Saint Seiya : Hadès, un petit poing de Pégase
Après un premier volet honteux, Saint Seiya redébarque sur PS2 avec le chapitre Hadès. Enfer ou paradis pour les fans et autres amateurs de baston ? La réponse dans le VidéoTest.
Après un premier épisode « Les Chevaliers Du Zodiaque : Le Sanctuaire » calamiteux, la saga Saint Seiya essaie de se ressaisir avec cette adaptation du chapitre Hadès. Est-ce que les ptits gars de chez Dimps se sont enfin rappelés qu'ils avaient développés les trois premiers Dragon Ball Z Budokai, ou bien est-ce le signe qu'ils devraient peut-être aller voir en enfer si les amateurs de combat y sont ?
Force est de constater que le titre sort d'emblée supérieur à son prédécesseur. Remarquez, ce n'était pas trop difficile non plus ! Les déplacements des personnages sont plus rapides, se faisant d'ailleurs davantage dans la profondeur de la zone de combat. Quelques coups et effets ont été ajoutés. Parlons principalement des passages de QTE (« Quick Time Events ») : petits évènements interactifs permettant d'attaquer, d'esquiver ou de contrer l'adversaire ; comme on avait pu le voir sur la série des Budokaï. Ils restent très brouillons, peu lisibles et génèrent finalement peu de plaisir. Mais ce sont tout de même des nouveautés, preuve que Dimps a essayé de prendre en considération les attentes des joueurs.
Néanmoins, le titre n'en conserve pas moins des défauts plus que gênants. Techniquement quasi-inchangé, il est toujours aussi rapidement ennuyeux et limité. Le nombre de coups restant encore faible, ne regardez pas le nombre de commandes pour votre héros en faisant Pause pendant un combat ! Les deux à cinq techniques spéciales à disposition par personnage vous laisseront un doute sur le genre du jeu. Jeu de combat ou dessin animé interactif ? Comble du tout, les personnages ne sont pas équilibrés : des personnages comme Rhadamante et Canon auront des coups bien plus puissants que d'autres, sans réelle contrepartie. Les coups spéciaux sont en plus difficilement évitables (il faut grosso modo appuyer sur la bonne touche au bon moment pendant la demi-seconde impartie, ce qui déjà relève de l'exploit). Du coup, l'avantage appartient à celui qui arrivera à recharger au plus vite sa cosmo-énergie pour lancer une super-attaque. Les coups tombent ainsi vite dans la monotonie et la répétitivité, le manque d'intérêt pointe en conséquence rapidement le bout de son museau.
Mais, comme évoqué en tout début de VidéoTest, Saint Seiya : Hadès s'en sort quand même mieux que son grand-frère. L'apport des voix japonaises, l'habillage un peu plus soigné des menus, le gameplay plus dynamique, l'adaptation fidèle du manga (notamment dans les dialogues), les quelques bonus et modes à débloquer, élèvent le titre au rang de jeu « honnête ». On pourrait ainsi se dire qu'après tout, Saint Seiya : Hadès est à conseiller aux fans de la série. Ce serait oublier les chargements intempestifs (qui hachent le cours de l'action, le déroulement de l'histoire ainsi que le relatif plaisir de jeu), les saccades visibles dans certains niveaux, la lourdeur (lenteur) générale du titre, ainsi que certains éléments qui attristeront les fans. Outre la quasi-inutilité des thèmes musicaux (alors qu'ils sont un des éléments les plus réputés des séries animées !), on peut remarquer quelques animations (comme celle du Vieux Maître de Shiryu sur le mont des Cinq Pics) d'un mauvais goût certain et surtout le fait que l'histoire du jeu ne couvre même pas tout le chapitre Hadès.
Au final, même s'il est compréhensible (mais pas légitime) que les inconditionnels de Saint Seiya se jettent dessus, il serait impensable de conseiller ce titre, tout juste moyen, à d'autres joueurs. Et cela, même à titre de curiosité. Comment dépenser presque 50 euros lorsque l'on peut s'acheter un SoulCalibur III ou un Tekken 5 sur la même plateforme pour bien moins cher ?
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Comparer les prix de Saint Seiya : Hadès sur Playstation 2
Force est de constater que le titre sort d'emblée supérieur à son prédécesseur. Remarquez, ce n'était pas trop difficile non plus ! Les déplacements des personnages sont plus rapides, se faisant d'ailleurs davantage dans la profondeur de la zone de combat. Quelques coups et effets ont été ajoutés. Parlons principalement des passages de QTE (« Quick Time Events ») : petits évènements interactifs permettant d'attaquer, d'esquiver ou de contrer l'adversaire ; comme on avait pu le voir sur la série des Budokaï. Ils restent très brouillons, peu lisibles et génèrent finalement peu de plaisir. Mais ce sont tout de même des nouveautés, preuve que Dimps a essayé de prendre en considération les attentes des joueurs.
Néanmoins, le titre n'en conserve pas moins des défauts plus que gênants. Techniquement quasi-inchangé, il est toujours aussi rapidement ennuyeux et limité. Le nombre de coups restant encore faible, ne regardez pas le nombre de commandes pour votre héros en faisant Pause pendant un combat ! Les deux à cinq techniques spéciales à disposition par personnage vous laisseront un doute sur le genre du jeu. Jeu de combat ou dessin animé interactif ? Comble du tout, les personnages ne sont pas équilibrés : des personnages comme Rhadamante et Canon auront des coups bien plus puissants que d'autres, sans réelle contrepartie. Les coups spéciaux sont en plus difficilement évitables (il faut grosso modo appuyer sur la bonne touche au bon moment pendant la demi-seconde impartie, ce qui déjà relève de l'exploit). Du coup, l'avantage appartient à celui qui arrivera à recharger au plus vite sa cosmo-énergie pour lancer une super-attaque. Les coups tombent ainsi vite dans la monotonie et la répétitivité, le manque d'intérêt pointe en conséquence rapidement le bout de son museau.
Mais, comme évoqué en tout début de VidéoTest, Saint Seiya : Hadès s'en sort quand même mieux que son grand-frère. L'apport des voix japonaises, l'habillage un peu plus soigné des menus, le gameplay plus dynamique, l'adaptation fidèle du manga (notamment dans les dialogues), les quelques bonus et modes à débloquer, élèvent le titre au rang de jeu « honnête ». On pourrait ainsi se dire qu'après tout, Saint Seiya : Hadès est à conseiller aux fans de la série. Ce serait oublier les chargements intempestifs (qui hachent le cours de l'action, le déroulement de l'histoire ainsi que le relatif plaisir de jeu), les saccades visibles dans certains niveaux, la lourdeur (lenteur) générale du titre, ainsi que certains éléments qui attristeront les fans. Outre la quasi-inutilité des thèmes musicaux (alors qu'ils sont un des éléments les plus réputés des séries animées !), on peut remarquer quelques animations (comme celle du Vieux Maître de Shiryu sur le mont des Cinq Pics) d'un mauvais goût certain et surtout le fait que l'histoire du jeu ne couvre même pas tout le chapitre Hadès.
Conclusion :
Au final, même s'il est compréhensible (mais pas légitime) que les inconditionnels de Saint Seiya se jettent dessus, il serait impensable de conseiller ce titre, tout juste moyen, à d'autres joueurs. Et cela, même à titre de curiosité. Comment dépenser presque 50 euros lorsque l'on peut s'acheter un SoulCalibur III ou un Tekken 5 sur la même plateforme pour bien moins cher ?
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