Test de Prince of Persia : The Fallen King
Premier jeu issu du studio marocain d’Ubisoft, Prince of Persia : The Fallen King n’est en revanche pas la première itération persane à voir le jour sur la DS. Sympathique jeu de stratégie, Battles of Prince of Persia avait en effet tâté le terrain il y a trois ans déjà. À l’occasion de la sortie sur new-gen d’un onirique mais inabouti PoP, Ubisoft décline de nouveau sa licence phare sur la portable de Nintendo. Cette fois, avec un jeu de plateforme en 2D.
Les milles et uns ennuisRetour au sommaire
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Le plus frustrant dans tout ça est probablement la certitude que le jeu aurait été très agréable si le stylet avait été mis de côté au profit d’une jouabilité plus traditionnelle. Si l’histoire ne présente clairement aucun intérêt, l’aspect old-school qu’arbore le jeu donne clairement envie de s’y intéresser. Les combats contre les boss sont plutôt inspirés, de même que le level-design des premiers niveaux. Malheureusement, le renouvellement des stages est insuffisant et on a vite l’impression de traverser un seul et même lieu, simplement agencé différemment.
Pour finir, il n’est pas possible de passer sous silence le design surprenant du Prince qui peut tout aussi attendrir qu’insupporter. Une chose est sûre, les personnages sont plutôt bien dessinés. Qualité qu’on ne peut reconnaitre aux environnements et aux décors qui, non content de tous se ressembler, s’affichent aussi très pauvres en détail et en couleurs. Pour ne rien arranger, le jeu parvient à ramer sévèrement lors de certains passages. Seule la bande-son, transfuge de l’OST des moutures new-gen, sauve le bilan technique d’un titre que l’on aura tôt fait d’oublier si on a commis l’erreur de l’acheter.
Le verdictRetour au sommaire
Triste constat. Prince of Persia : The Fallen King échoue dans sa tentative de réhabilitation de la plateforme 2D à l’ancienne. La faute à un gameplay cafouilleux reposant presque exclusivement sur le stylet et à une technique loin d’être irréprochable.