Test de Pursuit Force : Extreme Justice
La suite de Pursuit Force, jeu d’action sur vitaminé de Sony sorti en novembre 2005 débarque sur nos Playstation Portable européennes. Au programme, des courses poursuites haletantes ponctuées de sauts inimaginables sur différents véhicules, du cassage de méchants à coups de gros calibres ainsi qu’une sacrée dose de second degré. Ça envoie du très lourd dans Pursuit Force : Extreme Justice sur PSP.
La ville de Capital City vit une existence paisible depuis que les cinq gangs du premier opus ont été stoppés par la désormais célèbre équipe Pursuit Force, deux ans avant la trame de cette suite. On incarne le commandant de cette section et l’histoire commence le jour de son mariage avec sa co-équipière. La cérémonie est interrompue par les odieux Taulards, gang subitement échappé de la prison du coin. On a vu plus complexe comme scénario me direz-vous… Dans la droite lignée du premier épisode, cet Extrême Justice n’a rien à envier aux classiques du film d’action de seconde zone (à la Michael Madsen), notamment ce fameux second degré mis en avant dans l’introduction. Trahison, vengeance personnelle, retournements de situations, incohérences flagrantes, tous les ingrédients d’un bon film de série Z sont au rendez-vous. En effet, le cachet qui se dégage de cet épisode n’est pas désagréable, les différents gangs opposés cette fois-ci aux gentils américains étant un ramassis des plus gros clichés liés au genre (Russes communistes à l’accent « années 80 », etc.). Ces gangs caricaturaux vous occuperont pour les trente missions du jeu, dans des environnements variés et des climats divers.
Tout d’abord, le jeu fait graphiquement honneur à la portable de Sony. Le « character design » est assez quelconque, mais les véhicules et les zones d’actions sont assez variés et bien réalisés. Le principe du jeu est simple : il faut tuer, suivre, faire peur, sniper, intercepter et poser du C4 ; le tout à bord de différents engins roulant (voitures, camions, motos) ou non (hydroglisseur, scooter des mers, hors bord, hélicoptère) voire même à pied. La variété des situations masque en fait assez mal l’incroyable répétitivité du soft, qui, une fois couplée à la linéarité de l’ensemble, ternit le tableau d’un jeu d’action pourtant attirant de prime abord. Bien sûr il y a bien ça et là quelques raccourcis, mais ceux-ci restent bien trop rares pour évoquer une quelconque liberté dans Pursuit Force : Extreme Justice. Si on ajoute à cela des séquences à pied difficilement jouables au début (on s’habitue un peu par la suite) et quelques bugs d’affichage pas forcément gênants mais néanmoins très visibles, on fait le tour des principaux défauts du titre de Sony.
D’un autre côté, il est toujours aussi jouissif de sauter d’une voiture à l’autre à pleine vitesse sur fond de musique à la Harry Gregson Williams (en moins bien, faut pas pousser quand même !). La vitesse, justement, constitue sans conteste l’atout phare du jeu. Ça va très vite et les ralentissements sont rares. Comble pour un jeu de course sur PSP : la maniabilité est intuitive, même au stick, ce qui prouve qu’il est possible de bien le calibrer au moins pour les jeux très arcades. Après plusieurs actions spectaculaires, la jauge de Justice se remplit et permet d’être plus précis et plus résistant, tout en donnant la possibilité d’effectuer une attaque spéciale (roquettes avec l’hélicoptère, ralenti lors du saut en véhicule…). Ce petit plus s’avère parfois indispensable tant les cibles abondent dans les situations les plus chaudes. A noter aussi que des « Quick Time Events », bien connus des amateurs de jeux d’action interviennent de temps en temps pour égayer le parcours du héros. Du déjà vu, mais toujours sympathique dans le feu de l’action.
Une fois la campagne terminée, le mode « Prime » tente de relancer un peu l’intérêt en vous permettant de rejouer les missions (par parties) tout en calculant votre score, celui-ci vous permettant de gagner des étoiles. Cette monnaie sert d’échange pour obtenir nombres de « goodies » dans la « Boutique », tels les cinématiques du jeu et autres « cheat » codes. Chaque mode de difficulté vous permet d’obtenir un certain nombre d’étoiles, mais on se demande vraiment pourquoi ne pas avoir intégré ce système de score au mode solo. L’idée de refaire les missions telles quelles n’est pas forcément très intéressante, et les bonus sont assez inégaux. On se tournera alors vers le mode défi, un peu plus (trop ?) retors. En effet, ce mode propose une nouvelle fois de rejouer les bouts de missions mais avec des objectifs précis, l’échec étant immédiat s’ils ne sont pas respectés (pas de dégât civil, pas de saut possible, barre de justice absente…). Il est cependant assez inexplicable que ce mode ne permette de débloquer aucun bonus, si ce n’est la fierté du devoir accompli et le beau 100% affiché dans le profil. Pour finir, le multijoueurs propose quatre modes de jeu : affrontement à pied dans le mode « Carnage », courses poursuites dans « Ram Jam », coopération avec le mode « Survivant » et enfin « Flics et voleurs » où chaque camp doit réaliser son objectif. Douze personnages sont disponibles de chaque côté, portant à vingt-quatre le nombre total. La durée de vie est assurée pour les acharnés, mais pour les autres, cela risque d’être insuffisant pour justifier les 40€ investis.
Pour les connaisseurs du premier opus, pas assez de surprises, mis à part le mode multijoueurs. C’est beau, fluide et jouable mais aussi répétitif, linéaire et assez dur dans l’ensemble. A vous de savoir si les quelques nouveautés justifient l’investissement. Pour les petits nouveaux, vous pouvez vous laisser tenter par la multitude de situations proposées par Pursuit Force : Extreme Justice, le second degré lourdaud de la trame et la traduction française de bonne facture (mention spéciale pour les doubleurs du gang russe) sans parler de la musique pêchue et de la maniabilité très aisée. Attention toutefois à la répétitivité de l’ensemble, aux quelques bugs et à la grande difficulté de certains défis. Un jeu réservé aux amateurs d’action pure et à eux seuls, mais très efficace et dynamique dans ce qu’il propose. Un bon jeu [logiciel:63722 Popcorn].
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Pursuit Force : Extreme Justice sur PSP
Pursuit Force un peu le trait
La ville de Capital City vit une existence paisible depuis que les cinq gangs du premier opus ont été stoppés par la désormais célèbre équipe Pursuit Force, deux ans avant la trame de cette suite. On incarne le commandant de cette section et l’histoire commence le jour de son mariage avec sa co-équipière. La cérémonie est interrompue par les odieux Taulards, gang subitement échappé de la prison du coin. On a vu plus complexe comme scénario me direz-vous… Dans la droite lignée du premier épisode, cet Extrême Justice n’a rien à envier aux classiques du film d’action de seconde zone (à la Michael Madsen), notamment ce fameux second degré mis en avant dans l’introduction. Trahison, vengeance personnelle, retournements de situations, incohérences flagrantes, tous les ingrédients d’un bon film de série Z sont au rendez-vous. En effet, le cachet qui se dégage de cet épisode n’est pas désagréable, les différents gangs opposés cette fois-ci aux gentils américains étant un ramassis des plus gros clichés liés au genre (Russes communistes à l’accent « années 80 », etc.). Ces gangs caricaturaux vous occuperont pour les trente missions du jeu, dans des environnements variés et des climats divers.
Tout d’abord, le jeu fait graphiquement honneur à la portable de Sony. Le « character design » est assez quelconque, mais les véhicules et les zones d’actions sont assez variés et bien réalisés. Le principe du jeu est simple : il faut tuer, suivre, faire peur, sniper, intercepter et poser du C4 ; le tout à bord de différents engins roulant (voitures, camions, motos) ou non (hydroglisseur, scooter des mers, hors bord, hélicoptère) voire même à pied. La variété des situations masque en fait assez mal l’incroyable répétitivité du soft, qui, une fois couplée à la linéarité de l’ensemble, ternit le tableau d’un jeu d’action pourtant attirant de prime abord. Bien sûr il y a bien ça et là quelques raccourcis, mais ceux-ci restent bien trop rares pour évoquer une quelconque liberté dans Pursuit Force : Extreme Justice. Si on ajoute à cela des séquences à pied difficilement jouables au début (on s’habitue un peu par la suite) et quelques bugs d’affichage pas forcément gênants mais néanmoins très visibles, on fait le tour des principaux défauts du titre de Sony.
Triviale Pursuit
D’un autre côté, il est toujours aussi jouissif de sauter d’une voiture à l’autre à pleine vitesse sur fond de musique à la Harry Gregson Williams (en moins bien, faut pas pousser quand même !). La vitesse, justement, constitue sans conteste l’atout phare du jeu. Ça va très vite et les ralentissements sont rares. Comble pour un jeu de course sur PSP : la maniabilité est intuitive, même au stick, ce qui prouve qu’il est possible de bien le calibrer au moins pour les jeux très arcades. Après plusieurs actions spectaculaires, la jauge de Justice se remplit et permet d’être plus précis et plus résistant, tout en donnant la possibilité d’effectuer une attaque spéciale (roquettes avec l’hélicoptère, ralenti lors du saut en véhicule…). Ce petit plus s’avère parfois indispensable tant les cibles abondent dans les situations les plus chaudes. A noter aussi que des « Quick Time Events », bien connus des amateurs de jeux d’action interviennent de temps en temps pour égayer le parcours du héros. Du déjà vu, mais toujours sympathique dans le feu de l’action.
Une fois la campagne terminée, le mode « Prime » tente de relancer un peu l’intérêt en vous permettant de rejouer les missions (par parties) tout en calculant votre score, celui-ci vous permettant de gagner des étoiles. Cette monnaie sert d’échange pour obtenir nombres de « goodies » dans la « Boutique », tels les cinématiques du jeu et autres « cheat » codes. Chaque mode de difficulté vous permet d’obtenir un certain nombre d’étoiles, mais on se demande vraiment pourquoi ne pas avoir intégré ce système de score au mode solo. L’idée de refaire les missions telles quelles n’est pas forcément très intéressante, et les bonus sont assez inégaux. On se tournera alors vers le mode défi, un peu plus (trop ?) retors. En effet, ce mode propose une nouvelle fois de rejouer les bouts de missions mais avec des objectifs précis, l’échec étant immédiat s’ils ne sont pas respectés (pas de dégât civil, pas de saut possible, barre de justice absente…). Il est cependant assez inexplicable que ce mode ne permette de débloquer aucun bonus, si ce n’est la fierté du devoir accompli et le beau 100% affiché dans le profil. Pour finir, le multijoueurs propose quatre modes de jeu : affrontement à pied dans le mode « Carnage », courses poursuites dans « Ram Jam », coopération avec le mode « Survivant » et enfin « Flics et voleurs » où chaque camp doit réaliser son objectif. Douze personnages sont disponibles de chaque côté, portant à vingt-quatre le nombre total. La durée de vie est assurée pour les acharnés, mais pour les autres, cela risque d’être insuffisant pour justifier les 40€ investis.
Vidéo exclu #1 - Présentation
Vidéo exclu #1 - Présentation
Conclusion
Pour les connaisseurs du premier opus, pas assez de surprises, mis à part le mode multijoueurs. C’est beau, fluide et jouable mais aussi répétitif, linéaire et assez dur dans l’ensemble. A vous de savoir si les quelques nouveautés justifient l’investissement. Pour les petits nouveaux, vous pouvez vous laisser tenter par la multitude de situations proposées par Pursuit Force : Extreme Justice, le second degré lourdaud de la trame et la traduction française de bonne facture (mention spéciale pour les doubleurs du gang russe) sans parler de la musique pêchue et de la maniabilité très aisée. Attention toutefois à la répétitivité de l’ensemble, aux quelques bugs et à la grande difficulté de certains défis. Un jeu réservé aux amateurs d’action pure et à eux seuls, mais très efficace et dynamique dans ce qu’il propose. Un bon jeu [logiciel:63722 Popcorn].
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix de Pursuit Force : Extreme Justice sur PSP
( les afficher maintenant )