voit la précision et la puissance des missiles, nous obligeant à effectuer d’incalculables allers-retours pour détruire une cible. Incroyable moment de solitude ressenti également lorsque l’on découvre enfin le moyen d’éviter les missiles à tête chercheuse ennemis (petite astuce : sur Xbox, c’est la touche X. Ne me remerciez pas, c’est cadeau.). Mais ce n’est pas tout de connaître la commande, il faut aussi savoir quand l’activer. On peut dire que c’est au petit bonheur la chance, il suffit de l’activer lorsque le voyant vous indique de « Déployer [les] contre-mesures » ou de se fier au radar, mais là encore le manque de précision est pesant. Manque de précision également pour l’utilisation des mitrailleuses, il faut apprendre à gérer correctement la vitesse et la trajectoire du bolide pour faire mouche. Pour ce qui est des bombes, c’est le même tarif. On se contente donc d’utiliser uniquement les têtes chercheuses dans un premier temps pour éviter d’augmenter le temps passé à s’ennuyer sur le jeu.

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Car oui, J.A.S.F. est terriblement ennuyeux. Le système de pilotage n’est pas du tout immersif, il suffit pour se rendre au point de contrôle de se contenter d’appuyer sur la touche pour avancer. Je dirais même plus, non content de manquer d’immersion, Jane’s Advanced Strike Fighters manque aussi de finition. Il n’est pas rare de voir des textures mettre deux plombes à se charger ou de remarquer quelques ratés au niveau du son. Pour ce qui est de la musique, elle est également très pauvre. On se contentera du thème principal du jeu qui fera également office de thème de victoire de mission, un thème d’échec et un très énervant solo de batterie signalant l’arrivée d’ennemis. Les sous-titres restent approximatifs, et certains caractères spéciaux comme le « œ » ne sont pas affichés. Le mode multijoueurs est sans doute ce qui rattrape le mieux l’ennui de ce jeu, pour peu que l’on trouve d’autres joueurs connectés. Jane’s Advanced Strike Fighters offre la possibilité de réunir 16 joueurs dans une partie et de mener la campagne dans un mode coopératif de 2 à 4 joueurs. La campagne coopérative est d’ailleurs conseillée pour garantir une expérience de jeu bien plus intéressante que si elle était effectuée seul. Enfin, à condition que vous aimiez vous ennuyer à plusieurs.

Le premier critère d’un jeu de simulation que tout joueur recherche est avant tout l’immersion. Que faut-il donc penser d’un jeu de guerre dans lequel le rythme et la jouabilité sont quasi nuls ? A première vue, pas grand-chose. Et même en forçant un petit peu et en restant d’un optimisme petits-poneysque, on se dit finalement que non, Jane’s Advanced Strike Fighters n’est vraiment pas un bon jeu de simulation.
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