Test de Tsumiki
De nombreux titres ont tenté dans le passé de reprendre le concept de Tetris ou des différents jeux de bois japonais. Si Jenga vous dit quelque chose, Tsumiki reprend le même concept. Créer une tour en équilibre sans qu’elle se casse en mille morceaux. Cette idée originale peut être prenante ou alors ratée. Dans le cas de Tsumiki, sa tour reste-t-elle en équilibre ?
Aidez les Coplins !Retour au sommaire
Qu’est-ce donc les Coplins ? Vous n’en apprenez pas davantage lorsque vous débutez la partie. L’histoire de Tsumiki vous demande simplement de les sauver de différents dangers. Trop curieux, ils finiront coincés en haut d’une tour, en plein naufrage, etc. Chaque mise en scène est racontée par des dessins montrant les espèces de petits lapins avant chaque partie. Pour les secourir, rien de mieux qu’une tour géante composée de pièces (triangle, barre ou carré) de tailles différentes et en associant les couleurs.Toutes ces associations s’effectuent avec facilité sur l’écran de la DS en la tenant à la verticale, comme un livre donc. Vous jouez sur l’écran de droite alors que celui de gauche vous indique l’objectif à réaliser. Pour diriger les pièces, vous les prenez avec le stylet et les orientez comme bon vous semble. Après un petit entraînement, positionner les pièces devient aisé. La physique des différentes formes réagit immédiatement à la pression du stylet sur l’écran tactile. L’équilibre de la tour vous est indiqué par une flèche en haut de l’écran tactile. Une fois la maniabilité comprise, il est temps de passer aux différents modes.
Dans le mode histoire, vous devez réaliser un objectif différent à chaque nouveau niveau. Au départ, vous devrez associer trois pièces rouges ensemble ou obtenir un score de 200 points puis créer une pièce de 15 points, par exemple. Mais bien entendu, vous rencontrerez des obstacles comme la barre de temps, les zones et la difficulté croissante des objectifs. Ces derniers doivent s’effectuer avant une nouvelle zone pour être sûr de réussir. Chaque zone possède sa propre barre de temps, et se remet donc à zéro pour une nouvelle. Et pour vous mâcher le travail, à chaque zone, une plateforme remet le sol à l’horizontal. Vous avancerez dans l’histoire sans trop de peine, et une fois finie, la refaire ne présente que peu intérêt.
Concept infernal ?Retour au sommaire
Deux autres modes sont également disponibles pour poursuivre la construction d’une tour. Le mode « Toujours plus haut », très arcade, n’impose aucun objectif et continue jusqu’à ce que votre tour se casse la figure. Ce mode ne peut intéresser que les personnes ayant adhéré au concept et qui ne se sont pas encore lassés par le jeu.Le mode multi-joueurs, quant à lui, renouvelle mieux l’expérience de jeu. Il est possible de créer une partie de quatre joueurs. Vous fixez une limite de points et de manches, et le premier arriver à zéro gagne la partie. Ce qui donne du piment à ce mode, ce sont les attaques que vous pouvez porter à vos amis. Par exemple, envoyez une équipe de Coplins pour détruire la tour de votre ami, ou rendre son écran noir pour augmenter la difficulté permettant de s’assurer une victoire.
Graphiquement, le jeu possède un côté mignon pour les plus jeunes et assez simpliste. On note toutefois des décors quasiment identiques pour l’histoire ou pour le mode arcade. Mignons peut-être, mais les environnements montrent rapidement le côté répétitif du soft. Et cela devient plus évident avec la bande-son. La même musique tourne en boucle à chaque partie. Devenant vite énervante, vous baisserez le volume et écouterez vos albums préférés.
Le verdictRetour au sommaire
Concept identique à certains jeux, Tsumiki renouvelle quand même le genre. On y adhère ou pas, mais ce jeu vous fera passer un bon moment de temps en temps, seul ou entre amis. Des graphismes mignons, une sensibilité au stylet très bien dosée s’adressent à tout le monde. En revanche, la répétitivité du titre, sa musique énervante et le peu d’intérêt à refaire le mode histoire gâche un peu le plaisir.