Test de Martine à la Montagne
Qui n’a jamais, durant sa tendre enfance, parcouru avec passion les aventures de Martine et ses amis ? A la ferme, au ski, à la campagne… Autant de péripéties palpitantes qui passionnent depuis des années petits et grands. Mais Martine a décidé de grandir (enfin) et quitte le papier pour s’installer sur DS. Joie.
Martine aime les marmottesRetour au sommaire
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Mais là, un drame survient : Papi Jean est tout déboussolé, car il attend désespérément le retour de marmottes, celles-ci ayant terminé leur hibernation depuis bien longtemps. Mais qu’est-il donc arrivé aux rongeurs ? Martine, jamais à court d’idées, décide de mener l’enquête, accompagnée de son ami Jean-Marc et son fidèle cabot Patapouf.
C’est ici le début d’une « longue » enquête, qui vous mènera de la cabane du vieil Etienne (lui aussi doté d’une moustache d’un blanc immaculé, décidemment) au sommet de la montagne en compagnie des aigles du coin. Bataille de boules de neiges, fouille de frigos et course contre un saint-bernard seront le lot quotidien de la bande d’aventuriers.
Martine prend un euro à la minuteRetour au sommaire
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Cédant à la mode des mini-jeux au rabais, Martine à la montagne se parcourt mollement à coup de stylet. On clique sur un personnage pour débloquer un dialogue niais suivi quelques secondes plus tard par un mini jeu soporifique : lancer des boules de neige, sortir d’un labyrinthe, réveiller un vieillard en criant « Etienne, Etienne ! » dans le micro de la DS (véridique, malheureusement) ou encore frotter frénétiquement l’écran tactile pour désembuer une fenêtre. Le titre propose la somme mirobolante de quinze épreuves différentes, pour lesquels on se passionnera autant que pour une retransmission des chiffres et des lettres un dimanche pluvieux.
Mais ne soyons pas mauvaise langue : après avoir bouclé l’aventure, le courageux joueur se verra offrir la possibilité de refaire le scénario en mode difficile et pourra surtout pratiquer les différents minis jeux dans l’ordre qu’il souhaite. Ce qui rajoute, au moins, 20 minutes de durée de vie au titre. L’honneur est sauf.
Seul point positif : le message écolo délivré par l’histoire, qui aura au moins le mérite de sensibiliser les plus jeunes. Mais à quarante euros la cartouche en plastique polluant, mieux vaut emmener son gosse faire une ballade en foret.
Le verdictRetour au sommaire
Martine à la montagne est à ranger dans la catégorie des arnaques vidéoludiques dont on a presque envie de rire : moins d’une heure de durée de vie, des mini- jeux à peine dignes d’un mauvais site en flash et –encore- une licence traînée dans la boue....