Test Pirates vs. Ninjas Dodgeball (Xbox 360, Nintendo Wii) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Puisque les pirates n’ont évidemment aucune chance en combat singulier contre les ninjas, ces derniers tentent de se rattraper en les affrontant au Dodgeball. Le Dodgeball, c’est l’équivalent américain de la balle au prisonnier chez nous. Deux camps, un ou des ballons à balancer à l’adversaire, la première équipe éliminée perd le match. Pirates vs. Ninjas prend toutefois un peu de liberté avec les règles . Certains affrontements ont lieu, par exemple, dans des arènes totalement ouvertes ou bien ils autorisent le passage dans le camp de l’ennemi pendant trois secondes. Surtout, chaque personnage peut frapper l’ennemi pour lui faire lâcher la balle mais aussi l’étourdir, afin de le toucher tranquillement. De plus, chacun possède un coup spécial qui lui est propre : le cyber-ninja se rend invisible, le grand-père invoque un chien qui récupère les ballons pour lui, le capitaine des pirates déclenche un mini-séisme qui étourdit tous ceux aux alentours, etc.


A quatre contre quatre, les parties peuvent rapidement devenir brouillonnes, surtout dans l’arène des Ninjas, qui masque légèrement la visibilité. Avec trois ou deux membres par équipe, les matchs sont moins confus mais perdent en intensité. Dans l’ensemble, le titre reste fun et les possibilités d’esquive, de contres et de blocages rallongent une durée de vie malgré tout très limitée. En revanche, on note quelques ralentissements parfois pénibles. De plus, lorsqu’un Dodgeballeur envoie un super lancer, le jeu passe en mode ralenti. Amusant la première fois, ça devient vite très lourd tant ça finit par hacher le rythme du jeu.
Il faut avouer que le principal intérêt de Pirates vs. Ninjas vient de la confrontation entre ces deux types de personnages. Précisons d’ailleurs que les Robots et les Zombies se sont invités à la fête. Un mode Histoire (jouable en coopération) a été intégré et permet d’affronter successivement les trois autres groupes. Entre chaque match, des dialogues, volontairement absurdes et au second degré, viennent raconter un semblant d’histoire. L’occasion de constater à quel point les Ninjas ont la classe et se montrent plus habiles dans ce « sport » qui demande agilité, rapidité et dextérité. Autant de qualités qu’un pirate ne possède pas.


Mine de rien, ce mode Histoire réserve quelques séquences vraiment drôles, en jouant habilement, et avec beaucoup d’humour, des clichés des différents personnages. Les Pirates passent leur temps à parler de rhum, les Ninjas font comme d’habitude preuve d’un sens de l’honneur à toute épreuve, les Zombies cherchent à manger la cervelle de leurs adversaires et les Robots veulent contrôler la planète. Malgré tout, on aurait aimé que d’autres personnages viennent faire leur apparition, comme des extraterrestres, par exemple. On regrette aussi que la maniabilité de chaque catégorie de personnages soit identique. Les Zombies se montrent in fine aussi rapides que les Ninjas. Pour autant, tout est question d’affinité. Et comme chacun sait, les Ninjas sont vraiment les plus forts !

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Dans le genre, Pirates vs. Ninjas est nettement meilleur que Double D Dodgeball, ce qui n’était pas bien difficile, il est vrai. Plus beau, plus fun et plus technique aussi, Pirates vs. Ninjas Dodgeball n’en reste pas moins limité. La faute à un « sport » qui ne se prête pas forcément à une adaptation en jeu. Mais Pirates vs. Ninjas est un délire. La promesse de confrontations improbables dignes des meilleures séries B qui viennent confirmer une chose : la supériorité des Ninjas.