Test Ratchet & Clank : Quest For Booty (PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Quest For Booty est la suite directe d’Opération Destruction. Quelque temps après avoir mis fin à la folie de l’empereur Tachyon, Ratchet et Talwyn cherchent la trace des Zonis, les extraterrestres qui ont kidnappé Clank. Aidé de Pete le Rouillé, serviteur du pirate Slag (que Ratchet a éliminé dans Opération Destruction), le Lombax se met à la recherche de Darkwater. Ce pirate de la planète Verdegraw connaît le moyen de localiser le lieu où se trouvent les Zonis. Pas de chance pour Ratchet, Darkwater est mort, tué par Slag. A partir de là, Ratchet va tout faire pour secourir son ami boulonné. Mais cette fois, l’action se fait plus discrète et laisse le style plateformes prendre le dessus. C’est donc seul que Ratchet progresse sur la planète Verdegraw entre l’île d’Oulefar, les cavernes de l’aube et les bateaux des pirates. L’univers très robotisé de la série reste bien ancré, mais se mélange désormais avec celui de la piraterie. Il faut le dire : cela fonctionne à merveille.

Côté gameplay, les nouveautés par rapport au premier épisode next-gen sont minimes. Ratchet rencontrera encore des surfaces de métal sur lesquelles il marche grâce à ses bottes. Il disposera de ses armes au tout début du jeu, mais finira par les perdre. Il n’utilisera donc pas d’armes durant une partie de l’histoire, ni de gadgets hilarants que l’on pouvait utiliser dans le préquel à Quest For Booty.
Notre héros aux grandes oreilles poilues ne peut pas compter sur le robot qui lui servait d’hélice. Pour partir à sa recherche, il a décidé d’améliorer sa clé à molette. Une pression sur R2 et carré active un faisceau électrique reliant la clé et l’objet à mouvoir. Dorénavant, il peut déplacer des plateformes, activer des catapultes et des ressorts géants pour évoluer de plateforme en plateforme.
Mais l’exploration ne s’arrête pas là. A présent, Ratchet doit faire face à des ennemis nocturnes qui ne craignent qu’une chose, la lumière. Par exemple, dans les cavernes de l’aube, des chauves-souris attaquent Ratchet dès qu’il s’approche trop près. En revanche, si le Lombax ramasse des bestioles lumineuses avec sa clé, il en sera tout autre. Sans lumière, Ratchet se fait attaquer et perd de la vie alors qu’avec la grosse luciole, les chauves-souris prennent la fuite. Insomniac Games intègre donc une gestion obscurité/lumière pour apporter une légère nouveauté à l’aventure


Les nouveautés de gameplay emmèneront Ratchet à la fin du jeu sans qu’apparaissent de soucis de maniabilité, même si la caméra s’avère parfois capricieuse. S’il lui arrive de trouver la mort, les check points le replaceront dans une meilleure position. Cet élément enlève la frustration que l’on pouvait avoir dans les épisodes précédents lorsqu’il fallait tout recommencer. Grâce à tout cela, vous connaîtrez le fin mot de l’histoire en 3-4 heures environ. Certes, la durée de vie est courte, mais l’aventure en vaut le coup. Et il faut garder en mémoire que le jeu coûte 15€ seulement. Le rapport qualité-prix est plutôt bon et Insomniac Games arrivera à tenir en haleine les joueurs jusqu’au prochain épisode.

Techniquement, le jeu reste impressionnant tout comme l’était Opération Destruction. Très convaincants, même en contenu téléchargeable, les graphismes ne changent pas d’un poil. Cela dit, le jeu pèse 3 Go.
Ce qui ressort de Quest For Booty, c’est l’ambiance générale des lieux que l’on visite. L’univers des pirates apporte une petite touche artistique avec des environnements qui leurs sont spécifiques. Les bateaux, les cadavres, les pièges…tout l’interêt de la piraterie. Tout cela, renforcé par une bande son parfaite. Le thème général des pirates se grave dans notre tête et les autres musiques accentuent les péripéties de Ratchet dans l’histoire.

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Ratchet revient en forme sur PS3…mais en téléchargement. L’aventure transporte le joueur dans le monde des pirates. Les graphismes restent ce qu’ils sont depuis Opération Destruction et la bande son s’adapte parfaitement ce nouvel l’univers. Quelques minces innovations apparaissent dans le jeu afin de remplacer Clank, mais conviennent à la progression par plateformes. Ces idées originales démontrent encore aujourd’hui que ce sont les petites innovations qui font de la série Ratchet & Clank ce qu’elle est aujourd’hui, un succès.