VidéoTest de Trauma Center : Second Opinion
Après un premier épisode que seuls les plus téméraires ont eu la force de mener à son terme, Atlus nous propose d’enfiler une nouvelle fois nos gants de latex pour un second diagnostic avec Trauma Center : Second Opinion. Toutefois, que les internes en manque d’incisions tempèrent leurs ardeurs puisque ce nouvel épisode n’en est pas vraiment un. Comme son nom l’indique, Second Opinion nous proposera de porter un nouveau regard sur les cas traités dans le premier épisode.
Paru il y a à peine plus d’un an, Trauma Center : Jouez Du Scalpel a su séduire de nombreux joueurs grâce à l’originalité de son contexte et un gameplay tirant avantageusement parti de l’écran tactile de la DS. Assurément, le titre d’Atlus s’est rapidement imposé comme un très bon exemple de ce que la DS peut proposer en termes d’expériences ludiques. Dès lors ce qui fonctionnait à merveille sur la portable de Nintendo s’avère-t-il aussi séduisant et efficace sur sa console de salon ?
La crainte majeure qui a du saisir le cœur des fans concerne, à n’en pas douter, la jouabilité si tatillonne du titre d’Atlus. Extraire morceaux de verre, tumeurs et autres parasites demande un certain doigté … et de bons outils ! Or, si le stylet accomplissait à merveille son office d’instrument universel, la Wiimote pouvait nous laisser craindre le pire. Fort heureusement, les amoureux de l’épisode DS seront ravis d’apprendre que cette nouvelle mouture jouit d’une jouabilité fluide et réactive. Aucun problème de « décrochage » à signaler dès lors que l’on se place dans de bonnes conditions de jeu.
Le Nunchuk a bien entendu son rôle à jouer dans les nombreuses interventions qui jalonnent notre ascension vers les plus hautes sphères de la chirurgie. Assigné à la sélection des instruments, celui-ci se révèle être une aide précieuse tant il est désormais aisé de naviguer dans notre arsenal chirurgical. Sa présence discrète dans le coin inférieur gauche de l’écran offre une vue dégagée sur les organes du patient, là où l’écran de la DS était obstrué sur ses côtés par les nombreuses icônes d’intervention. Petit bémol cependant : la sélection de chaque instrument n’est pas toujours parfaitement évidente, notamment sur les diagonales.
Outre cette différence notable de gameplay et de jouabilité, ce portage sur Nintendo Wii se démarque notamment par une technique légèrement remise à niveau. Bien entendu, il aurait été scandaleux d’hériter des graphismes indigestes de la version DS, mais, il faut bien l’admettre, Atlus ne nous offre pas là une réalisation de premier ordre. Textures uniformes et modélisation simpliste soulignent une certaine paresse chez les développeurs qui se contentent ici du strict minimum. Certes, le parti pris graphique est clair : ne surtout pas flirter avec la réalité des blocs opératoires mais proposer un jeu visuellement dépouillé et le moins gore possible. Malheureusement, simple est ici synonyme de pauvre et Trauma Center : Second Opinion s’avère esthétiquement limité.
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Reste cependant un character design pêchu et beaucoup plus attrayant que celui de son homologue DS. De plus, l’habillage graphique des menus s’avère propre et clair. Musicalement parlant, les différents thèmes accompagnant nos interventions ainsi que les phases purement scénaristiques sont assez variés et, dans l’ensemble, collent assez bien à l’ambiance générale du titre. Certaines d’entre elles s’avèrent même particulièrement stressantes lors des phases les plus critiques.
Enfin, cette version Wii profite de quelques ajouts intéressants. Ainsi, en plus du scénario principal centré sur la carrière de Derek Stiles, une petite aventure annexe nous est proposée aux commandes d’un nouveau personnage féminin, Nozomi Weaver, un chirurgien japonais expatrié aux Etats-Unis. Un scénario plus sombre que celui du docteur Stiles et qui constitue un petit bonus que les fans de la première heure apprécieront. De plus, quelques phases de gameplay inédites sont également au rendez-vous, notamment le désamorçage d’une bombe particulièrement délicat. Bref, quelques petits bonus appréciables mais qui, à eux seuls, ne justifient pas nécessairement le rachat d’un titre déjà bouclé sur DS. Dès lors, les virtuoses du scalpel ont-il un quelconque intérêt à débourser cinquante euros dans un jeu qui, pour l’essentiel, leur est déjà connu ? Pas si sûr …
Trauma Center : Second Opinion fait incontestablement parti des titres les plus rafraîchissants disponibles sur la console de Nintendo. Porté par un gameplay original et une jouabilité rarement prise en défaut, le titre d’Atlus s’impose comme un achat judicieux pour tous les joueurs en manque de réel challenge, pour peu qu’on l’excuse de ses quelques travers, au premier rang desquels une réalisation sommaire et des phases de dialogues désespérément statiques. Reste néanmoins que les cinquante euros demandés pour son acquisition pourront faire réfléchir les chirurgiens confirmés déjà parvenus au sommet de leur carrière sur DS.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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« C’est grave docteur ? »
Paru il y a à peine plus d’un an, Trauma Center : Jouez Du Scalpel a su séduire de nombreux joueurs grâce à l’originalité de son contexte et un gameplay tirant avantageusement parti de l’écran tactile de la DS. Assurément, le titre d’Atlus s’est rapidement imposé comme un très bon exemple de ce que la DS peut proposer en termes d’expériences ludiques. Dès lors ce qui fonctionnait à merveille sur la portable de Nintendo s’avère-t-il aussi séduisant et efficace sur sa console de salon ?
La crainte majeure qui a du saisir le cœur des fans concerne, à n’en pas douter, la jouabilité si tatillonne du titre d’Atlus. Extraire morceaux de verre, tumeurs et autres parasites demande un certain doigté … et de bons outils ! Or, si le stylet accomplissait à merveille son office d’instrument universel, la Wiimote pouvait nous laisser craindre le pire. Fort heureusement, les amoureux de l’épisode DS seront ravis d’apprendre que cette nouvelle mouture jouit d’une jouabilité fluide et réactive. Aucun problème de « décrochage » à signaler dès lors que l’on se place dans de bonnes conditions de jeu.
Le Nunchuk a bien entendu son rôle à jouer dans les nombreuses interventions qui jalonnent notre ascension vers les plus hautes sphères de la chirurgie. Assigné à la sélection des instruments, celui-ci se révèle être une aide précieuse tant il est désormais aisé de naviguer dans notre arsenal chirurgical. Sa présence discrète dans le coin inférieur gauche de l’écran offre une vue dégagée sur les organes du patient, là où l’écran de la DS était obstrué sur ses côtés par les nombreuses icônes d’intervention. Petit bémol cependant : la sélection de chaque instrument n’est pas toujours parfaitement évidente, notamment sur les diagonales.
« J’aime trop ma santé ! »
Outre cette différence notable de gameplay et de jouabilité, ce portage sur Nintendo Wii se démarque notamment par une technique légèrement remise à niveau. Bien entendu, il aurait été scandaleux d’hériter des graphismes indigestes de la version DS, mais, il faut bien l’admettre, Atlus ne nous offre pas là une réalisation de premier ordre. Textures uniformes et modélisation simpliste soulignent une certaine paresse chez les développeurs qui se contentent ici du strict minimum. Certes, le parti pris graphique est clair : ne surtout pas flirter avec la réalité des blocs opératoires mais proposer un jeu visuellement dépouillé et le moins gore possible. Malheureusement, simple est ici synonyme de pauvre et Trauma Center : Second Opinion s’avère esthétiquement limité.
VidéoTest de Trauma Center : Second Opinion
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Reste cependant un character design pêchu et beaucoup plus attrayant que celui de son homologue DS. De plus, l’habillage graphique des menus s’avère propre et clair. Musicalement parlant, les différents thèmes accompagnant nos interventions ainsi que les phases purement scénaristiques sont assez variés et, dans l’ensemble, collent assez bien à l’ambiance générale du titre. Certaines d’entre elles s’avèrent même particulièrement stressantes lors des phases les plus critiques.
Enfin, cette version Wii profite de quelques ajouts intéressants. Ainsi, en plus du scénario principal centré sur la carrière de Derek Stiles, une petite aventure annexe nous est proposée aux commandes d’un nouveau personnage féminin, Nozomi Weaver, un chirurgien japonais expatrié aux Etats-Unis. Un scénario plus sombre que celui du docteur Stiles et qui constitue un petit bonus que les fans de la première heure apprécieront. De plus, quelques phases de gameplay inédites sont également au rendez-vous, notamment le désamorçage d’une bombe particulièrement délicat. Bref, quelques petits bonus appréciables mais qui, à eux seuls, ne justifient pas nécessairement le rachat d’un titre déjà bouclé sur DS. Dès lors, les virtuoses du scalpel ont-il un quelconque intérêt à débourser cinquante euros dans un jeu qui, pour l’essentiel, leur est déjà connu ? Pas si sûr …
Conclusion
Trauma Center : Second Opinion fait incontestablement parti des titres les plus rafraîchissants disponibles sur la console de Nintendo. Porté par un gameplay original et une jouabilité rarement prise en défaut, le titre d’Atlus s’impose comme un achat judicieux pour tous les joueurs en manque de réel challenge, pour peu qu’on l’excuse de ses quelques travers, au premier rang desquels une réalisation sommaire et des phases de dialogues désespérément statiques. Reste néanmoins que les cinquante euros demandés pour son acquisition pourront faire réfléchir les chirurgiens confirmés déjà parvenus au sommet de leur carrière sur DS.
Ce jeu vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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