Shining soul 2 : Récit de chevalerie
Chers lecteurs, je désirerais attirer votre attention car nous avons encore besoin d’un héros pour une princesse en détresse et un royaume à sauver ! C’est...
Rien d’excentrique au sujet de la jouabilité, elle reprend les atouts de toute une génération de jeux de rôle. Une barre d’énergie et de magie variable en fonction du type de héros, des attributs comme la force, la dextérité, l’intelligence, etc... déteignant sur vos aptitudes au combat. Des capacités spéciales s’ajoutent à cela comme l’attaque au corps à corps, les sorts, etc... Chaque monstre éliminé rapporte un peu plus d’expérience servant à atteindre des niveaux supplémentaires afin de gonfler toutes ses caractéristiques. A propos du bestiaire, on se voit confronté à toutes sortes d’abominations : gobelins, trolls, animaux géants, mort-vivants, esprits, etc... Leurs comportements laissent quelquefois à désirer (créatures qui se bloquent contre les murs) mais leurs agressions sauront vous retarder. Lorsque que vous mourez, ce qui survient fréquemment, vous retournez dans le château du roi. Positivement vous reprenez ensuite ou vous en étiez.Poursuivons notre petit bonhomme de chemin pour déboucher sur la prise en main. Déjà, il serait bon de préciser, pour ceux qui ne s’en douteraient pas, que Shining Soul se positionne dans la catégorie des hack and slash. En bon français sabrer et taillader, c’est le principe "porte-monstre-trésor", de l’action-RPG pur et dur. Un bouton sert à frapper, qu’il faut presser quelques secondes pour déchaîner un enchantement ou plusieurs pichenettes à la suite. En améliorant vos attaques avec de l’expérimentation, une pression plus longue de la touche deviendra nécessaire pour porter des assauts plus dévastateurs. Avantageusement, il est possible de se mouvoir tout en se concentrant pour frapper, une aisance primordiale pour la maniabilité qui permet d’éviter les offensives tout en en préparant une. A l’inverse, on peut se faire blesser pendant la consultation de nos statistiques ou de notre inventaire. Il est alors vital de trouver un petit coin tranquille, c’est parfois un tantinet pénible. Les autres touches servent à jongler entre armes et livres de sorts ou à utiliser des items que vous aurez au préalable sélectionnés, très utile pour changer de type d’attaque rapidement.A l’intérieur de votre besace on retrouve les ustensiles les plus divers, il existe de multiples onguents pour modifier votre statut, une panoplie de vêtements : chapeaux, capes, gants, etc... agissant directement sur vos statistiques. D’autres que vous revendrez à un bon prix, ou encore des matériaux servant à fabriquer des outils inédits ! Six boutiques cohabitent pour vos offrir des services variés. L’une analysera les objets inconnus ramassés dans les donjons afin que vous puissiez les utiliser, trois autres marchandent potions, armes et équipements. Une banque est ouverte, pratique pour stocker vos biens en trop ou pour placer votre argent. La dernière s’occupe de forger les nouveaux outils.Bouclons ce test avec quelques lignes sur le design. Les personnages ne déçoivent pas et peuvent se montrer en public sans rougir, c’est digne des plus grands RPG. Peut-être qu’au niveau de l’animation on n’atteint pas le nirvana, mais cela reste honnête. Les panoramas ne semblent pas manquer de détails ni de soin et on prend plaisir à se déplacer au milieu de tels paysages, même si les décors peuvent apparaître un brin répétitifs dans le même monde avec des couleurs à peine ternes.
Le Game Boy se voit greffer un jeu de rôle supplémentaire. Shining Soul ne jouit pas d’un récit insolite et ne surprend pas tellement au niveau du gameplay par rapport à ces concurrents. Il s’inscrit simplement dans la ligné des bons RPG sur console portable. Les donjons sont une cure de défoulement, on prend son pied à entretenir son petit protégé et le tout se trouve enrichi par des dialogues sympathiques.
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