Metal slug advance : Rambo et compagnie
Vous allez l'avoir votre satanée guerre mon colonel ! Envoyés sur une ile semble-t-il "déserte" pour améliorer notre art du combat, ma copine et moi ne...
Vous allez l'avoir votre satanée guerre mon colonel ! Envoyés sur une ile semble-t-il "déserte" pour améliorer notre art du combat, ma copine et moi ne pouvions prévoir que nous allions devenir les principaux intervenants d'un conflit militaire face à un Fidel Castro en culotte courte ! Avec un nom de code comme "Metal Slug", on ne sait pas comment tout ce charabia va se terminer : je veux revoir mon Adrienne !!
Véritable petit défouloir en puissance, "Metal Slug Advance" en met décidément plein les mirettes et gagne de nouveaux galons sur une console non infectée jusque-là par une saga devenue mythique. Néanmoins, on ne peut mettre de côté une durée de vie dérisoire qui ne pallie en aucun cas l'absence d'un mode deux joueurs qui paraissait évident sur la portable de Nintendo.
Un véritable tour de force !
Véritable légende qui fit les beaux jours de la défunte Neo Geo, Metal Slug débarque enfin sur la console portable de Nintendo après avoir quelque peut séjourné sur PS2 et Xbox pendant son troisième épisode. Dès les premières minutes, on est époustouflé en voyant avec quelle maestria les développeurs de SNK Playmore ont réussi à porter leur bébé sur une GBA "soi-disant" inférieure à la Neo Geo en ce qui concerne la puissance d'affichage. On retrouve ainsi avec plaisir tout ce qui fait le charme de la série, une ile paradisiaque où l'odeur du sable chaud s'accorde avec délicatesse aux autres fumets dégagés par la faune rencontrée ici et là. Débarquant au sein d'une escouade de troufions, vous allez rapidement vous retrouver seul face à un environnement hostile et des autochtones peu amenés à vous déballer le tapis rouge, si ce n'est pour repeindre le sol avec votre sang. On est très vite étonné par moult effets et explosions qui s'affichent en un l'instant sur l'écran, votre personnage devant faire face à des pièges de plus en plus retors et complexes à assimiler.L'esprit "Metal Slug" n'a subi aucun dommage, et retrouver nos bons vieux camarades prenant leurs jambes à leurs cous dès notre arrivée reste un des moments les plus exaltants du jeu vidéo. Vous allez ici incarner deux personnages, un homme et une femme, à qui on ne peut raconter des enfantillages, ces deux mercenaires des Temps modernes maniant aussi bien la langue de Goethe que le magnum 357. Une armée de pacotille ou des shamans aux têtes de faucons, voilà à peu près le genre d'adversaires que vous allez devoir exterminer à la douzaine, ces derniers ne se gênant pas pour employer des méthodes aussi efficaces qu'expéditives : qui veut se faire rôtir au lance-flamme ? Les tanks et autres "Slug" psychédéliques : les engins sont également de la partie avec un armement qui ne fera jamais dans la dentelle et le tricot.L'effet "kit-kat"
Saga cultissime du shoot horizontal en 2D, Metal Slug fait la part belle aux plus bourrins d'entre nous : le seul et unique objectif étant de tout détruire devant vos yeux, et ce ne sont pas les quelques dizaines d'ennemis qui vont déferler devant votre rétine qui vont vous faire peur. Armé d'une simple pétoire ou bien du dernier lance-grenade, vous avancerez au fur et à mesure, avec comme point d'honneur la mise en échec des différents boss qui vous attendent de pied ferme au bout du chemin : de puissants véhicules surarmés possédant en leur cuirasse un seul et unique point faible, qui devra comme à l'accoutumée retenir toute votre attention. Un bouton pour sauter, un pour tirer et un dernier pour lancer une grenade, trois fonctions primordiales afin de dompter la bête dans les moindres détails. Petite spécialité amusante : ne vous fiez pas aux apparences physiques des deux héros dont vous devrez prendre en main la destinée, les développeurs n'étant pas partisans du sexe faible à première vue !Petite nouveauté en la matière, l'apparition d'une jauge de vie qui, je l'admets, va très vite avoir la désagréable habitude de fondre comme neige au soleil : Metal Slug est à réserver aux professionnels du genre. Terminer un niveau sans une seule égratignure relève d'un exploit aux confins du divin. Ce titre ne fait pas exception, même s'il se révèle plus accessible afin de toucher un plus grand public. Principale tare de la série, la durée de vie de ce titre est même plus courte au regard de ses ainés : à peine deux heures pour les trois premiers niveaux d'un titre qui en comporte six au total ! Si l'on sait que ce genre d'opus se savoure en un instant, une petite après-midi devrait suffire pour boucler l'affaire. Manque de consistance évident, l'absence plus que rédhibitoire d'un mode deux joueurs, assez familier pourtant des galettes précédentes. Ce n'est pas la collection de cartes qui va allonger un plaisir évident, mais trop éphémère.Conclusion
Véritable petit défouloir en puissance, "Metal Slug Advance" en met décidément plein les mirettes et gagne de nouveaux galons sur une console non infectée jusque-là par une saga devenue mythique. Néanmoins, on ne peut mettre de côté une durée de vie dérisoire qui ne pallie en aucun cas l'absence d'un mode deux joueurs qui paraissait évident sur la portable de Nintendo.
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