Test de Playmobil : Pirate, à l'abordage !
Jouets des années 70, les Playmobils débarquent sur la console au double écran. Après avoir trainé dans les chambres de milliers de petites filles et de petits garçons, ils débarquent dans le monde virtuel des pirates. Mindscape sait-il reproduire le succès des figurines, en jeu vidéo ?
Jacques et la princesse des sirènesRetour au sommaire

Une fois échoué sur une île, vous prenez le contrôle de Jacques. Vous déplacez ce dernier avec la croix directionnelle, sautez avec A, attaquez avec B pour utiliser l’épée. Le personnage progresse sur un niveau en 2D très linéaire, mêlé à quelques éléments en 3D. Ce qui vous emmènera toujours de gauche à droite (l’inverse étant très rare). Le personnage est très lent et lourd. Une pression sur A et on a l’impression qu’il a du mal à sauter. De même pour attaquer un adversaire.
L’avancée dans les niveaux se passe sur l’écran du haut qui sert aux phases de jeu et aux dialogues. Quant à l’écran du bas, l’utilisation tactile ne se fait que très peu. Il sert principalement à afficher la carte des îles, quelques indications pendant les discussions et pour les mini-jeux.
Outre les phases sur terre, Jacques est amené à lever l’ancre pour traverser la mer vers une autre île. Vous pourrez alors acheter d’abord un radeau, puis une barque et des bateaux équipés en canons…Mais avant cela, vous devez récolter des pièces d’or, que vous ramassez dans un niveau soit en les attrapant grâce à un saut ou sur un adversaire après l’avoir éliminé. Une fois sur mer, ce moyen de transport vous permet d’atteindre un autre niveau. Chaque niveau se parcours plusieurs fois pour résoudre 70 missions ennuyeuses et répétitives, vous emmenant toujours d’un point A à un point B. On finit donc par s’endormir, que ce soit sur terre ou sur mer, par la lenteur du bateau.
Un coup bien bas chez les piratesRetour au sommaire

Côté technique, le jeu affiche des graphismes convenables, mais sans plus, vu la simplicité des décors et des personnages. D’ailleurs, on a l’impression que chaque playmobil est entouré d’aliasing ce qui augmente cette sensation de « juste passable ». Pour ce qui est de la bande son, l’ambiance de la piraterie est présente, mais les musiques deviennent vite redondantes et donnent mal au crâne. Les développeurs en sont restés au service minimum pour ce jeu et cela se voit. En revanche, les quelques cinématiques utilisent les capacités de la console et sont très belles. Dommage que les graphismes des phases de jeu ne soient pas identiques.
Le verdictRetour au sommaire
Les playmobils auraient du rester à l’état de jouets. Cette transposition en jeu vidéo ne donne rien de bon. Un gameplay déjà-vu mille fois en emmenant d’un point A à un point B sans aucune originalité. Des graphismes trop simplistes et une aventure peu intéressante font de Pirate à l’abordage, un énième jeu très moyen.