Test Madagascar (PS2, Xbox, GameCube, Gameboy Advance) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Je ne sais pas ce qui prend aux animaux en ce moment, mais c'est un peu le monde à l'envers. Après un écureuil qui jure, pète et rote, voilà que plusieurs animaux d'un zoo se baladent tranquillement en ville et dans d'autres endroits plus exotiques. Je vous propose d'aller à la rencontre de ces êtres à part.

Dreamworks nous a concocté un film d'animation qui va nous faire passer de très bons moments. Après Shrek, voilà un zoo pas comme les autres. Des animaux qui parlent et font des tentatives d'évasion, on n'en trouve pas à tous les coins de rue. À travers ce titre, on va pouvoir suivre les aventures de Marty le Zèbre, d'Alex le Lyon, Gloria l'hippopotame et Melman la girafe.L'action se situe au départ dans un zoo de New York. Marty, qui fête ses 10 ans, rêve de voir du pays et de s'échapper. À l'aide de ses compères et surtout d'une bande de pingouins un peu timbrés, il va réussir. Mais tout ne se passera pas comme prévu. Aventure, exotisme et humour déjanté, voilà un cocktail qui réussit au cinéma. Voyons si la sauce prend bien sur console.

L'action se situe en deux endroits principaux : la ville et la jungle. Entre-temps, un petit passage par un bateau avec un commando de pingouins permet de varier quelque peu. Les niveaux se déroulant sur l'île sont plus jolis que ceux de la ville. Graphiquement ce n'est pas trop mal, même si on n'atteint pas les sommets de la Xbox. Les textures ne sont pas exceptionnelles, l'environnement graphique est assez simple. Les personnages principaux sont mieux réalisés que le reste. L'humour se retrouve par le biais de certains graphismes et surtout par les animations.Justement, ces animaux ne sont pas comme les autres. Ils possèdent certaines capacités comme l'hélicoptère pour la girafe ou la course à pied pour l'hippopotame. Ces caractéristiques s'acquièrent par le biais de cartes réparties dans le niveau traversé. On ne choisit pas l'animal que l'on veut interpréter, car celui-ci est imposé dès le début de chaque niveau. Il arrive même souvent que l'on zappe entre les uns et les autres pour effectuer des bouts de chapitres. Par exemple, quand je dois échapper aux policiers c'est Gloria qui s'en charge, et quand j'ai une phase de plates-formes c'est Melman qui prend le relais. Cela sera ainsi tout au long des 11 chapitres.

Oui vous avez bien lu, il y a 11 chapitres. Malheureusement, le titre se termine trop vite. 5 à 6 heures sont nécessaires pour en faire le tour tranquillement. Les niveaux sont très dirigés et on ne peut pas sortir des sentiers. Pour chaque problème, une seule solution. Et si on se plante, l'aide est toujours présente pour nous expliquer comment procéder. Cela permet aux plus jeunes de progresser sans rester bloqué, par contre ceux qui sont plus aguerris risquent de le finir trop rapidement. Je vous rassure, on s'amuse bien même si c'est court.D'ailleurs, la prise en main ne pose pas trop de soucis. Il y a peu de touches à utiliser et les nouveaux pouvoirs que les animaux acquièrent sont expliqués et ne sont généralement pas compliqués à mettre en œuvre. Il suffira d'appuyer deux fois sur le même bouton par exemple. La caméra ne se plaçant pas toujours au bon endroit risque de gêner quelque peu. À part ce problème, la jouabilité ne devrait poser aucun souci.Tout est entièrement traduit en français. Les voix s'en sortent plutôt bien, même si certaines sont un peu trop caricaturales (celle de l'ours dans le Zoo par exemple). On rigole même sur quelques phrases bien placées. Quelques bruitages bien sentis, des thèmes assez sympathiques et surtout bien dans le ton du sujet.

Madagascar permet de continuer l'aventure vécue au cinéma. Il est tout de même clair que ce soft se destine à un public très large au vu de sa jouabilité et de son dirigisme. L'utilisation des différents personnages et de leurs capacités se fait assez simplement. Nous obtenons donc un soft se situant dans la moyenne des jeux de plates-formes. L'adaptation n'est pas trop mauvaise et satisfera quand même les jeunes joueurs.