Les urbz: sims in the city : Zzzzzzzzzz....
Si tu rêves de jouer à la poupée, à la marchande ou encore de t'essayer à la dînette, que ta vie sociale est plutôt pauvre et que tu as vraiment du temps...
Si tu rêves de jouer à la poupée, à la marchande ou encore de t'essayer à la dînette, que ta vie sociale est plutôt pauvre et que tu as vraiment du temps à tuer... alors Les Urbz est fait pour toi ! Zoom sur un jeu pour salle d'attente.
Cet épisode des Sims m'évoque ces magazines qu'on feuillète désoeuvré dans une salle d'attente avec un intérêt qui s'amenuise au fur et à mesure que le temps passe. Il souffre d'une jouabilité très mal règlée et d'une réalisation sans envergure ni imagination qui le rendent rapidement soporifique. Un produit purement mercantile exploitant une licence à succès.
Bienvenue à Miniopolis[/H1]Un méchant magnat de l'immobilier veut prendre le contrôle de la paisible petite ville de Miniopolis, nouvel arrivant, votre urbz aura pour but ultime de l'en empêcher ; dès lors qu'il se sera suffisamment inséré socialement et qu'il pourra compter sur assez d'amis. On commence donc par créer son personnage : sexe, nom, couleur de peau, coiffure, "look" etc.. Les possibilités sont plutôt limités et la "personnalisation" relève plus de la déclinaison d'un même perso en plusieurs variantes très minimes. Quels que soient vos choix, le résultat ressemblera immanquablement à un fade pantin qui n'aurait pas reçu le coup de baguette salutaire de la Fée Bleue.Soit, donnons-lui alors des éléments de personnalité qui feront la différence. Sera-t-il fêtard ou casanier ? Ordonné ou bordélique ? Et ainsi de suite... Un Questionnaire à Choix Multiple (QCM) vous aidera à positionner votre créature virtuelle dans un clan selon ses affinités. Les Bohèmes, les MC2, les Frikoss ou les X-trem. Libre à vous d'en changer, il vous faudra seulement faire vos preuves auprès du chef de la coterie qui vous attire. Votre objectif immédiat sera de satisfaire aux besoins fondamentaux de votre urb, tels que : aller aux toilette, boire, manger, se reposer, dormir, se distraire, se faire des connaissances avec qui bavarder... Faute de quoi, il peut mourir de faim, s'écrouler n'importe où de fatigue ou refuser de faire quoi que ce soit pour cause de dépression nerveuse !Au-delà, il faudra répondre à des impératifs plus durables. Acquérir des compétences, physiques ou intellectuelles en vue de décrocher un emploi financièrement assez viable pour la location d'un apart. Une autre exigence primordiale, se faire des amis. Engager conversation et orienter habilement la discussion vers les centres d'intérêt de l'interlocuteur sera la voie royale ; mais offrir un cadeau pertinent, constituera un plus indéniable, de même que de proposer de rendre des services. Se constituer à terme un tissus de relations riche et dense, conditionnera votre réussite dans cette simulation de vie urbaine.Avec de l'humour, de la fantaisie, de riches animations ou des mini-cinématiques déjantées illustrant les activités diverses de ces urbz, cette aventure urbaine pourrait présenter quelques vertues divertissantes...
[H1]Conclusion
Une jouabilité soporifique
Il n'en est rien, hélas. Peu réhaussé par une réalisation très moyenne où la 3D isométrique et les animations pauvres et saccadées assurent bien mal le spectacle, le principe de jeu se révèle plombé par un mauvais règlage de la jouabilité et un manque d'ambition et de personnalité de l'ensemble. En effet, les actes fondamentaux obligatoires déjà décrits (comme la pause pipi) s'imposent de façon insistante et contraignante par des rappels à l'ordre symbolisés par des icônes d'alerte qui vous coupent brutalement en mettant votre urb en pause pendant un temps qui paraît interminable.De plus, ils reviennent trop vite, trop souvent et, pis, sont "illustrés" par des animations si misérables que chacune d'elles s'avère exaltante comme de regarder la jauge d'un temps de chargement. Quand on sait que ces activités inintéressantes au possible composent les 95% de votre temps de "jeu", que, par ailleurs, les journées passent beaucoup trop vite, on se retrouve avec un crédit temps trop réduit pour accomplir les objectifs censés nous faire progresser. D'autant que la plupart des mini-quêtes exigent d'être menées à bien à des moments précis de la journée ou de la soirée, qu'on se doit parallèlement de travailler pour ne pas tomber à cours de Simflouz et par conséquent de mourir de faim...Si bien qu'on finit par tourner en rond et s'ennuyer ferme dans une routine de survie où seuls les mini-jeux (qui représentent les jobs nourriciers) apportent une trop brève distraction, car ils s'effectuent en temps limité et une seule fois par jour. Dommage, source rare d'amusement, d'intérêt et surtout d'action, ils n'ont pas le loisir de nous tirer de la morosité ambiante. Il existe bien la possibilité à l'écran d'accueil de ne jouer qu'à ces mini-jeux, mais encore faut-il avoir la patience d'endurer l'aventure principale pour les débloquer...[H1]Conclusion
Cet épisode des Sims m'évoque ces magazines qu'on feuillète désoeuvré dans une salle d'attente avec un intérêt qui s'amenuise au fur et à mesure que le temps passe. Il souffre d'une jouabilité très mal règlée et d'une réalisation sans envergure ni imagination qui le rendent rapidement soporifique. Un produit purement mercantile exploitant une licence à succès.
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