Test Otogi 2 : immortal warriors (Xbox) : 8/10 sur JeuxVideo.fr

A la suite d’un sacrifice sanglant, vous êtes invoqué par une puissante prêtresse, quelques années après votre première apparition les démons tentent à nouveau de plonger le monde dans le chaos. Mais tout ceci est sans compter vos pouvoirs magiques et votre force herculéenne. Vous, Raikoh, le guerrier vampire et vos cinq nouveaux acolytes allez devoir restaurer la paix en purifiant ce monde souillé par le sang.

Dès les premières secondes, la nouvelle bombe de Sega vous en met plein les yeux par ses environnements, paysages, effets de lumière, mais surtout par la puissance de ses protagonistes. En effet, pour purifier les nombreuses arènes qui vous seront soumises vous aurez le choix entre 6 combattants.Le premier d’entre eux, Raikoh, héros du premier opus, est le parfait compromis entre magie et combat au corps à corps ; en somme le personnage le plus équilibré. le second, Kintoki, se bat à la hache il est le seul privé de la faculté de double saut mais sa force physique dépasse l’entendement. Tsuna, l’homme loup se révélera très utile en présence d’ennemis en supériorité numérique, grâce à ses doubles lames qu’il manie à une vitesse hallucinante. Sadamitsu, adepte du combat à la faux est la plus agile du groupe, mais étant faible en attaque elle compense par une rapidité hors pair. Suetake est assez lent mais il possède l’avantage indéniable de pouvoir sauter indéfiniment, et la dernière, Seimei, la prêtresse possède des sorts puissants qu’elle seule est apte à maîtriser. Tous ces personnages auront plus ou moins d’affinités (non, non, on n’est pas dans le loft), ce sont des points qui leur sont attribués pour que nous sachions lequel est le plus apte à purifier une arène.

Lâchez tous ces guerriers dans des arènes de combat étrangement zen où la tradition japonaise domine aussi bien pour la musique que pour les hordes de démons qui pullulent dans chaque recoin et vous obtiendrez des combats d’une rapidité et d’une férocité inouïe, enchaînant sorts surpuissants et combos dévastateurs. Contrairement à son confrère du même acabit Ninja Gaiden, il n’est nul besoin de technique particulière lors des purifications (terme que je trouvais assez léger mais qui prend tout sont sens quand je sorts victorieux d’une arène, car il n’en reste quasiment rien). Il vous faut seulement remplir l’objectif, la plupart du temps protéger un lieu en tuant les démons ou tout simplement nettoyer le niveau. De plus, l’environnement interactif est quasiment destructible en entier : «comment ça une maison entre moi et mon ennemi ? Bon, un coup d’épée et ça sera réglé, je rase le bâtiment !». Des notes vous seront attribuées en fin de partie pour jauger votre sens de la démolition et vos combos maximums, ce qui aura la fâcheuse tendance à vous faire détruire toujours plus, plus fort, et plus vite. Ceci ayant bien sûr une incidence sur l’évolution de vos personnages et sur les gains, en plus de ceux ramassés dans les arènes, qui vous permettront d’acheter de nouveaux sorts et objets au magasin. Les fans de destruction pourront même continuer à se défouler dans un mode appelé Forest Of Havoc (forêt de la dévastation) où, comme son nom l’indique, la dévastation est le maître mot. En se mesurant au temps ou au nombre pour venir à bout des challenges les plus fous.

Une sensation de puissance incroyable, des décors entièrement destructibles, des effets de lumière surprenants, bref, ami de la dévastation et possesseur de Xbox, ce soft est fait pour toi. Avec sa réalisation soignée et sa bande-son zen, le plaisir de purifier les nombreuses arènes, avec la sérénité des plus grands maîtres en arts martiaux, est garanti.