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Predator: concrete jungle : La bête est de retour.
Malgré les tentatives de Gouvernator pour éradiquer la population Predator, ceux-ci sont bel et bien vivants. Mais cette fois, la donne a changé et nous...
Oh, la grosse bébête !
Qui a une feuille à cigarette ? C'est pour faire tenir le scénario dessus. Comme ça, on évite d'utiliser trop d'arbres et on limite la déforestation. Le Predator a été exilé sur une planète depuis 100 ans, mais il revient sur Terre en 2030 pour se racheter de sa faute. Une technologie inconnue et puissante est tombée chez les méchants. Alors notre ami le Predator va tuer tous ceux qui ont enfreint le code d'honneur. Simple non ? Vous allez devoir suivre la trame scénaristique tout en tuant pratiquement tout le monde.Le premier niveau permet de comprendre ce qui s'est passé pour que le Predator soit exilé. Celui-ci a choisi une ville comme terrain de chasse. Il se fait blesser et détruit tout. C'est une honte pour le code d'honneur de cette tribu. Il est alors exilé et c'est là que commence le second niveau. Avant tout cela, trois niveaux d'entraînement sont disponibles pour se familiariser avec les différentes capacités. Malheureusement, et c'est là l'un des premiers défauts, tout est en anglais. Les dialogues et les scènes sont sous-titrés (en anglais), mais le reste ne l'est pas. Il faut donc bien connaître la langue de Shakespeare pour appréhender le didacticiel.
En plein dans la mêlée.
La chasse peut commencer dans cette immense ville. Les talents furtifs vont pouvoir être mis à profit. Pouvoir tuer sans être vu, dépecer les adversaires et faire de crânes de jolis trophées, voilà à quoi on s'attend avec Predator. Les premiers instants de jeu me prouvent que je me suis trompé. Il suffit de foncer dans le tas et de marteler les boutons afin de massacrer tout ce joli monde. La configuration de la manette est assez basique avec coup fort, coup rapide, saut, caméra, etc. J'avance, je frappe, j'avance, je frappe, assez simple. Le déplacement du personnage ne pose aucun souci. Il y a quelques petits problèmes lors des phases de plate-forme à cause de la caméra. On peste souvent contre, car elle a tendance à trop bouger et on loupe des sauts, ce qui nous oblige à recommencer plusieurs fois. De plus, tout étant entièrement en anglais, il devient parfois difficile de savoir ce que l'on doit faire dans certains niveaux. Par exemple, dans le deuxième on s'énerve assez facilement, car la compréhension des actions à réaliser est difficile. Dommage.Les voix originales sont très bonnes et permettent une bonne immersion. Les thèmes collent bien à l'action, renforçant le côté chasseur et proie. Quelques cris de temps en temps et surtout le hurlement du Predator ajoutent à l'ambiance fin du monde. D'autres bruitages sont par contre bien plus discrets.
La Belle et la Bête.
On me dit qu'ici il n'y a que la bête, ah, c'est dommage. Remarquez, elle n'est pas trop mal modélisée. Les bâtiments ainsi que les environnements ne sont pas trop mal réussis, par contre les personnages vivant au milieu de tout cela sont vraiment moyens, pour ne pas dire moches. Les villes ne grouillent pas de vie, on a parfois l'impression de se balader dans une ville morte. La puissance de la Xbox est loin d'être maîtrisée. J'avais rêvé de contrôler un Predator plus beau que dans les films, et bien je suis loin du compte.
Conclusion
On aurait pu tenir un très bon titre si la licence et la puissance avaient été bien exploitées. Malheureusement, ce n'est pas le cas. On peine dans certains niveaux à cause d'une caméra mal ajustée ; on recommence souvent des sauts, ce qui a le don d'énerver. Il est parfois difficile de comprendre ce que l'on nous demande à cause des explications toutes en anglais. Il y avait pourtant de quoi faire et on se retrouve devant un titre moyen. Comme d'habitude, à essayer avant d'acheter.
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