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Test Lead And Gold : Gangs Of The Wild West (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 08 Avril 2010 , PC Sortie le 22 Avril 2010 , Plus de tests sur PS3
Publiée le 22/04/2010 à 00:04, par Zick

Test de Lead and Gold : Gangs of the Wild West

Dans l’univers impitoyable du jeu vidéo, il y a les petits et les gros. Les gros, vous en entendez parler tous les jours à travers moult news, articles et preview, au point que les petits jeux développés par des équipes réduites, sans budget marketing, soient complètement éclipsés. Lead and Gold fait parti de ces bons petits jeux dont personne ou presque n’a entendu parler. Vendu une quinzaine d’euros sur Steam, il mérite pourtant qu’on lui accorde un minimum d’attention. Explications.

Un jeu de classeRetour au sommaire
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Lead and Gold est un jeu uniquement multijoueur à base de classes, un peu comme Team Fortress 2. C’est d’ailleurs le seul point commun qu’il partage avec le jeu de Valve puisque Lead and Gold est un jeu à la troisième personne se déroulant dans l’univers du Far West. Deux équipes s’affrontent sur différentes cartes et dans six modes de jeu différents allant du deathmatch en équipe en passant par la capture de territoire à la défense/attaque d’objectifs. Rien que du très classique, mais le jeu de Fat Shark dispose de cartes et de classes suffisamment bien foutues pour qu’on s’y intéresse. On commence donc par les classes, au nombre de quatre avec pour chacune d’entre elles une arme et une capacité secondaire unique. Le flingueur est une classe de compromis, armé d’un pistolet plus rapide que celui de ses congénères et efficace aussi bien à courte qu’à moyenne distance. Sa capacité spéciale lui permet d’ailleurs de décharger son flingue en un clin d’oeil. La trappeuse (du féminin de trappeur, oui la traduction est complètement naze, on y reviendra) est quant à elle la snipeuse (ou sniper, à vous de juger) de la bande. Armé d’un fusil à lunette meurtrier, elle couvre ses camarades sur les hauteurs. Et histoire de protéger ses arrières pendant sa séance de chasse, elle peut poser des pièges à loup au sol. Le Député porte une carabine à répétition assez lente contenant 10 balles dans son barillet et efficace à moyenne portée. Sa compétence secondaire permet de marquer les ennemis pour les rendre visibles à toute son équipe, et ce, même quand ceux-ci se planquent. Enfin le Boutefeu est le plus bourrin des quatre avec son fusil à canons sciés à deux cartouches et la possibilité de balancer des bâtons de dynamite sur l’équipe adverse. La deuxième particularité de ces classes, c’est que lorsque plusieurs joueurs de différentes classes sont proches les uns des autres, un système de synergie se met en place. Le député donnera par exemple à ses coéquipiers un bonus de dommages, la trappeuse un bonus de dégâts critiques, etc, etc. Dernière spécificité, il n’y a aucun medikit sur la carte, ni dans son inventaire, le seul moyen de regagner des points de vie consiste à rester proche de ses coéquipiers. Vous l’avez compris (ou si vous ne l’avez pas compris, restez sur Counter Strike), Lead and Gold mise avant tout sur la coopération.

Boum ! Headshot !Retour au sommaire
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Une fois compris ces quelques principes de base, il est temps de se lancer dans une partie. D’une manière générale, les cartes de Lead and Gold sont très bien designées. Villes abandonnées, mines, champs de maïs, tous les classiques du western y passent. Les champs de bataille jouent souvent sur la hauteur et les couvertures et ont le bon goût de ne pas être symétriques. Les échauffourées sont généralement très rapides et il suffit de quelques balles pour se retrouver à terre. On comprend bien vite que pour survivre, il va falloir rester proche de ses coéquipiers et que protéger le porteur du totem de respawn (un bâton transporté par un joueur autorisant ses coéquipiers à réapparaître à proximité) est primordial. Bref, on s’amuse vite et bien, et si les premières minutes de jeu ne sont pas faciles à appréhender (essentiellement à cause de la vue à la troisième personne, déstabilisante les premiers temps), on ne met pas bien longtemps avant de commencer à fragger. Lead and Gold fait parti de ces jeux qui défoulent pendant quelques minutes et qu’on prend plaisir à lancer le temps d’une petite demi-heure. Mais il souffre de deux gros défauts : le spawn-kill et le manque de diversité Le Spawn-kill, le fait qu’une équipe adverse vienne camper devant le point de résurrection du camp ennemi est le souci de gameplay principal du jeu. Sur certaines cartes, une fois éliminés tous les ennemis d’une équipe, les joueurs n’ont d’autre choix que de camper devant la base adverse pour fragger. Avec pour principale conséquence des fins de parties un peu ennuyeuses où la principale source de fun provient du tir au pigeon des pauvres assiégés. La deuxième chose qui fait de Lead and Gold un simple petit jeu à lancer de temps en temps provient du manque de contenu. Non pas que les cartes et les modes de jeu ne soient pas suffisant, non, mais le fait que, une fois qu’on a compris comment fonctionnent les quatre classes et leurs quatre armes, il n’y a plus grand-chose à découvrir. Bref, on s’amuse, mais ça ne vas pas beaucoup plus loin.

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Techniquement pourtant, Lead and Gold possède de solides arguments. Son moteur graphique est franchement sympathique avec des personnages superbement détaillés et animés et des cartes cohérentes d’un point de vue graphique. Un bon point également pour les musiques dans le plus pur style des westerns Spaghetti qui sont de toute beauté. Et pour ne rien gâcher, le jeu tourne parfaitement sur un petit PC. Non, le principal souci technique du jeu, c’est l’absence de serveur dédié. Si en soirée on ne peine pas trop à trouver des joueurs avec un bon ping, durant l’après midi, c’est une autre paire de manche. Je ne compte plus les parties gâchées par un ping supérieur a 200 avec des joueurs qui se déplacent de façon saccadés. Les développeurs promettent d’y travailler, mais à l’heure actuelle, c’est encore loin d’être ça. Dernière remarque, enfin, la traduction française est calamiteuse. Faute de syntaxe, mots qui n’existent pas, phrases qui ne veulent rien dire sont légions. Bon, ça ne gâche pas foncièrement l’expérience, mais ça fait un peu amateur.

Lead and Gold est un bon petit jeu défouloir et agréable le temps de quelques parties. Vendu une quinzaine d’euros sur Steam, on le recommandera chaudement à ceux qui se lassent un peu de Team Fortress 2 ou qui cherchent un titre multijoueur original. Pour les autres, on vous conseillera tout de même d’attendre une promo Steam pour craquer, le manque de serveur dédié plombant en effet cruellement l’expérience de jeu.
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