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Les émeutiers mettent le feu ! T-Zero intervient
Quand la ville est envahie par des émeutiers aux masques de hockeyeurs, les molotovs fusent et les hachoirs tranchent, mais l'équipe T-Zero ne se laissera pas faire.
Urban Chaos est un jeu de tir à la première personne dans lequel on incarne Nick Mason, un policier membre de l'escouade T-Zero, diminutif de Tolérance Zero. Cet escadron, dont les pratiques sont controversées, n'a pas véritablement la faveur de la population. D'importantes émeutes éclatent un peu partout et une équipe T-Zero est envoyée sur place pour rétablir la situation. Ces interventions vont-elle renverser la donne et rendre l'unité plus populaire ? Il nous appartient de faire nos preuves.
Un des aspects agréables de ce titre est le grand nombre d'éléments à débloquer. En accomplissant les objectifs secondaires de chaque mission et en récoltant les preuves sur le terrain, on obtient des médailles qui permettent d'avoir de nouvelles armes, de nouveaux types de munitions, des missions annexes... et même un autre mode de difficulté, « terreur », s'ajoute aux trois déjà disponibles : « bleu », « vétéran » et « élite ». Chose appréciable, le fait de passer à côté d'un des objectifs secondaires n'entraîne pas l'échec de la mission. Du coup, on les recommence avec plaisir afin de trouver les éléments manquants ou de neutraliser un chef de gang plutôt que de lui tirer dessus.
Grâce à des graphismes assez agréables, avec de nombreux effets visuels donnant du rythme à l'action, on est rapidement immergé dans les interventions. Le langage employé est clairement réservé à un public majeur, les mots et expressions crus ne manquent pas. De bons bruitages et des musiques, collant bien à l'action, renforcent l'immersion. L'utilisation du moteur Havok d'Half-Life permet quelques petites subtilités grâce à l'interaction avec les nombreux éléments des décors (bombonnes de gaz, extincteurs, caisses...) et nous réserve de bonnes surprises, comme des retours de flammes (ou « Backdrafts » pour les anglophones) impressionnants.
On regrettera cependant l'impossibilité de sauvegarder durant les niveaux (même si les points de passage sont assez fréquents), l'impossibilité de sauter, le doublage moyen (mais qui a au moins le grand mérite d'être là) durant les vidéos introduisant les missions et l'absence de carte pour se repérer lors de certaines missions. Malgré ses quelques défauts techniques, Urban Chaos : Violence Urbaine n'en reste pas moins un bon défouloir, qui apporte son lot de bonnes idées, de l'action à profusion et un soucis du détail certain.
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