Test de Mary King's : Riding School
Question piège : combien de simulations équestres ont déjà vu le jour sur Nintendo DS ? Si « trop » est probablement la réponse exacte, Ghostlight a sans doute répondu à côté de la plaque puisque voici Mary King’s Riding School, un énième jeu avec des poulains, des cavalières et du foin. Tout un programme.
Encore pire que Mon Cheval et Moi DS !Retour au sommaire

Ne restent donc que les compétitions où le gameplay a semble-t-il été la dernière des préoccupations des développeurs, Pour faire courir son bourrin, deux options sont proposées : la croix directionnelle et le stylet, Aucune de ces deux solutions n'est convaincante tant la monture décide la plupart du temps de n'en faire qu'à sa tête, de prendre des virages trop secs ou pire, de rester bloquer contre des obstacles grotesques, Imaginez-vous en train de galoper au pied d'une montagne et de rester coincé devant un minuscule caillou, Bah voilà, c'est ça Mary King's Riding School, un soft où des bouts de bois peuvent arrêter net un pur-sang lancé à vive allure.
Pour les sauts d'obstacle, il s'agit de cliquer dans un petit rond bleu situé sur l'écran tactile de la console, Mal calibrée, cette fonctionnalité ne fonctionne pas systématiquement, On a donc tôt fait de marteler l'écran dans l'espoir de voir son cheval surmonter l'obstacle, Mais le jeu en vaut la chandelle tant le saut de crapaud réalisé alors par l'équidé est franchement ridicule. On avait pas vu pire depuis Mon Cheval et Moi DS, jeu que l'on pensait alors inégalable en la matière, Autre facteur hilarant, pour peu qu'on ait pas investi une quarantaine d'euros dans le bousin, l'animationridicule du couple cheval-cavalière qui ne ressemble carrément à rien. Qui plus est, au lieu de brider les chevaux les moins rapides en les empêchant de galoper à toute allure, les développeurs ont cru bon de faire courir au ralenti les montures les plus lentes. Il en résulte des courses où les bestioles donnent l'impression de courir sous l'eau, Avant de s'empaler contre le premier rocher venu évidemment.
Pour finir, les épreuves de dressage se résument à regarder un dessin s'afficher sur l'écran du haut et de cliquer sur sa réplique parmi un choix de trois images. Ni plus, ni moins. A moins d'avoir une mémoire de mérou, il apparaît bien difficile de ne pas recevoir la médaille d'or. Bref, au bout de vingt minutes, on a largement fait le tour des possibilités offertes par le jeu. Mais si vous voulez acheter tous les chevaux, toutes les selles et toutes les brides, la durée de vie du soft passera de la demi-heure à l'heure bien tassée. C’est déjà ça de rentabilisé…
Le verdictRetour au sommaire
Au rayon des simulations équestres sur console portable, Mary's King Riding School est probablement la plus mauvaise, L'aspect « entretien » a été totalement occulté au profit de compétitions aussi courtes que désastreuses, Manifestement réalisé en dépit du bon sens, le soft de Ghostlight ne soutient absolument pas la comparaison avec les cadors du genre que sont les Alexandra Ledermann et autres Horse Life.